Belle table ronde ce vendredi à la Reine-du-Château, formule qui comme chaque année reçoit les faveurs du Public.
Paul Saussez a fait le point sur le projet de fouilles dans le sous-sol de l'église, en reconnaissant que le chemin à parcourir est difficile. Pour l'instant, il s'agit de réaliser des études préalables de patrimoine par des archéologues professionnels, avant d'entamer les fouilles proprement dites. La mise en oeuvre du projet sera longue (environ deux ans) et suppose au préalable d'obtenir des financements, sachant que, côté pouvoirs publics, il n'y a rien à espérer. Pour info, les dites études préalables (et elles seules) représentent un budget de 20.000 €.
Octonovo a fait le point de ses recherches en matière financière. Après la mise en lumière par Christian Doumergue du Cercle Catholique de Narbonne, il nous a expliqué être sur la piste d'une autre association/plate-forme dans laquelle Saunière serait impliqué.
Il s'est ensuite insurgé contre la thèse à la mode qui voudrait voir en Pierre Plantard un grand initié. Il a précisé que, dans les milieux ésotériques érudits, l'évocation du Prieuré de Sion déclenchait généralement un grand éclat de rire. "Un organisme bidon qui n'a jamais rien produit d'autre que des faux grossiers".
Jean-Alain Sipra estime que Boudet était le véritable moteur de l'affaire Saunière et retrace le cheminement qui l'a amené à localiser, à partir de "la Vraie Langue Celtique", un tombeau sacré à Bugarach.
Il nous rappelle également de précédentes recherches, sur base de photographies aériennes, lui ayant permis d'identifier l'emplacement d'un mausolée constantinien au pied de la colline. Il nous présente la maquette qu'il en a réalisé (photo KD).
Stéphanie Buttegeg nous a parlé de ses récentes recherches sur les mines de RLB et notamment du "Temple Circulaire" supposé être situé sous le Roc Nègre. Sans être des preuves formelles, les documents qu'elle a trouvé aux Archives Nationales apportent un faisceau d'indices convergeant avec certaines affirmations de Pierre Plantard.
Il revient enfin sur l'affaire du "transfert de la Tombe de l'Abbé Saunière" qui s'est déroulée dans la plus pure illégalité. Il est partisan de remettre la dépouille du prêtre au cimetière et nous précise que le mausolée, actuellement dans le Domaine, est une propriété privée. Il appartient à la famille Ribes (collatéraux de l'abbé) qui n'en assure pas l'entretien alors que c'est de sa responsabilité et pas de celle de la commune.
Le tour de table se termine bien sûr par la question traditionnelle "Y a t-il encore un mystère à Rennes-le-Château", question à laquelle les participants répondent par un "oui" unanime.
Les questions seront nombreuses de la part d'un public passionné.
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