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Je me méfie toujours des « Bibles », « Encyclopédies » et autres « Dictionnaires », car ces documents sont par essence incomplets et par définition obsolètes dès leur publication. Et c’est dans cet esprit que j’ai feuilleté La Bible Dracula, le dictionnaire du vampire de Alain Pozzuoli (Le Pré aux Clercs, janvier 2010). Et bien tant pis pour moi. Car cet énorme pavé de 654 pages est un piège. Je pensais le consulter « à l’occasion ». Et je l’ai dévoré de A à Z, comme un roman. Car le travail est passionnant, recensant tout ce que l’on connaît sur notre vieil Oncle, sans prise de tête inutile, en en intégrant les deux dernières pièces maîtresses sur le sujet (L’Historienne et Drakula et Dracula l’Immortel). On ne s’égare pas dans les vampires à l’eau de rose et brosse un tableau impressionnant de tout ce qui a été écrit ou produit en la matière. Avec des foultitudes de petites news inédites (du moins pour moi) et de belles annexes techniques pour les adeptes du tourisme draculéen.
Chapeau, un travail qui force le respect et qui m’accompagnera, j’en suis persuadé, très longtemps.
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