° 1849 (7/10), décès au
Washington College Hospital de Baltimore après avoir été découvert inanimé dans
la rue. On a beaucoup glosé sur les circonstances mystérieuses de son décès.
Alexandre Mathis, auteur de romans noirs, y consacre un ouvrage chez Edite/ODS,
Edgar Poe, dernières heures mornes (2009). Un ouvrage curieux,
qui n’est pas vraiment une enquête policière, mais, et même s’il n’est pas
écrit à la première personne, une sorte de vraie-fausse autobiographie des
derniers jours du poète. Un récit bien écrit, truffé de citations, qui tente de
nous faire pénétrer dans l’esprit d’un personnage à la dérive qui s’enfonce
dans un délire dont on ne discerne pas clairement les causes : alcool,
drogue…. Le tout sur fond de campagne électorale à Baltimore où de sombres
recruteurs forcent les pauvres hères à boire plus que de raison pour les forcer
à voter pour le candidat de leur choix. Le livre de Mathis est complété par
toute une série d’annexes fort bien faites, notamment celle sur le cinéma et
celle sur la bibliophilie.
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