Aude. Ecrivaine, elle vit une partie de l'année à Carcassonne.
Kate Mosse, une Anglaise chez les cathares
DDM | Extraits : L'action de «Sépulcre» se situe à Rennes-les-Bains : une angoissante histoire de sépulcre wisigoth, de jeu de tarot maudit, une Américaine en quête de son identité qui rédige une biographie de Debussy, la mort obscure du curé de Coustaussa, le diable, des fantômes, le Paris de 1870, l'abbé Saunière, « pasteur au cœur d'artiste », qui ne fait que passer - Je ne voulais pas refaire le « Da Vinci Code »… Le tout servi par un style littéraire qu'affectionnent les Anglo-Saxons, le « time slip », le « dérapage dans le temps », où passé et présent se chevauchent. Kate Mosse signera son ouvrage le 25 juillet, de 17 heures à 21 heures à Rennes-les-Bains (salle municipale et galerie), le 27 juillet, de 15 heures à 17 heures, à Rennes-le-Château, librairie Atelier-Empreinte. |
De Carcassonne, où elle vit plusieurs mois par an, Kate Mosse dit : « Ici, je me sens chez moi ». Elle a acquis voilà vingt ans une maison chargée d'histoire dans le quartier de la Barbacane, au pied des remparts, avec vue sur le château comtal. « Sépulcre », son dernier (et éblouissant) roman (1), se vend bien. Très bien.
Le précédent, « Labyrinthe », traduit en trente-cinq langues, dont le japonais et le russe, s'était arraché : 400 000 exemplaires en France, plus d'un million outre-Manche. Il avait pour décor essentiel la Carcassonne des cathares. L'action de «Sépulcre» se situe à Rennes-les-Bains : une angoissante histoire de sépulcre wisigoth, de jeu de tarot maudit, une Américaine en quête de son identité qui rédige une biographie de Debussy, la mort obscure du curé de Coustaussa, le diable, des fantômes, le Paris de 1870, l'abbé Saunière, « pasteur au cœur d'artiste », qui ne fait que passer - « Je ne voulais pas refaire le « Da Vinci Code »… Le tout servi par un style littéraire qu'affectionnent les Anglo-Saxons, le « time slip », le « dérapage dans le temps », où passé et présent se chevauchent.
Comment Kate Mosse, née à Chichester dans le Sussex, animatrice d'une émission littéraire à la BBC, mariée à un professeur de français, aujourd'hui mère de deux enfants, comment cette femme qui voulait être musicienne et ne connaissait de la France que Chartres, s'est-elle retrouvée dans l'Aude ? « Hasard » dit-elle, - une belle-mère qui avait une amie agent immobilier à Carcassonne - et « coup de cœur pour la région » : « L'Occitanie m'a inspirée. Tous ces noms bizarres, tous ces secrets enfouis. Quand je suis montée à Monségur, j'ai « vu » une sorte de fantôme qui est à l'origine de mon premier roman ».
« Des échos du passé »
Kate Mosse a ressenti le même trouble en se promenant aux alentours de Rennes-les-Bains, en s'asseyant sur un banc au milieu de la place, en devisant avec les anciens : « Il y a des échos du passé - les Celtes, puis les Wisigoths -, une forêt si profonde, à l'orée du village qu'il semble qu'elle veuille se le réapproprier... »
Entre Aude et Sussex, fidèle de Ryanair,Kate Mosse s'est documentée sur la région, elle est devenue une habituée du Centre d'études cathares - elle redoutait d'être prise en défaut par les spécialistes sourcilleux -, fréquenté les gens du cru. Et conservé son délicieux accent...
« Sépulcre », éditions Jean-Claude Lattès, 630 pages, 22,50 €. Kate Mosse signera son ouvrage le 25 juillet, de 17 heures à 21 heures à Rennes-les-Bains (salle municipale et galerie), le 27 juillet, de 15 heures à 17 heures, à Rennes-le-Château, librairie Atelier-Empreinte.
Publié le 06 Juillet 2008 à 10h41 | Auteur : Philippe Brassart
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