Je ne suis pas un fan des romans post-apo, mais l’ouvrage de Dmitry Glukhovsky, Metro 2033 (Le Livre de Poche, 2021), m’a interpelé, malgré ses 800 pages (et sans parler de ses deux tomes de « suites »). On ne connaît pas très bien l’origine de la catastrophe, mais Moscou a été irradié et les populations se sont réfugiées dans le métro. Le récit de la façon dont la population s’est « adaptée » à son nouvel environnement est hallucinant. Heureusement que l’ouvrage comporte deux cartes pour se repérer dans cet invraisemblable dédale qui a développé une économie parallèle sur fond d’ultra-violence. La monnaie d’échange est désormais la cartouche de kalachnikoff ! La saga est celle du jeune Artyom qui se lance dans une traversée périlleuse des galeries pour essayer de percer le mystère du réseau décimé par d’étranges créatures noires. Mais rassurons-nous, le racisme n’est pas au rendez-vous, mais plutôt un fol espoir de renouveau qui ne tient qu’à un fil ! Ne spoilons pas plus….
Les populations réfugiées sont organisées en castes, et il est amusant de signaler que l’une d’entre elles s’intitule « Quatrième Reich ». Des nostalgiques d’un régime qu’ils n’ont pas connu mais qui leur inspire une politique éloquente : le Métro aux Russes ! C’est fou jusqu’où la « nazimania » peut aller se nicher ».
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