On trouve en effet page 602 l’information suivante qui ne peut que troubler les « saunièrologues avisés » :
…. Il existe une légende arabe[1] qui n’est pas sans intérêt puisqu’ils parlent dans leurs chroniques d’une cité d’Airain où Salomon avait fait construire un monument secret à sa gloire, situé aux limites du désert occidental, non loin de la ville d’Andalous[2] (à 20 journées de chemin au-delà) raconte la légende. La cité que bâtirent les Devs et les Péris sur ordre du roi devait devenir le dépôt de tous les trésors et les livres du roi Salomon. Certaines indications à mettre en corrélation avec des pistes similaires dévoilées par le soufi andalou Ibn’Arabi[3] nous orienteraient vers les mystères du Razès et du trésor de Salomon rattachés à la mythologie castelrennaise de l’Aude.
…. Parti à la recherche des ruines de la cité, Mousâ Ibn Noçaïr ne trouva rien d’autre que ces versets gravés sur une muraille : J’ai fait couler, au milieu de ce château, cet airain coulant et ai fait apporter ici les pierres précieuses et les trésors de la Terre. J’ai fait construire ce château de façon qu’il puisse subsister jusqu’à l’époque où arrivera je jour du jugement.
Et de conclure …. Les concordances avec les légendes relatives à la région de Rennes-le-Château sont ici nombreuses et mériteraient que les chercheurs y accordent une certaine importance.
[1] Cette légende n’est pas
sourcée. On la retrouve sur internet : http://rustyjames.canalblog.com/archives/2017/02/08/34848248.html
[2] Les Arabes et les musulmans du Moyen Âge ont appliqué le
nom de al-Andalus à toutes les terres qui faisaient auparavant partie du
royaume wisigoth : la péninsule Ibérique et la Septimanie, Eloy Benito Ruano (es),
Tópicos y realidades de la Edad Media, Real Academia de la Historia,
2000, p. 79
[3] In Le Mahdi et ses conseillers : une sagesse pour la fin des Temps,
Mille et une lumières, 2017.
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