Quelle bonne idée que de ressortir, dans la
collection « Les Saisons de l’Étrange » (Les Moutons Électriques), un
bon vieux bouquin de la série « Agence Arkham », dirigée à la fin des
années 1990 par Francis Valéry. Et cet opus, Le Nombril du Monde (2018), nous entraîne avec le regretté Roland
Wagner dans une enquête déjantée de cette agence de légende, sorte de « X
Files de banlieue ». Le tout a bien sûr vieilli, mais le ton truculent de
l’auteur nous fait absorber avec plaisir une intrigue dont les ficelles sont
aussi grosses que des troncs de chênes centenaires. Il y est question de l’inévitable
combat des forces du bien et du mal, ici des druides et des satanistes, autour
d’un mystérieux menhir dans la forêt de Meudon. Drogue, alcool, heavy metal
sont de la partie en compagnie de Yasmina, la jolie enquêtrice qui n’a pas
froid aux yeux. On se ballade entre rationalisme et paranormal, sans vraiment
trancher, poursuivis par un monstre « qui
ressemblait à un croisement contre nature entre Cthulhu et Sylvester Stallone,
avec quelque chose de Marty Feldman dans le regard ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire