mercredi 31 août 2011
CHRONIQUES BALNORENNAISES (9)
Rennes-les-Bains. Le 6e Raid salé a lieu ce samedi
Le samedi 3 septembre prochain, la commune de Rennes-les-Bains organise en partenariat avec l'association Salicorne une course pédestre en individuel, sur chemins et sentiers, entre Rennes-les-Bains et Sougraigne. Le départ est fixé au niveau de la place des Deux-Rennes à 10 heures. L'accueil et la remise des dossards s'effectueront de 8heures à 9 h 45 sur le podium de la place à Rennes-les-Bains.
Le circuit, d'une longueur de 13,5 km et d'un dénivelé total positif de 480 m, emmènera les participants sur les traces des anciens contrebandiers du sel. Ils traverseront successivement le village de Rennes-les-Bains, puis celui de Sougraigne, le hameau des Cloutets, celui de Montferrand pour revenir enfin à Rennes-les-Bains.
La commune de Rennes-les-Bains organise et sponsorise cet événement. Les Thermes de Rennes-les-Bains et le conseil général de l'Aude sont aussi partenaires de la manifestation. Lors de l'inscription, un tee-shirt ainsi qu'une entrée à la piscine d'eau thermale seront offerts à chaque coureur.
La remise des prix suivie d'un apéritif clôturera cette épreuve sportive qui est devenue un rendez-vous incontournable des coureurs « tout terrain » et inscrite au calendrier des courses hors stade du département de l'Aude.
Renseignements et inscriptions au service animation de la mairie de Rennes-les-Bains, tél. 04 68 69 82 94, du lundi au vendredi de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 17 heures. Site internet : www.renneslesbains.org, rubrique sports.
LUC FARIN-GELIS DANS LA PRESSE
Le trésor de Rennes-le-Château enfin démythifié ? C'est en tout cas l'objectif que s'est donné Luc Farin-Gélis en écrivant un livre dont le titre annonce déjà la couleur : "Le trésor de Rennes-le-Château ou mystères, mensonges, calembredaines et billevesées sur l'histoire d'un curé".
Il l'a dédicacé dernièrement devant l'entrée de la Maison de la presse, à Limoux, non sans attirer la curiosité des passants. "Ce n'est pas un ouvrage de plus sur la légende du trésor mais l'inverse : je démontre et démonte les mensonges", déclarait-il aux curieux qui s'arrêtaient un instant. Originaire de l'Eure, Luc Farin-Gélis est un représentant de commerce à la retraite passionné d'histoire, et notamment par celle de Rennes, de son abbé Saunière, du trésor et de tout le toutim.
"Au début j'y ai cru, j'ai même lu les livres relatifs à cette légende et puis un jour, en 2000, j'ai quand même voulu vérifier." Alors vint le temps des illusions perdues : "Je me suis rendu compte que les codes secrets et autres signes rosicruciens ou franc-maçonniques étaient simplement des bidouillages d'affabulateurs". Entre autres...
Autre exemple, le fameux "N" inversé (dans l'inscription "INRI" placée au-dessus de la croix) et qui fit gamberger moult chercheurs aux théories alambiquées. L'explication ? Prosaïque : "Au XIXe siècle, beaucoup de graveurs étaient illettrés..."
Sans parler du chemin de croix inversé de l'église de Rennes : lui aussi a fait couler beaucoup d'encre ésotérique : "Des chemins de croix inversés, il y en a dans bien d'autres villes en France". Et si le diable de l'église rennaise a les doigts de la main en forme de cercle, ce n'est pas pour indiquer une source "mais tout simplement parce que la fourche qu'il tenait a disparu".
Son livre de 346 pages est un tir d'artillerie dévastateur. Il est le résultat de huit années de recherches passées sur le terrain (il a beaucoup crapahuté autour de Rennes !), d'études dans les archives départementales de l'Aude et à la bibliothèque de Carcassonne, d'interviews d'autochtones. "Je sais que je ne convaincrai jamais ceux qui ont besoin de rêver, de fantasmer", confie Luc Farin-Gélis. Mais lui, il en avait marre qu'on lui mente.
Auteurs iconoclastes
L'affaire du trésor de Rennes-le-Château s'inscrit dans le tourbillon de ces pseudo-énigmes nimbant la Haute-Vallée d'une ambiance de mystère kitsch. Entre le "Trésor des Wisigoths", près de Sougraigne, et le village de Bugarach épargné par la fin du monde, et dont le Pic abriterait une base extraterrestre, les lecteurs, tout au long de l'été à travers nos colonnes, ont pu découvrir l'épaisseur que peut atteindre l'irrationnel. Mais de nouveaux auteurs iconoclastes tentent de démythifier ces légendes. Luc Farin-Gélis en fait partie (notre article ci-contre) ; André Galaup prépare également un ouvrage.
mardi 30 août 2011
GIACOMETTI ET RAVENNE A L'HONNEUR
L'association "l'Œil du Sphinx" organise sa seconde journée du "Livre et de l'étrange", dans la capitale de tous les mystères, en partenariat avec la mairie, les librairies "Atelier empreinte", "Mutus-liber" et les associations locales.
Des conférences, durant toute la journée du samedi 3 septembre, se tiendront dans la salle municipale la Capitelle. Elles seront animées par le journaliste écrivain Jocelin Morrison.
Sont conviés
Claude Arz (écrivain) "la France Mystérieuse" ; Daniel Castille (écrivain) "la Sorcellerie" ; Philippe Ward (écrivain - éditeur) "la Science-fiction" ; Rémy Lechevalier (chercheur) "les Apparitions mariales" ; Christian Doumergue (écrivain) "le Mystère de Rennes-le-Château".
Invités d'honneur
Eric Giacometti et Jacques Ravenne pour "l'Action maçonnique". Ils ont notamment publié "Apocalypse", roman à succès qui se passe à Rennes-le Château.
Autour du livre
Parallèlement aux conférences, se dérouleront dans le village, diverses manifestations autour du livre avec des dédicaces des auteurs invités, sous l'égide de la librairie "Atelier empreinte" et d'autres tels que Germain Blanc-Delmas, Régine Brzec-Colonges, Antoine et Marcel Captier, Carfit, Luc Farin-Gélis, Marik Guillon, Thomas Gottin, Henry Lincoln, Yves et Marie-Christine Lignon, Bernard Mirande, Jaap Rameijer, Paul Rouelle, André Salaün, Jean-Jacques Soulié, Jean-Yves Tournié, Val Vigeyard.
Il y aura aussi des stands de petits éditeurs comme "Rivière Blanche", d'associa- tions comme "Terre de Rhedae", des librairies et bouquinistes ainsi que divers ateliers de calligraphie et de fabrication de papier.
La manifestation débutera à partir de 10 h.
Possibilité de restauration sur place.
SAINT JEAN ET LES CATHARES
MONTRÉAL
Aujourd'hui, un monument situé à l'embranchement de la route d'Arzens, en venant du village, signale que sur ce champ a eu lieu le miracle dit des "épis sanglants". Cet épisode est connu par la relation qu'en fit Pierre des Vaux de Sernay en 1207. "Deux moines qui venaient de Béziers à pied rencontrèrent dans les environs de Carcassonne des hérétiques qui faisaient la moisson le jour de la nativité de St Jean qui n'était pas pour eux un prophète mais une créature du diable. Au moment où ils soutenaient ces propos ils virent que les gerbes qu'ils tenaient, et de leurs mains coulaient du sang."
Cet épisode est extrêmement intéressant pour bien comprendre, en ce début de XIIIe siècle, la profonde influence de la religion orientale, qu'on nommera par la suite "catharisme", dans l'Aude sur les mentalités religieuses. En effet, le jour de la Saint Jean-Baptiste est pour les chrétiens un jour férié puisque Jean-Baptiste a baptisé le Christ. Par contre pour ces gnostiques Jean-Baptiste est un être "malignissimum", c'est-à-dire l'incarnation même du mal pour la raison qu'il a souillé le Christ par la matière. Et cette matière est le royaume du dieu du Mal par opposition au dieu du Bien. Pour cette raison, il n'est donc pas question d'observer un jour de fête pour l'anniversaire de sa naissance. Il est fort probable que quand ces deux moines font reproche aux moissonneurs de travailler le jour de la Saint Jean-Baptiste, ils sont vertement reçus. Le miracle des Épis sanglants est rapporté comme preuve de l'orthodoxie de la Foi par Pierre des Vaux de Sernay, c'est le moins à quoi on puisse s'attendre dans le contexte historique. Comme les Cathares sont donnés pour être des "johannistes", certains historiens se sont emmêlés les pinceaux avec St Jean l'Évangéliste, "l'Aigle de Patmos", l'auteur de l'Apocalypse qui, en effet, est vénéré par les gnostiques cathares. Tout ça est assez compliqué.
Ce champ et ce monument étaient, jusqu'au début du XXe siècle, la propriété d'un ecclésiastique de Prouilhe et, qu'à la suite d'un viager, il devint la propriété de la famille d'un ancien maire de Montréal tout en restant sur la commune d'Arzens.
Ce monument est le vestige d'une chapelle qui a été ruinée à la fin de l'Ancien Régime.
La stèle de Saint Dominique et le miracle des épis sanglants.
LES TEMPLIERS D'ARAGNOUET
Aragnouet. Le sacre de la chapelle des Templiers
Une centaine de personnes, officiels, locaux et estivants, s'étaient déplacées pour assister au dévoilement de la plaque attestant l'inscription de la chapelle des Templiers sur la liste du patrimoine mondial dans la catégorie des biens des « chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France ». C'est une reconnaissance de la valeur universelle de ce monument qui devient ainsi la propriété de l'humanité entière ! Cette distinction est un important vecteur de communication tant sur le plan touristique que culturel et éducatif.
Mais cette reconnaissance engage aussi les collectivités territoriales à garantir le maintien de ce bien, ce qui fut confirmé par les représentants officiels, notamment M. Ricard pour le conseil général et Mme Artigalas, présidente de la commission tourisme du conseil régional. Les présences d'Antonnio Escalona, maire de Bielsa, et de Patrick Personna, directeur du consortium, ont mis en exergue le caractère transfrontalier de cette chapelle. Le représentant de la fédération de la randonnée pédestre en profita pour annoncer officiellement la création d'un nouveau GR transfrontalier passant par la chapelle, Barroude pour redescendre sur Parzan en Espagne. Jean Mounicq, maire d'Aragnouet, insista lui aussi sur l'importance des relations transfrontalières pour l'avenir de sa commune.
Il évoqua tout d'abord l'histoire du développement de ces relations économiques qui permirent la survie des populations de chaque côté de la frontière, puis le développement de l'industrie avec la construction des barrages, des centrales hydroélectriques et l'exploitation des mines, enfin l'importance actuelle des stations de sports d'hiver dont 75 % des actifs jusqu'à Arreau en retirent des revenus. Il conclut en réaffirmant son attachement au patrimoine culturel et naturel de sa commune tout en protégeant la vie économique de ses administrés. Le projet de la liaison de Piau avec l'Espagne était ainsi évoqué : « Nous nous devons de trouver un équilibre entre environnement et économie ». Cette inauguration se poursuivit avec une visite commentée, fort appréciée du Pays d'art et d'histoire et le dévoilement de la plaque par les enfants arborant fièrement leur costume traditionnel.
SALVAGNAC SE PREPARE
Salvagnac. Le Salon du livre se prépare
Créé en 2010 par l'association culturelle du Pays Salvagnacois avec le concours de Michel Grossin, libraire à Gaillac, le salon du livre de Salvagnac présentera sa deuxième édition le dimanche 11 septembre à partir de 10 heures du matin. Celle-ci se tiendra, comme l'an passé, sur la base de loisirs des Sourigous, en bordure de la RD999 entre Gaillac et Montauban. Les organisateurs invitent auteurs et écrivains à se joindre à l'événement en s'inscrivant le plus tôt possible avant la manifestation. L'action est soutenue par le Conseil Général du Tarn, la communauté de Communes du pays Salvagnacois et la Municipalité de Salvagnac. Les auteurs seront installés, comme l'an dernier, sous des tonnelles disposées entre les deux guinguettes, l'ancienne et la nouvelle au bord du lac. Des œuvres non littéraires d'auteurs présents seront aussi présentées sous les tonnelles : les tableaux de Claudine Pierrot, les illustrations de Julie Eugène, des photographies de Christian Serres et les sculptures de Gilléric Leininger. De 10 heures à 12 heures, quatre ateliers seront proposés : un atelier d'écriture pour adultes mené par Anna Fisher, auteure présente sur le salon, un atelier de poésie proposé par Marie Claire Carmes, un atelier «illustration jeunesse» par Julie Eugène et enfin un atelier de fabrication d'un livret de comptines par ordinateur animé par Nathalie Izaure. A 15 heures, une conférence sur l'énigme de Rennes le Château sera présentée par Philippe Marlin, libraire de la ville, et à 16 heures, Yves Lignon animera une table ronde sur le thème du domaine paranormal : «les maisons hantées». Suivant le déroulement de la journée, Claude Mamier proposera un conte et Vanessa Archambaud une chanson. En fin de journée le jury du concours de nouvelles se prononcera sur les œuvres qui lui ont été présentées.
L'inscription aux quatre ateliers est gratuite.
Pour participer activement à la journée : inscriptions avant le salon soit directement à la bibliothèque de Salvagnac, (mercredi ou dimanche de 10h à 12h), soit par mail au : afeix@orange.fr, ou par téléphone : Annie Feix au 05.63.33.78.99, Colette Déleris au 05.63.40.58.36.
SAMEDI A RENNES-LE-CHATEAU
Rennes-le-Château Seconde édition de la journée du 'Livre et de l'étrange'
L'association "l'Œil du Sphinx" organise sa seconde journée du "Livre et de l'étrange", dans la capitale de tous les mystères, en partenariat avec la mairie, les librairies "Atelier empreinte", "Mutus-liber" et les associations locales.
Des conférences, durant toute la journée du samedi 3 septembre, se tiendront dans la salle municipale la Capitelle. Elles seront animées par le journaliste écrivain Jocelin Morrison.
Claude Arz (écrivain) "la France Mystérieuse" ; Daniel Castille (écrivain) "la Sorcellerie" ; Philippe Ward (écrivain - éditeur) "la Science-fiction" ; Rémy Lechevalier (chercheur) "les Apparitions mariales" ; Christian Doumergue (écrivain) "le Mystère de Rennes-le-Château".
Eric Giacometti et Jacques Ravenne pour "l'Action maçonnique". Ils ont notamment publié "Apocalypse", roman à succès qui se passe à Rennes-le Château.
Parallèlement aux conférences, se dérouleront dans le village, diverses manifestations autour du livre avec des dédicaces des auteurs invités, sous l'égide de la librairie "Atelier empreinte" et d'autres tels que Germain Blanc-Delmas, Régine Brzec-Colonges, Antoine et Marcel Captier, Carfit, Luc Farin-Gélis, Marik Guillon, Thomas Gottin, Henry Lincoln, Yves et Marie-Christine Lignon, Bernard Mirande, Jaap Rameijer, Paul Rouelle, André Salaün, Jean-Jacques Soulié, Jean-Yves Tournié, Val Vineyard.
Il y aura aussi des stands de petits éditeurs comme "Rivière Blanche", d'associa- tions comme "Terre de Rhedae", des librairies et bouquinistes ainsi que divers ateliers de calligraphie et de fabrication de papier.
La manifestation débutera à partir de 10 h.
Possibilité de restauration sur place.
lundi 29 août 2011
UN VRAI FESTIVAL ZHARBI
La 17ème édition de l'Étrange Festival se tiendra en septembre à Paris
La ville de Paris accueillera prochainement au Forum des Images du 2 au 11 septembre 2011 la 17ème édition de l'Étrange Festival. Éclectique et résolument singulier, voilà maintenant près de deux décennies que ce festival fait entendre sa voix particulière à travers une sélection de films déjantés. Cette sélection hétéroclite englobe aussi bien des western spaghetti, des films de sabre japonais en passant par des films d'épouvante ou de zombies.
Au programme de cette année seront tour à tour proposés au public des films en compétition, des avant-premières, des ciné-concerts, des cartes blanches ou encore des nuits thématiques défendant un cinéma d'auteurs libre et indépendant. L'occasion de se délecter par exemple d'une nuit "Grindhouse", genre remis au goût du jour par le tandem Tarentino-Rodriguez. Ou encore d'une nuit "Sushi Typhoon" dédiée aux productions nippones les plus folles en compagnie de Yoshihiro Nishimura (Tokyo Gore Police) et de Yumiko Hara. Avec le programme de la 17ème édition de l'Étrange Festival, cette année encore les amateurs d'horreur et d'ovnis cinématographiques seront pour ainsi dire totalement comblés!
LE BUGARACH PERD SON SOUFFLE
BUGARACH
Dans l'histoire de l'humanité, il y aurait eu 182 prédictions annonçant la fin du monde. Celle qui la prévoit le 21 décembre 2012 est donc la 183e. Mais les hommes ayant la mémoire courte, ils ne souviennent pas des 182 précédentes.
Et beaucoup vont se réfugier dans des théories à "quat'sous" expliquant le crash final. Car elles pullulent. En pianotant "Bugarach" sur internet, on découvre ainsi des thèmes revigorants : "Recentrage et ressourcement" ; "fêter la fin de la 9e onde, apogée de notre cycle" ; "stage de développement personnel" ; "conscience du cristal niveau 1" ; "l'arbre gynécologique au féminin sacré (code d'Isis)"…
Dans le même ordre d'idée, mais dans le genre science-fiction, on trouve aussi la théorie de la base spatiale installée sous le pic dominant le village, et qui serait habitée par "des hommes venant d'Orion ayant un aspect humain" (entendu dans une vidéo). Si ces envolées imaginaires rassurent ceux qui claquent des dents à l'idée de mourir quatre jours avant Noël, elles n'en sont pas moins surveillées par la Mivilude (Mission Interministérielle de Vigilance et de Lutte contre les Dérives sectaires).
"Les groupes libertaires prônant la vie en commun, voire une forme de communisme tel le 'phalanstère de Godin', ne sont pas à craindre, nuance Olivier Tainturier, le sous-préfet, même si nous restons prudents, bien sûr. En fait, une secte est repérable à partir d'un faisceau d'indices : sa dimension spirituelle, son leader charismatique, enfermement moral, physique…".
Le phénomène attire en tout cas les journalistes du monde entier. "Rémy Lainé, un reporter d'Arte est même venu passer une journée pour s'imprégner de l'ambiance. Il reviendra en septembre avec une équipe afin de tourner un documentaire d'une durée d'une heure, confie Jean-Pierre Delord, le maire de Bugarach, l'équipe d'Arte devrait rester un mois. Jusqu'à maintenant, ceux qui sont restés le plus longtemps sont des Italiens. Et puis on a eu CNN !".
Oui, mais : l'augmentation du nombre de touristes, à laquelle on aurait pu s'attendre cet été, n'a pas eu lieu : "Il y a eu un peu plus de monde que d'habitude mais pas d'affluence notable. Des gens sont venus, curieux de voir le village. Je me demande si le 21 décembre 2012, on subira une ruée ? Je ne le crois plus vraiment. Et puis en hiver, la période ne s'y prête pas car il fait trop froid". J.-P. Delord a-t-il raison d'ironiser ? Un illuminé peut tout braver pour sauver sa vie et ressourcer ses cellules en énergies lumineusesdimanche 28 août 2011
RABBI POUCINET
PETANQUE ET POULET BICYCLETTE
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SOIREE SPECIAL SOUGRAIGNE
jeudi 25 août 2011
AU TOMBEAU DES SEIGNEURS
Le Conseil Municipal de Rennes-le-Château a officiellement mandaté, le 24 août, Paul Saussez, pour monter un dossier demandant à la DRAC l'autorisation de faire des fouilles dans l'église du village.
Une autre équipe à été autorisée à faire des fouilles dans la région du Carla à la recherche de vestiges visigothiques.
Deux bonnes nouvelles qui permettront certainement de remettre la recherche castelrennaise sur le bon chemin.........
RETOUR A MONTSEGUR
Montségur. Un château, une histoire
Le château, perché sur une crête calcaire à quelque 1 207 mètres d'altitude, surplombe le pays d'Olmes. Il offre alors une vue imprenable mais que le visiteur n'apercevra qu'après avoir gravi le flanc de la montagne : trente minutes de marche pour un dénivelé de 200 mètres. Une balade escarpée mais qui vaut le coup d'être réalisée (prévoir de l'eau et de bonnes chaussures). Arrivé en haut, on oublie la marche et l'on ne peut que contempler le village de Montségur en contrebas, la ville de Lavelanet dont on aperçoit encore les cheminées des anciennes usines de textile, et plus loin, la cité de Mirepoix.
Au-delà des paysages, c'est tout un pan de l'histoire ariégeoise que le visiteur pourra découvrir grâce à la visite proposée par un guide-conférencier. On trouve des traces d'occupation du site depuis le temps de la préhistoire. Mais l'épisode le plus célèbre, que la mémoire collective a retenu, reste cependant le terrible massacre de Montségur du 16 mars 1244 où plus de 200 cathares, refusant d'abjurer leur foi, furent brûlés sur un bûcher. Cette date, qui marque la fin politique du catharisme, vous sera relatée de façon passionnante. L'occasion de comprendre comment Montségur, qui fut assiégé pendant 8 mois, tomba finalement aux mains des croisés grâce au concours de quinze montagnards de la vallée. Aujourd'hui, hormis le castrum, il ne reste que peu des vestiges du château qui servit de refuge à plus de 800 personnes. Aux visiteurs, au travers du récit du siège du « pog », d'imaginer et de partir à la découverte d'une histoire souvent entourée de mysticisme.
Visites commentées tous les jours à 11 heures, 14 heures, 15 heures, et 16 h 30. Tarifs : 4,50 € pour les adultes, 2 € pour les enfants de 8 à 15 ans, gratuit pour les moins de 8 ans.
Après le château les visiteurs pourront faire une escale au musée archéologique au village de Montségur.
LA FETE DE L'APOCALYPSE
Buffoli : la transe de l'escargot
Ladern-sur-Lauquet
Si la montagne de Bugarach demeure le seul havre appelé à échapper à la destruction de la prochaine fin du monde annoncée, le buffoli de Ladern-sur-Lauquet reste la capitale du rire et de la bonne humeur, l'une des rares manifestations de l'été en tout cas où l'on ne s'amuse pas idiot. Digression carnavalesque au cœur de l'été, le rendez-vous d'août a une nouvelle fois rassemblé un public considérable dès l'après-midi de mardi, autour du thème de la fin du monde précisément, illustrée par une superbe revue de troupes et de toutes les catégories de barjots qui se bousculent sur le sentier de la mystification. Le tour de l'âne a précédé comme d'habitude la danse de l'escargot, interminable et lancinante où les participants en chemise de nuit tournent sans discontinuer au son d'une musique répétitive et cathartique, sous les rafales de confettis soufflées par un engin agricole aménagé à cet effet. Un régal !
mardi 23 août 2011
lundi 22 août 2011
LADERN, BIENVENUE AU CLUB
LADERN- SUR-LAUQUET
Des bruits insolites circulent depuis quelque temps dans la petite localité.
Le maire s'en est ému, compte tenu des nombreux courriers reçus depuis quelque temps pour l'achat de terres et d'immeubles dans le village.
Il se murmure en effet qu'une montagne proche de Ladern serait, comme le Pic de Bugarach, protégée des événements cataclysmiques qui se profilent à l'horizon de 2012.
Un certain émoi transparaît parmi la population.
C'est pourquoi le premier magistrat compte mettre un terme rapidement à toutes ces spéculations.
Il invite la population à se rendre le mardi 23 août en fin d'après-midi, à l'Espace Gombault, afin d'ouvrir le débat.
dimanche 21 août 2011
UNE COLLINE INSOLITE ?
L’énigmatique curé de Rennes-le-Château
En 1885, le jeune curé Béranger Saunière arrive dans le village perdu de l’Aude, Rennes-le-Château, avec pour objectif de revivifier la foi de ses trois cents paroissiens. Ce n’est pas une sinécure, le climat est rude en hiver, l’église tombe en ruine. Mais ce solide gaillard, au regard noir et déterminé, prend sa mission à cœur et fait revenir les bonnes âmes dans la maison de Dieu.
Il devient presque le seigneur du village
Il reconstruit l’église consacrée à Marie-Madeleine de fond en comble, fait bâtir une villa, une tour, dénommée Magdala (encore une référence à Marie-Madeleine), aménage un somptueux jardin dans lequel il donnera des fêtes extraordinaires. Il devient presque le seigneur du village et n’hésite pas à tenir des prêches enflammés du haut de sa chaire contre la République.
Mais le vent va tourner pour l’abbé, à qui l’on prête une liaison avec sa servante. Intrigué par le faste soudain déployé par ce bien curieux curé, son supérieur, l’évêque de Carcassonne, lance une enquête sur l’origine des fonds. Obligé de se justifier, Saunière envoie des bribes de relevés de comptes pour 190 000 francs or de l’époque (environ 1M€). Très vite, l’évêché suspecte un trafic de messes à grande échelle. Un procès est ouvert, Saunière sera condamné en 1911 mais il bénéficiera de l’appui du Vatican et n’écopera que de périodes de suspension temporaire. Il mourra en 1917 en léguant son domaine à sa servante.
Jusqu’à sa mort, Marie Dénarnaud cultivera le mystère sur l’origine de la fortune de son protecteur, se contentant de lâcher qu’un trésor restait encore caché sous le village. De nos jours, la commune de Rennes-le-Château, entretient le mystère du curé avec soin. Les touristes peuvent visiter la villa Bethania et la tour Magdala, restaurée par la mairie en raison d’un effondrement causé par les coups de pioche des chercheurs de trésor. Un petit musée permet de découvrir toute l’histoire de cet énigmatique Don Camillo audois et un Salon du livre de l’étrange, organisé le 3 septembre accueillera tous les amateurs de mystères.
BUGARACH, L'INDIGESTION
Miviludes, l'arnaque Bugarach...
Lors de la remise de son rapport 2010, le Président de la Miviludes Georges Fenech n'a eu de cesse de surfer sur le "phénomène Bugarach" en en faisant un problème national, et décrivant un village infesté par les "sectes" et prédisposé au suicide collectif pour décembre 2012. Georges Fenech a même été jusqu'à louer un hélicoptère sur les deniers publics pour survoler le pic de Bugarach (pourquoi ?, qu'espérait-il trouver ?, seul les extra terrestres le savent...).
Pourtant, dans le Point du 11 août, un article fort intéressant est paru (p 54), démontrant qu'en fait il ne se passe rien à Bugarach et que la Miviludes a juste profité d'un engouement médiatique basé sur le néant pour faire parler d'elle.
Extraits du Point :
"Au fait, que se passe-t-il (à Bugarach) ? En ce début d'été 2011, franchement rien. Mais alors, rien de rien, et c'est bien le plus fascinant de l'affaire. Le soir, les petites rues de Bugarach sont désertes à faire peur. Le jour, elles sont à peine plus animées. On note une reporter, comme il se doit, qui y promène sa caméra et à la mairie un joli mariage, tout à fait ordinaire, où l'on s'invite, d'ailleurs sans provoquer démoi : tout le monde, à Bugarach, est habitué à ces journlaistes de pasage qui décrivent ensuite un village que personne ici ne reconnaitra. "Ils ne trouvent rien, alors ils inventent", s'emporte un invité."
(...)
""A force de lire dans les journaux qu'il se passe des choses anormales, tout le monde se méfie de tout le monde", regrette ce résident, qui, par goût et depuis toujours, aime s'habiller en blanc et surprend maintenant des regards en biais. "Et puis, on sait que les renseignements généraux nous surveillent, c'est très désagréable". Psychose, amalgames..."
(...)
Une élue s'indigne
"Récemment convoquée à une réunion spéciale "fin du monde", la maire de Cubières, Sylvie Romieu, est furax. "Ces messieurs de la Miviludes débarquent, montrent du doigt nos yourtes sans rien connaitre du projet, et puis les journaux confondent tout"..."
Comment tout a commencé
"En novembre 2010, un habitant signale au maire la présence sur le net d'un ou deux sites tordus qui évoquent un calendrier maya, une apocalypse prévue pour le 21 décembre, et la possibilité de se réfugier sur le pic, qui serait miraculueusement préservé de la catastrophe. Jean-Pierre Delord, le maire, aborde la chose, sans la prendre au sérieux, lors du conseil municipal. Un conseiller rapporte l'histoire à un journaliste de l'indépendant de Perpignan, lequel fait sur cette invasion programmée un reportage marrant, "mais très, très exagéré" reconnait aujourd'hui le maire. "J'aurais dü tout de suite recadrer", dit-il. Trop tard."
(...)
Il y a quinze ans, les envoyés spéciaux auraient trouvé les mêmes gugusses. Mais à partir de rien, la sauce monte, et le dossier médiatique prend une telle ampleur que les autorités s'en mêlent."
Ah ! rumeur, quand tu nous tiens...