Howard, mon amour
est une petite pièce
de théâtre signée Martine Chifflot (Aigle Botté éditions, 2018) tout à fait
attachante. L’histoire de la relation entre les deux partenaires est bien
connue, mais l’auteur a su nous la restituer sous l’angle touchant du
« regret éternel ». Sonia Greene n’apprit le décès de Lovecraft que
10 ans après sa disparition et cette information suscita chez elle un torrent
de souvenirs passionnels. La pièce met en scène la veuve, toujours en vie, et
Lovecraft, sous forme d’un fantôme. Ils ne communiquent pas, à proprement
parler, mais évoquent des souvenirs parallèles sur le ratage de ce qui aurait
pu devenir une belle histoire d’amour. Les parallèles ne se rencontrent jamais…
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