Thomas Cazan, le
journaliste de l’étrange mis en scène par Eric Bony, a pris de l’étoffe dans La Voix des Morts (City 2018). On le
retrouve toujours avec plaisir dans des aventures « abracadabrantesques »
où l’ésotérisme flirte souvent avec l’invraisemblable. Qu’on en juge :
après l’explosion suite à un attentat d’un avion qui ramenait à Paris l’élue de
son cœur, le héros se lance dans une course aux vieux papiers, et notamment
ceux dans lesquels Edison dévoilerait les secrets d’une invention
révolutionnaire, le nécrophone. Mais cet appareil de communication avec les
défunts, qui lui permettrait de renouer le contact avec sa bien-aimée, est
également convoité par un groupe de malfrats aux intentions beaucoup moins
nobles. Le thriller, construit dans les règles de l’art, nous conduira
notamment dans une galerie souterraine où les grands esprits de l’époque - Edison,
Flammarion, Verne – se réunissaient autour d’un créateur de génie, le capitaine
Nemo himself. Ambiance steampunk garantie qui est à elle-seule une raison de
dévorer ce pavé de littérature populaire.
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