Nicolas d’Estienne d’Orves inaugure, avec Les Orphelins du Mal (XO Editions, 2007), un nouveau courant des littératures de l’Imaginaire, la Thuléofiction. Une fiction inspirée par les plus sombres heures de la dernière guerre mondiale, une autre façon de garder la mémoire de l’absurde et de frémir en se disant que cela aurait pu être pire….. Sous prétexte d’effectuer un travail de « nègre » pour un fanatique de la « culture nazie », une jeune journaliste nous entraine dans un périple oppressant au cours duquel nous retrouverons certains personnages sinistres dont le véritable destin n’a pas été exactement conforme à ce que nous apprend l’histoire officielle. Je pense notamment à Otto Rahn dont l’ombre plane sur toute la saga, un Otto Rahn bien plus inquiétant que l’archéologue de l’impossible que l’on croisait dans les parages de Montségur. La création d’une race pure reste le moteur fondamental d’une recherche qui n’a jamais cessé et qui se poursuit de nos jours dans une île au grand nord de l’Europe. Je ne dévoilerai pas la chute, ce qui ferait perdre tout son intérêt au roman, mais ne peut manquer de souligner que la revue Planète participe à l’énigme, par l’intermédiaire d’un numéro mystérieux rapidement retiré de la circulation !
Bravo !
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