La littérature de fiction
bugarachienne continue de remplir nos bibliothèques, et c’est encore une belle
surprise que nous offre Henriette Delascazes ave Les Compagnons de Bugarach (Edilivre 2012). L’action se déroule
dans un univers clos, un hôtel restaurant près du Pech, géré par une grande
famille qui a connu un drame atroce (disparition de la mère, épouse du chef de
la « tribu » et de sa fille) et sur laquelle plane un lourd secret. L’action
débute à la façon de « la Grande Bouffe » ; puisque c’est bientôt
la fin du monde, ne sous privons pas. Et le père de famille, avec une bande de
joyeux comparses, d’attaquer les huitres et la tête de veau dès huit heures du
matin. Mais ce n’est que l’arbre qui cache la forêt. Car la trame essentielle
du récit est celui de la secte, une redoutable organisation passé maître dans l’art
de l’escroquerie la plus sordide : capturer des femmes faibles et riches
pour les forcer à donner leurs biens ; mais aussi enlever des jeunes
filles fragiles auxquelles des émules du Docteur Mengele réserveront les
meilleurs traitements. C’est bien écrit, haletant de bout en bout… Bravo !
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