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Il faut revenir aux grands classiques, et Carmilla de Joseph Sheridan Le Fanu (Dublin, 1871, nombreuses éditions en français) en fait d’autant plus partie que Bram Stoker lui rendra hommage sous forme de clin d’œil dans L’Invité de Dracula . Un mini roman sous forme de vase clos dans un château en Styrie dans lequel résident le père et sa fille, Laura. Et leur vie, à la fois paisible et monotone, est perturbée par l’arrivée d’un étrange attelage avec une mystérieuse Dame qui leur laisse sa propre fille en résidence pour une courte durée. Carmilla, puisque c’est son nom, noue une relation plus qu’amicale avec la jeune châtelaine, la tendresse qu’elle lui manifeste flirtant bien souvent avec les charmes de Lesbos. La région est vite secouée par d’étranges décès, de jeunes paysannes succombant de faiblesse alors que le médecin du village découvre d’étranges piqûres au cou des victimes. Et c’est au tour de Laura de sombrer dans cette léthargie qui semble appeler la mort. Un ami du châtelain, dont la fille a elle aussi été la proie de ces mystérieuses attaques, permettra de mettre fin à ce lancinant sortilège. Il reconnaîtra en Carmilla Millarca, la propre amie de sa fille. Et les investigations entreprises les amèneront dans le cimetière du château de Karnstein, afin de mettre un terme aux prédations de la comtesse de Haute Styrie, vampire de son état, on l’aura compris.Un ouvrage délicieusement écrit qui ouvre la porte au vampirisme en littérature.
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