11190 – La Claranda (1 route d’Arques, 11190 Serres, tél 04 68 74 38 05, www.laclaranda.eu). Un endroit tout à
fait sympathique dans ce charmant village de Serres. Formule « café culturel »
avec de nombreuses animations le samedi soir. Mais c’est aussi un bistrot
convivial où vous pourrez déguster le plat du jour, toujours savoureux, une assiette de hors d’œuvres variés ou une
belle entrecôte.
jeudi 31 octobre 2013
LE BUGARACH S'ENNUIE
Limoux. Bugarach cherche un nouveau souffle touristique
anniversaire
C’est sur Bugarach en décembre 2013 ne ressemblera pas à Bugarach 2012, la fin du monde est passée et n’a pas vraiment laissé de traces dans les mémoires. Une minute médiatique qui n’a pas marqué le tourisme local. Pour rebondir certains ont pensé à un anniversaire plus proche des réalités et richesses naturelles et un peu surnaturel quand même. Le Relais de Bugarach au 22 Route des Corbières organise pour les amoureux du genre un petit «remember» ou souvenir, en invitant les curieux à comprendre cet emballement dans le cadre de journée beaucoup plus tranquilles, pour un anniversaire les 21 et 22 décembre, et à venir découvrir Bugarach dans le calme sur différents sites et thèmes : des randonnées botaniques, spéléologie, kayak, rafting, équitation, VTT, survol du pic, visites guidées chez des producteurs bio, dégustations, histoire locale, mystères et énigmes, le phénomène 21.12.12 passé à la loupe. Les organisateurs promettent de remonter le fil de la genèse de cette histoire médiatique parti d’une rumeur sur internet et les impacts de ce cas d’école dans le cadre de conférences et deprojections. Une légende serait-elle en train de naître ?AU PAYS DE DRACULA
Publié le 30 octobre 2013 à 09h19 | Mis à jour le 30 octobre 2013 à 09h19
Transylvanie: au pays de Dracula
(Bran, Roumanie) Les vampires ont la cote. Des séries comme Twilight ou True Blood
remportent un succès planétaire en remettant au goût du jour ces êtres
qui ont effrayé des générations de lecteurs et de cinéphiles. Pas
étonnant que lorsque vient le temps des vacances, des hordes d'amateurs
d'épouvante s'enfoncent dans les sombres forêts de Transylvanie pour un
pèlerinage vers l'antre du plus célèbre de tous les vampires: le comte
Dracula. Un voyage tout à fait indiqué à l'approche de l'Halloween.
La
route, étroite, sinueuse, n'en finit plus de grimper dans les
montagnes. Il faut avoir le coeur solide pour supporter l'interminable
enchaînement de virages serrés à flanc de falaise.
Dans l'obscurité, les phares de la voiture éclairent furtivement de modestes fermettes, avant de se perdre dans la forêt transylvanienne. Puis, au détour d'un virage, la silhouette lugubre d'un château se détache dans la brume, perchée sur un rocher de 60 m. Lorsqu'un loup lâche un long hurlement au loin, on pourrait croire qu'il n'existe pas d'endroit plus sinistre.
L'effet est tellement saisissant que les amateurs de frissons prendront bien soin de ne pas le gâcher en arrivant bêtement à Bran de jour. Ici, c'est de nuit que le voyageur peut s'imprégner pleinement de l'ambiance. Oui, au risque de se répéter: les loups hurlent vraiment à la lune, dans la montagne.
Le petit village de 5000 habitants est non seulement le plus gros centre
touristique de sa région, la Transylvanie, mais aussi de toute la
Roumanie. Près de un demi-million de visiteurs s'y rendent chaque année.
À l'Halloween, les places deviennent rares pour ceux qui veulent
assister à la fête haute en couleur organisée sur l'emplacement du
château.
Facile de comprendre pourquoi c'est ici que l'auteur irlandais Bram Stoker a situé l'action de son roman culte Dracula, qui fut pendant longtemps le livre le plus vendu au monde. Stoker n'avait jamais mis les pieds en Roumanie, mais il a fait beaucoup de recherches pour trouver un château approprié à son personnage principal, au tournant du XXe siècle.
Il s'est inspiré des légendes des vampires et autres variantes de morts-vivants, très ancrées dans les coutumes de la région. Et il a utilisé l'identité d'un vrai héros local: Vlad l'Empaleur, aussi appelé Vlad III Dracula, un noble célèbre pour avoir repoussé l'envahisseur ottoman de façon particulièrement sanguinaire.
Vlad n'a jamais habité le château de Bran. Mais dans son roman, Stoker imagine qu'il s'y est caché pendant des centaines d'années après sa mort, une fois devenu un vampire.
Le château de Bran s'est retrouvé lié pour toujours à ce récit. À l'intérieur, l'histoire réelle des lieux, celle du roman et celle du véritable Dracula sont retracées clairement avec des inscriptions en anglais.
Dans l'obscurité, les phares de la voiture éclairent furtivement de modestes fermettes, avant de se perdre dans la forêt transylvanienne. Puis, au détour d'un virage, la silhouette lugubre d'un château se détache dans la brume, perchée sur un rocher de 60 m. Lorsqu'un loup lâche un long hurlement au loin, on pourrait croire qu'il n'existe pas d'endroit plus sinistre.
L'effet est tellement saisissant que les amateurs de frissons prendront bien soin de ne pas le gâcher en arrivant bêtement à Bran de jour. Ici, c'est de nuit que le voyageur peut s'imprégner pleinement de l'ambiance. Oui, au risque de se répéter: les loups hurlent vraiment à la lune, dans la montagne.
Facile de comprendre pourquoi c'est ici que l'auteur irlandais Bram Stoker a situé l'action de son roman culte Dracula, qui fut pendant longtemps le livre le plus vendu au monde. Stoker n'avait jamais mis les pieds en Roumanie, mais il a fait beaucoup de recherches pour trouver un château approprié à son personnage principal, au tournant du XXe siècle.
Il s'est inspiré des légendes des vampires et autres variantes de morts-vivants, très ancrées dans les coutumes de la région. Et il a utilisé l'identité d'un vrai héros local: Vlad l'Empaleur, aussi appelé Vlad III Dracula, un noble célèbre pour avoir repoussé l'envahisseur ottoman de façon particulièrement sanguinaire.
Vlad n'a jamais habité le château de Bran. Mais dans son roman, Stoker imagine qu'il s'y est caché pendant des centaines d'années après sa mort, une fois devenu un vampire.
Le château de Bran s'est retrouvé lié pour toujours à ce récit. À l'intérieur, l'histoire réelle des lieux, celle du roman et celle du véritable Dracula sont retracées clairement avec des inscriptions en anglais.
Dans les dédales du château
Sur quatre étages, à travers une soixantaine de pièces, les visiteurs peuvent explorer à leur rythme l'impressionnante construction. Le craquement des planchers de bois massif, les vieilles armures et les chandeliers envoûtent le visiteur. Tellement que certains seront incapables de ne pas regarder par-dessus leur épaule, au détour d'un des froids escaliers de pierres, histoire de s'assurer qu'aucun vampire ne suit leurs traces.
Les passages secrets dissimulés dans les murs, qui permettent de passer discrètement d'une pièce ou d'un étage à l'autre, constituent un des points forts de la visite. Dans le roman, Dracula les utilisait pour s'introduire furtivement chez ses invités et sucer leur sang. Les guides touristiques qui font visiter les lieux aujourd'hui précisent que le tout se faisait "proprement" et "poliment", pendant que les victimes dormaient. Rien à voir avec les films américains où le sang gicle partout.
Une chambre de torture est accessible aux touristes pour un léger supplément, mais seuls les amateurs d'horreurs sanguinolentes les plus endurcis y trouveront leur compte. Les reliques sont impressionnantes et très bien conservées. Mais l'abondance des instruments imaginés par des esprits tordus et les illustrations des techniques barbares utilisées pour infliger des souffrances au Moyen-Âge risquent de troubler sérieusement les coeurs plus sensibles. Les amateurs du genre semblent malgré tout nombreux à en ressortir ravis.
Du haut du château, la vue sur le paysage est à couper le souffle: sur les sommets enneigés des Carpates tout autour, sur les paysans qui s'activent dans les champs, sur les coquettes maisons traditionnelles de campagne. Idéal pour saisir d'un coup d'oeil la géographie des lieux et planifier une expédition en forêt, un après-midi de ski ou une excursion à vélo dans les villages avoisinants.
En quittant le château, il ne reste qu'à flâner dans les nombreuses boutiques de souvenirs et les petits bistrots qui tentent de profiter eux aussi de la mode des vampires. Un petit musée sur la vie des villageois d'antan vaut aussi le détour.
La campagne des environs a conservé beaucoup de son charme rustique et demeure étonnamment épargnée par le développement massif. Pour l'instant. Car la Fédération des employeurs du tourisme et des services de Roumanie prévoit des investissements majeurs dans le coin. Le but est d'attirer une clientèle plus large que les fanatiques des vampires.
«La Transylvanie peut finalement devenir une destination touristique de renommée internationale avec des bénéfices immenses non seulement pour le tourisme de la région, mais pour notre économie en général. La marque "Dracula" existe depuis longtemps, nous devons seulement l'exploiter et l'envelopper adéquatement pour la vendre de façon moderne», précise un communiqué récent de l'organisme.
Sur quatre étages, à travers une soixantaine de pièces, les visiteurs peuvent explorer à leur rythme l'impressionnante construction. Le craquement des planchers de bois massif, les vieilles armures et les chandeliers envoûtent le visiteur. Tellement que certains seront incapables de ne pas regarder par-dessus leur épaule, au détour d'un des froids escaliers de pierres, histoire de s'assurer qu'aucun vampire ne suit leurs traces.
Les passages secrets dissimulés dans les murs, qui permettent de passer discrètement d'une pièce ou d'un étage à l'autre, constituent un des points forts de la visite. Dans le roman, Dracula les utilisait pour s'introduire furtivement chez ses invités et sucer leur sang. Les guides touristiques qui font visiter les lieux aujourd'hui précisent que le tout se faisait "proprement" et "poliment", pendant que les victimes dormaient. Rien à voir avec les films américains où le sang gicle partout.
Une chambre de torture est accessible aux touristes pour un léger supplément, mais seuls les amateurs d'horreurs sanguinolentes les plus endurcis y trouveront leur compte. Les reliques sont impressionnantes et très bien conservées. Mais l'abondance des instruments imaginés par des esprits tordus et les illustrations des techniques barbares utilisées pour infliger des souffrances au Moyen-Âge risquent de troubler sérieusement les coeurs plus sensibles. Les amateurs du genre semblent malgré tout nombreux à en ressortir ravis.
Du haut du château, la vue sur le paysage est à couper le souffle: sur les sommets enneigés des Carpates tout autour, sur les paysans qui s'activent dans les champs, sur les coquettes maisons traditionnelles de campagne. Idéal pour saisir d'un coup d'oeil la géographie des lieux et planifier une expédition en forêt, un après-midi de ski ou une excursion à vélo dans les villages avoisinants.
En quittant le château, il ne reste qu'à flâner dans les nombreuses boutiques de souvenirs et les petits bistrots qui tentent de profiter eux aussi de la mode des vampires. Un petit musée sur la vie des villageois d'antan vaut aussi le détour.
La campagne des environs a conservé beaucoup de son charme rustique et demeure étonnamment épargnée par le développement massif. Pour l'instant. Car la Fédération des employeurs du tourisme et des services de Roumanie prévoit des investissements majeurs dans le coin. Le but est d'attirer une clientèle plus large que les fanatiques des vampires.
«La Transylvanie peut finalement devenir une destination touristique de renommée internationale avec des bénéfices immenses non seulement pour le tourisme de la région, mais pour notre économie en général. La marque "Dracula" existe depuis longtemps, nous devons seulement l'exploiter et l'envelopper adéquatement pour la vendre de façon moderne», précise un communiqué récent de l'organisme.
Le comte Dracula n'a jamais habité ce château, mais l'auteur Bram Stoker a écrit qu'il s'est caché ici pendant des années.
PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE
Amourette canadienne au château
Dès
qu'un Canadien se présente au château de Bran, les guides touristiques
s'agitent. Ils adorent raconter l'histoire d'amour qu'y aurait vécue
leur ancienne reine Marie (1875-1938) avec un Canadien. Une histoire de
romance à l'eau de rose qui peut intéresser ceux qui n'ont que faire du
comte Dracula.
La reine Marie est la plus populaire des souveraines qu'a connues le pays. Elle a habité le château pendant plusieurs années. Des meubles richement ornementés, des instruments de cuisine et des tenues de son époque y sont d'ailleurs exposés aujourd'hui.
Vers la fin de la Première Guerre mondiale, la souveraine aurait entretenu une relation passionnée avec l'attaché militaire des puissances alliées en Roumanie: un Canadien nommé Joe Boyle, spécialiste des missions clandestines en territoire ennemi.
Boyle est devenu un héros en Roumanie pour avoir sauvé 50 notables roumains détenus par des révolutionnaires et pour avoir aidé le pays à obtenir un prêt de 25 millions du gouvernement canadien. Il s'était vu attribuer le titre de «Sauveur de la Roumanie».
Plusieurs spécialistes croient que la reine accueillait son amant au château pour de longs échanges qui n'avaient toutefois rien de très politique. Les passages secrets qui mènent aux chambres auraient prouvé toute leur utilité lors de ces nuits interdites.
À la mort de Boyle, une inconnue en noir venait chaque année au Canada pour fleurir sa tombe. Après la mort de la reine Marie en 1938, la mystérieuse femme n'est plus jamais apparue.
Prix de la visite du château de Bran
(en dollars canadiens)
> Adultes: 8$
> Aînés: 5$
> Étudiants: 3$
> Enfants: 1,50$
Comment s'y rendre?
> En voiture: Bran est à 160 km de la capitale Bucarest. En voiture, par la route nationale DN1, puis le chemin des montagnes DN73, le trajet prend 2h30 min.
> En train: La gare la plus proche du château est à Brasov. Trajet de 3h30 min, au coût de 13$, à partir de Bucarest. Ensuite, des autobus partent aux 30 minutes vers Bran.
> En taxi: De Bucarest, 110$. De Brasov, 25$.
La reine Marie est la plus populaire des souveraines qu'a connues le pays. Elle a habité le château pendant plusieurs années. Des meubles richement ornementés, des instruments de cuisine et des tenues de son époque y sont d'ailleurs exposés aujourd'hui.
Vers la fin de la Première Guerre mondiale, la souveraine aurait entretenu une relation passionnée avec l'attaché militaire des puissances alliées en Roumanie: un Canadien nommé Joe Boyle, spécialiste des missions clandestines en territoire ennemi.
Boyle est devenu un héros en Roumanie pour avoir sauvé 50 notables roumains détenus par des révolutionnaires et pour avoir aidé le pays à obtenir un prêt de 25 millions du gouvernement canadien. Il s'était vu attribuer le titre de «Sauveur de la Roumanie».
Plusieurs spécialistes croient que la reine accueillait son amant au château pour de longs échanges qui n'avaient toutefois rien de très politique. Les passages secrets qui mènent aux chambres auraient prouvé toute leur utilité lors de ces nuits interdites.
À la mort de Boyle, une inconnue en noir venait chaque année au Canada pour fleurir sa tombe. Après la mort de la reine Marie en 1938, la mystérieuse femme n'est plus jamais apparue.
Prix de la visite du château de Bran
(en dollars canadiens)
> Adultes: 8$
> Aînés: 5$
> Étudiants: 3$
> Enfants: 1,50$
Comment s'y rendre?
> En voiture: Bran est à 160 km de la capitale Bucarest. En voiture, par la route nationale DN1, puis le chemin des montagnes DN73, le trajet prend 2h30 min.
> En train: La gare la plus proche du château est à Brasov. Trajet de 3h30 min, au coût de 13$, à partir de Bucarest. Ensuite, des autobus partent aux 30 minutes vers Bran.
> En taxi: De Bucarest, 110$. De Brasov, 25$.
Mitrica Mircea a beaucoup fait parler de lui en 2005 pour avoir ouvert la tombe d'une jeune fille à Marotinul de Sus.
PHOTO OLIVIER PONTBRIAND, LA PRESSE
Des histoires à faire peur d'un bout à l'autre du pays
-Marotinul de Sus, Roumanie
La Transylvanie n'est pas la seule région de Roumanie qui revêt un attrait particulier pour les amateurs de frissons. Le vieux Mitrica Mircea, lui, peut se vanter d'avoir mis le petit village de Marotinul de Sus sur le radar des spécialistes en tout genre du paranormal.
Il ne compte plus le nombre d'étrangers qui sont venus le visiter dans le sud du pays, afin qu'il raconte son histoire. Il s'en fait même un petit commerce.
«Ici, ce ne sont pas des vampires, ce sont des moroïs. Je ne connais rien aux vampires, car je ne joue pas dans des films», lance-t-il à La Presse, en agitant les mains, assis sur le lit de sa minuscule maison.
«Après la mort, parfois le corps reste dans sa tombe, mais son esprit sort pour s'en prendre aux vivants. La personne qui est hantée voit le moroï comme un être humain. Elle le voit, car il vient en elle pour se nourrir», explique-t-il le plus sérieusement du monde.
Ici, il ne passe pas pour un fou. Ces croyances sont enracinées profondément dans la campagne roumaine. Les autorités venues de la ville sont souvent confrontées à d'étranges cas d'exorcismes ou de rituels auxquels les paysans croient dur comme fer.
Le cas de Mitrica Mircea avait fait la manchette de tous les journaux en 2005. Elle lui avait aussi valu un procès pour profanation de cadavre.
À l'époque, une jeune fille était hantée par le moroï d'un membre de sa famille récemment mort. Mitrica Mircea dit avoir été appelé à la rescousse, car il n'avait peur de rien et que son père lui avait enseigné la façon traditionnelle de combattre les mauvais esprits.
«J'ai ouvert la tombe, j'ai vu son visage, et je lui ai crié: "C'est toi que je cherche!". J'ai coupé le corps en utilisant une faux. J'ai sorti le coeur. Il palpitait. Nous avons piqué le coeur avec une fourche, puis l'avons fait brûler. Nous avons fait boire les cendres avec de l'eau à la jeune fille. Elle a été guérie», prétend-il.
Quand les procureurs sont venus pour l'accuser, Mitrica Mircea a été défendu par les autres villageois, qui ont expliqué qu'il s'agissait là d'une authentique coutume locale transmise de génération en génération.
Le village de Marotinul de Sus présente peu d'attrait, sauf pour les mordus de films d'horreur qui retournent voir le petit cimetière où le moroï a été vaincu. Traverser la campagne roumaine pour s'y rendre est toutefois une expérience en soi. Sur les routes, on croise constamment de vieilles charrettes de bois tirées par un cheval. Dans les petites bourgades, des vieillards en habits traditionnels, qui semblent tout droit sortis de Tintin en Syldavie, regardent les voitures passer, assis tranquillement sur un banc.
L'arrière-pays, en certains endroits, semble carrément figé dans le temps.
La Transylvanie n'est pas la seule région de Roumanie qui revêt un attrait particulier pour les amateurs de frissons. Le vieux Mitrica Mircea, lui, peut se vanter d'avoir mis le petit village de Marotinul de Sus sur le radar des spécialistes en tout genre du paranormal.
Il ne compte plus le nombre d'étrangers qui sont venus le visiter dans le sud du pays, afin qu'il raconte son histoire. Il s'en fait même un petit commerce.
«Ici, ce ne sont pas des vampires, ce sont des moroïs. Je ne connais rien aux vampires, car je ne joue pas dans des films», lance-t-il à La Presse, en agitant les mains, assis sur le lit de sa minuscule maison.
«Après la mort, parfois le corps reste dans sa tombe, mais son esprit sort pour s'en prendre aux vivants. La personne qui est hantée voit le moroï comme un être humain. Elle le voit, car il vient en elle pour se nourrir», explique-t-il le plus sérieusement du monde.
Ici, il ne passe pas pour un fou. Ces croyances sont enracinées profondément dans la campagne roumaine. Les autorités venues de la ville sont souvent confrontées à d'étranges cas d'exorcismes ou de rituels auxquels les paysans croient dur comme fer.
Le cas de Mitrica Mircea avait fait la manchette de tous les journaux en 2005. Elle lui avait aussi valu un procès pour profanation de cadavre.
À l'époque, une jeune fille était hantée par le moroï d'un membre de sa famille récemment mort. Mitrica Mircea dit avoir été appelé à la rescousse, car il n'avait peur de rien et que son père lui avait enseigné la façon traditionnelle de combattre les mauvais esprits.
«J'ai ouvert la tombe, j'ai vu son visage, et je lui ai crié: "C'est toi que je cherche!". J'ai coupé le corps en utilisant une faux. J'ai sorti le coeur. Il palpitait. Nous avons piqué le coeur avec une fourche, puis l'avons fait brûler. Nous avons fait boire les cendres avec de l'eau à la jeune fille. Elle a été guérie», prétend-il.
Quand les procureurs sont venus pour l'accuser, Mitrica Mircea a été défendu par les autres villageois, qui ont expliqué qu'il s'agissait là d'une authentique coutume locale transmise de génération en génération.
Le village de Marotinul de Sus présente peu d'attrait, sauf pour les mordus de films d'horreur qui retournent voir le petit cimetière où le moroï a été vaincu. Traverser la campagne roumaine pour s'y rendre est toutefois une expérience en soi. Sur les routes, on croise constamment de vieilles charrettes de bois tirées par un cheval. Dans les petites bourgades, des vieillards en habits traditionnels, qui semblent tout droit sortis de Tintin en Syldavie, regardent les voitures passer, assis tranquillement sur un banc.
L'arrière-pays, en certains endroits, semble carrément figé dans le temps.
LES BONHOMMES A LAVELANET
Lavelanet: un spectacle pour une période de l'histoire du Catharisme, de l'an 1000 à la croisade des Albigeois
Musique de Jean-Michel Maury interprétée par Muriel Batbie, l'Ensemble Instrumental de l'Ariège avec chœur d'hommes
Conteur: Olivier de Robert
Le chemin des bonshommes est une page d'histoire, révélée en mots et musique, rendue humaine, charnelle pour comprendre une époque, un quotidien... autour de l'an 1000.
C'est la musique qui guide le conte: des éléments de cette période, des anecdotes parfois oubliées interpellent l'auditeur sur la condition féminine dans le catharisme, sur les écrits dans la «cansou», sans omettre la croisade, l'inquisition, Montségur...
Ce spectacle est destiné à tous les publics et à tous les âges. Olivier de Robert et Jean-Michel Maury ont créé une forme de machine à remonter le temps, dirigée par la scénographie de Olivier Chombart.
Vendredi 15 novembre à 20h45, le CasinoUne exposition «Montségur et les chemins du catharisme en Ariège au XIIIè siècle» sera proposée dans le hall du Casino par le Pays d'art et d'histoire des Pyrénées Cathares. Vous pourrez découvrir ou redécouvrir les sites liés au catharisme en Pays d'Olmes.
Exposition réalisée et cofinancée par le Conseil Général de l'Ariège, la commune de Montségur et le Comité Départemental du Tourisme Ariège-Pyrénées.
Plus d'infos:
Lavelanet Culture
Le Casino 2 rue René Cassin 09300 Lavelanet
05 61 01 81 41
lavelanet.culture@orange.fr
www.lavelanet-culture.com
Source: Lavelanet Culture
mercredi 30 octobre 2013
CHATEAU-HOTEL DES DUCS DE JOYEUSE, Couiza
11190 – Château des Ducs de
Joyeuses (Allée
du Château, 11190 Couiza, tél 04.68.74.23.50, web www.château-des-ducs.com). Un authentique château
du XVI ème siècle, transformé en château hôtel. Le cadre est somptueux et la
cuisine... un peu trop « nouvelle cuisine française » à mon goût.
Vous ne succomberez pas à la sieste après le déjeuner ! Quant au service,
il est approximatif pour un établissement de cette gamme.
Contrôle
qualité en octobre 2013 : Les Ducs
de Joyeuse ont été repris par une nouvelle équipe qui a su rendre à ce château
d’exception une table de grande qualité. On frôle ici la perfection, en
revisitant les produits du terroir et en proposant de surprenantes alliances de
saveurs. On commencera par un beau velouté de cèpes avec son œuf mollet ou
encore un goûteux pressé de queue de bœuf aux cornichons. On hésitera ensuite
entre une clayette de pigeon désossé aux cuisses farcies, un magret aux figues,
des raviolis d’agneau de lait ou une délicate matelote d’anguilles aux pommes
violettes.
lundi 28 octobre 2013
LES KARDINAUX DE LA FIN DU MONDE
Quatre réalisateurs filment l'avant-fin du monde
La fin du monde. Vaste sujet littéraire traité depuis la Bible et qui n'échappe pas non plus au 7e art : du cérébral 4h44, dernier jour sur terre d'Abel Ferrara au blockbuster Armaggedon de Michael Bay. Quatre jeunes réalisateurs français issus du collectif Les Cardinaux proposent aujourd'hui leur version à travers un nouveau projet multimédia. Quatre courts-métrages différents, réunis autour d'une trame centrale : dans dix minutes, une météorite va heurter la Terre. Sur Les Cardinaux.com, un site interactif créé spécialement à cet effet, le spectateur est invité à passer d'un film à l'autre et à faire son propre montage à l'aide d'une time-line en forme de croix. A chaque extrémité de ce symbole religieux, un court-métrage à visionner : Max d'Ambarish Manepalli (Ouest), Gog et Magog de Simon Bouisson (Nord), Fury de Ludovic Zuili (Sud) et Quelque part à l'est de Parisd'Akihiro Hata (Est). Le centre de l'emblème se révèle l'issue commune et fatale des quatre films, qui nécessitent d'utiliser les navigateurs Chrome ou Safari. Une page Facebook suit le déroulement du projet.
POLITICA HERMETICA LE 7 DECEMBRE
XXIX colloque international
POLITICA HERMETICA
sous la présidence d'Emile Poulat
samedi 7 décembre
2013 à l'Ecole pratique des hautes Etudes,
190 avenue de France, Paris, salle 126, 1e étage
METRO : BIBLIOTHEQUE FRANÇOIS MITTERAND
LES COULISSES DE L’HISTOIRE, OCCULTISME,
FICTION, RÉALITÉS
|
Programme
9 heures
1)
Emmanuel Kreis :
« ‘La guerre des mages’ comme moteur de l’histoire, occultisme-anti
occultisme, construction commune et divergences idéologiques ».
2)
Claude Rétat :
« Notre histoire, nos grands hommes, nos Evangiles, … Autorités et références
dans le système néo-templier (1e moitié du xixe siècle).
3)
Damien Karbovnik:
« Coulisses de la préhistoire, prémisses de l’histoire : la préhistoire
selon Robert Charroux ».
4)
Laurent Buchholtzer : « Le Prieuré de Sion, élément concret ou personnage
fictif ».
14 heures 30
5)
Alexandre Moatti :
« Science et théories scientifiques au prisme de la revue Planète ».
6)
Stéphane François:
« L’histoire mystérieuse comme champ d’investigation de l’extrême droite,
exemples de quelques auteurs français ».
7)
Table ronde: Olivier
Dard, Stéphane François, Emmanuel Kreis : « De la synarchie à l’histoire
secrète, discussion avec Olivier Dard
samedi 26 octobre 2013
RICHARD KHAITZINE
Je retrouve cette petite note sur un auteur que j'apprécie et qui est actuellement en très mauvaise santé. Bon courage l'ami !
Richard Khaitzine est bien connu
des amateurs pour ses travaux sur l’alchimie. Avec Les Faiseurs d’Or de Rennes-le-Château
(Editions AJ, 1994), il nous propose sa propre enquête, sous la forme
agréable d’un journal de voyage. Agréable, car le ton est léger, le récit est
« vécu » et les observations de l’auteur souvent très pertinentes.
Géographie, histoire, mythologie et ésotérisme se fondent dans un travail qui
ne nous apportera pas la révélation ultime mais qui nous donne bigrement envie
de lui emboîter le pas.
vendredi 25 octobre 2013
LE RETOUR DE LA CORBEAU DE M.
On clique ici pour voir les nouvelles manifestations de haine de la Corbeau du Razès :
LA CORBEAU DU RAZES EST DE RETOUR
LA CORBEAU DU RAZES EST DE RETOUR
PIERRE PLANTARD CHEZ POLITICA HERMETICA
Le Colloque Politica Hermetica du 7 décembre à Paris fera place aux recherches universitaires sur le Grand Nautonier. Enfin du sérieux sur ce personnage décrié.
jeudi 24 octobre 2013
LES DEUX VIES DE BERENGER SAUNIERE
Découvrir les deux vies de Bérenger Saunière par Philippe Marlin, L’œil du Sphinx
- Écrit par La Lettre du Crocodile
- Catégorie : Livres
- Affichages : 37
Cette chronologie événementielle de la vie de Bérenger Saunière et notamment de son exceptionnel destin post-mortem sera utile à tous ceux qui approchent les mystères castelrennais.
Philippe Marlin nous fait remarquer que « L’affaire de l’or de Rennes-le-Château et de son curé aurait dû n’être qu’un simple fait divers local, aujourd’hui totalement effacé de la mémoire collective. ».
Mais, après le mystère du trésor supposé qui intéressera la presse locale en 1956, Pierre Plantard et Philippe de Chérisey vont donner une nouvelle dimension à l’affaire par de « vrais-faux documents » déposés à la BNF. « Ces documents, nous dit Philippe Marlin, développent une étrange thèse : la lignée mérovingienne ne s’est pas éteinte, elle aurait fait souche dans le Razès et le fils de Dagobert II serait enterré à Rennes-le-Château. Pierre Plantard serait le dernier descendant de cette lignée. » Se greffent encore sur l’affaire l’origine divine de la filiation mérovingienne, la descendance de Jésus et Marie-Madeleine, et autres thèmes devenus populaires grâce à Lincoln, Baigent et Lee, qui publient L’énigme sacrée en 1982, grâce aussi à Dan Brown et Da Vinci Code en 2003.
L’ouvrage propose un résumé synthétique et illustré de la vie de Saunière en distinguant les faits avérés de ce qui appartient à la légende. Tout en cherchant à répondre à la question : « d’où le curé a-t-il tiré les fonds nécessaires à ses nombreuses réalisations, mobilières et immobilières ? », Philippe Marlin démonte une part du mécanisme de la farce, devenue mythe, mise en œuvre par Pierre Plantard et Philippe de Chérisey.
Les Editions L’œil du Sphinx
www.oeildusphinx.com
mardi 22 octobre 2013
PREDIRE OU L'ASTROLOGIE AUJOURD'HUI
Prédire. L’astrologie en France au XXIe siècle
aux éditions Fayard.
L’ouvrage est disponible à partir du mercredi 23 octobre.
http://www.amazon.fr/Pr%C3%A9dire-Lastrologie-XXIe-si%C3%A8cle-France/dp/2213678561/ref=la_B005JRO3UM_1_4?s=books&ie=UTF8&qid=1381905838&sr=1-4
« Pourquoi de nombreuses personnes ont-elles recours à l’astrologie au début du xxie siècle en France ? C’est cette énigme que cet ouvrage se propose de résoudre. (…)
En réalité, nous savons peu de choses des pratiques astrologiques contemporaines en France et, au-delà, en Europe et Amérique du Nord, dans ces aires qui cherchent à se donner l’air d’être « modernes ». Les consultations astrologiques n’y ont jamais été analysées de manière précise ni par la sociologie ni par l’anthropologie. Les chercheurs laissent ce soin aux historiens qui tentent, à partir de gravures et autres archives, d’imaginer comment des séances se déroulaient, comme si elles n’appartenaient plus qu’à une ère révolue. L’écart entre la grande diffusion des pratiques astrologiques et leur méconnaissance par les sciences sociales est saisissant, comme si, dans la représentation - qui est aussi une présentation - que les élites européennes et nord-américaines se font d’elles-mêmes, celles-ci veillaient avec soin à escamoter ce qui entacherait leur « modernité ». S’il nous semble légitime d’étudier les pratiques de l’astrologie en Inde, c’est comme si, vue de France, la « modernité » restait un horizon inaccessible aux malheureux Indiens, et nous nous gardons bien de voir que, sous nos yeux, de nombreux Français ont aussi recours à l’astrologie.
Pourtant, une fois la boîte ouverte, les interrogations ne manquent pas. L’astrologie n’est-elle pas une pratique en constante régression depuis un siècle et sans doute bientôt disparue à son tour ? Les astrologues ne sont-ils pas obligés de vendre leurs services discrètement, voire secrètement, car leur métier est condamné juridiquement ? Ne sont-ils pas des « charlatans » qui s’auto-désignent comme « astrologues » du jour au lendemain ? Peuvent-ils être comparés à des thérapeutes ou à des poètes ? Est-ce que les horoscopes ne sont pas rédigés de la même manière depuis la Renaissance, voire depuis l’Antiquité ? Et que se passe-t-il pendant une consultation astrologique ? Ne s’apparente-t-elle pas à de la sorcellerie ou de la voyance ? »
Arnaud Esquerre
lundi 21 octobre 2013
LES INTERGALACTIQUES DE LYON
[Les Intergalactiques] Le festival SF de Lyon arrive ! Salon, Tables rondes, Cinéma, Concerts, Expositions, Animations
Bonjour,
Après sa première édition en avril 2012, le festival de Science-Fiction de Lyon revient du 25 au 31 Octobre 2013 pour proposer rétrospective cinéma, conférences, salon des littératures de l'imaginaires en compagnie de nombreux partenaires et invités. Le thème 2013 : CYBERPUNK !
Le futur décrit dans le cyberpunk n’est plus ce qu’il était dans la science-fiction d’avant 1984 : les épopées cosmiques ou les sociétés totalitaires font place à un futur déglingué, abordé sous l’angle des sans-grades, des marginaux, ou des zones en friche. C’est l’association haute technologie et bas-fonds.
Le cyberpunk prend pour décor un monde en crise, où la violence monte d’autant plus qu’elle dispose de moyens de plus en plus destructeurs.
On peut dire de beaucoup d’œuvres cyberpunk qu’elles n’ont de science-fiction que le nom : elles se contentent de pousser jusqu’au bout les tendances actuelles de la culture capitaliste...
Où va ce monde ? Peut-être vers sa destruction, à moins que l’intimité croissante entre l’humain et la technique n’aboutisse à la création d’une forme de vie supérieure, purifiée de ses instincts destructeurs.
Cette deuxième édition des Intergalactiques vous propose d’explorer durant six jours en compagnie de 60 invités tune programmationt ouchant la littérature, comme le cinéma en pasant par des performances visuelles et sonores.
Le futur imaginé autrefois est déjà là, et nous allons vous le prouver.
Norman SPINRAD, Gérard KLEIN, Jean-Pierre ANDREVON seront présents lors du salon de l'imaginaire accompagnés de 60 invités attendus tout au long de la semaine !
Le catalogue du festival est en ligne à cette adresse www.intergalactiques.net/catalogue-2013
LA PROGRAMMATION EN DÉTAILS :
VENDREDI 25 OCTOBRE : Ouverture du festival à la Bibliothèque de la Part-Dieu
19h : Table ronde en présence de Jean-Marc Ligny, Sylvie Lainé et Norman Spinrad.
SAMEDI 26 OCTOBRE : Salon de la Science-Fiction – 1er Jour
à la MJC Monplaisir, Lyon 8ème :
14h – 19h : Salon Littérature & Cinéma de l’imaginaire et Tables Rondes
18h : Soirée VHS : projection de courts-métrages
19h30 : Concours vidéo 48 Heures plus tard
21h : Concert lectures musicales par THE DEEP ONES
DIMANCHE 27 OCTOBRE : Salon de la Science-Fiction – 2ème Jour
à la MJC Monplaisir, Lyon 8ème :
10h – 18h : Salon Littérature & Cinéma de l’imaginaire et Tables Rondes
16h : Remise du Prix René Barjavel, concours de nouvelles
LUNDI 28 OCTOBRE
14h – 19h : Après-midi Jeux de société Science-fiction au Bar à Jeux du Ludopole, Lyon 2ème
20h30 : Projection AVALON de Mamoru Oshii au Cinéma Opéra, Lyon 1er
MARDI 29 OCTOBRE
14h – 19h : Après-midi Jeux de société Science-fiction au Bar à Jeux du Ludopole, Lyon 2ème
20h30 : Projection AKIRA de Katsuhiro Ohtomo au Cinéma Le Zola, Villeurbanne
MERCREDI 30 OCTOBRE
14h – 17h : Après-midi Jeune Public à Ukronium 1828, Lyon 7ème
20h30 : Projection KIN DZA DZA ! de Gueorgui Danielia au Cinéma Opéra, Lyon 1er
JEUDI 31 OCTOBRE : La Célébration Xénomorphe : Nuit Cyberpunk
au Marché Gare – 34 Rue Casimir Périer, Lyon 2ème
La Célébration Xénomorphe est LA soirée de clôture du festival ! Une expérience immersive unique à Lyon, basée sur les technologies de la Réalité Augmentée : de Blade Runner vers le lointain univers d’Alien, traversant les visions de Total Recall et ne s’arrêtant que dans les laboratoires de modification génétique, seule espoir de survie de l’humanité.
Ambiance 100% Cyberpunk avec Dresscode plus que conseillé !
Cyber, Punk, Créatures, Cyborgs, Mutants, Freaks futuristes, Fetish, Goth,
Trans-humains, Xénomorphes !
Cahier de tendance en ligne sur www.intergalactiques.net/celebration-xenomorphe
Tarifs : 14€ : plein tarif / 13€ : FNAC / Digitick (hors frais de location) / 11€ : Prévente partenaire ou sur place avec Dress Code.
Infos : www.intergalactiques.net
Bonjour,
Après sa première édition en avril 2012, le festival de Science-Fiction de Lyon revient du 25 au 31 Octobre 2013 pour proposer rétrospective cinéma, conférences, salon des littératures de l'imaginaires en compagnie de nombreux partenaires et invités. Le thème 2013 : CYBERPUNK !
Le futur décrit dans le cyberpunk n’est plus ce qu’il était dans la science-fiction d’avant 1984 : les épopées cosmiques ou les sociétés totalitaires font place à un futur déglingué, abordé sous l’angle des sans-grades, des marginaux, ou des zones en friche. C’est l’association haute technologie et bas-fonds.
Le cyberpunk prend pour décor un monde en crise, où la violence monte d’autant plus qu’elle dispose de moyens de plus en plus destructeurs.
On peut dire de beaucoup d’œuvres cyberpunk qu’elles n’ont de science-fiction que le nom : elles se contentent de pousser jusqu’au bout les tendances actuelles de la culture capitaliste...
Où va ce monde ? Peut-être vers sa destruction, à moins que l’intimité croissante entre l’humain et la technique n’aboutisse à la création d’une forme de vie supérieure, purifiée de ses instincts destructeurs.
Cette deuxième édition des Intergalactiques vous propose d’explorer durant six jours en compagnie de 60 invités tune programmationt ouchant la littérature, comme le cinéma en pasant par des performances visuelles et sonores.
Le futur imaginé autrefois est déjà là, et nous allons vous le prouver.
Norman SPINRAD, Gérard KLEIN, Jean-Pierre ANDREVON seront présents lors du salon de l'imaginaire accompagnés de 60 invités attendus tout au long de la semaine !
Le catalogue du festival est en ligne à cette adresse www.intergalactiques.net/catalogue-2013
LA PROGRAMMATION EN DÉTAILS :
VENDREDI 25 OCTOBRE : Ouverture du festival à la Bibliothèque de la Part-Dieu
19h : Table ronde en présence de Jean-Marc Ligny, Sylvie Lainé et Norman Spinrad.
SAMEDI 26 OCTOBRE : Salon de la Science-Fiction – 1er Jour
à la MJC Monplaisir, Lyon 8ème :
14h – 19h : Salon Littérature & Cinéma de l’imaginaire et Tables Rondes
18h : Soirée VHS : projection de courts-métrages
19h30 : Concours vidéo 48 Heures plus tard
21h : Concert lectures musicales par THE DEEP ONES
DIMANCHE 27 OCTOBRE : Salon de la Science-Fiction – 2ème Jour
à la MJC Monplaisir, Lyon 8ème :
10h – 18h : Salon Littérature & Cinéma de l’imaginaire et Tables Rondes
16h : Remise du Prix René Barjavel, concours de nouvelles
LUNDI 28 OCTOBRE
14h – 19h : Après-midi Jeux de société Science-fiction au Bar à Jeux du Ludopole, Lyon 2ème
20h30 : Projection AVALON de Mamoru Oshii au Cinéma Opéra, Lyon 1er
MARDI 29 OCTOBRE
14h – 19h : Après-midi Jeux de société Science-fiction au Bar à Jeux du Ludopole, Lyon 2ème
20h30 : Projection AKIRA de Katsuhiro Ohtomo au Cinéma Le Zola, Villeurbanne
MERCREDI 30 OCTOBRE
14h – 17h : Après-midi Jeune Public à Ukronium 1828, Lyon 7ème
20h30 : Projection KIN DZA DZA ! de Gueorgui Danielia au Cinéma Opéra, Lyon 1er
JEUDI 31 OCTOBRE : La Célébration Xénomorphe : Nuit Cyberpunk
au Marché Gare – 34 Rue Casimir Périer, Lyon 2ème
La Célébration Xénomorphe est LA soirée de clôture du festival ! Une expérience immersive unique à Lyon, basée sur les technologies de la Réalité Augmentée : de Blade Runner vers le lointain univers d’Alien, traversant les visions de Total Recall et ne s’arrêtant que dans les laboratoires de modification génétique, seule espoir de survie de l’humanité.
Ambiance 100% Cyberpunk avec Dresscode plus que conseillé !
Cyber, Punk, Créatures, Cyborgs, Mutants, Freaks futuristes, Fetish, Goth,
Trans-humains, Xénomorphes !
Cahier de tendance en ligne sur www.intergalactiques.net/celebration-xenomorphe
Tarifs : 14€ : plein tarif / 13€ : FNAC / Digitick (hors frais de location) / 11€ : Prévente partenaire ou sur place avec Dress Code.
Infos : www.intergalactiques.net
L'APOCALYPSE A SAINT-SULPICE
L’œuvre de Claude Manesse sera exposée à Paris en octobre
Lu 2212 fois
Vue par un millier de visiteurs à Monthelon en juin
2012, l’œuvre monumentale de l’artiste montréalais s’expatrie à Paris,
au cœur du quartier Saint-Germain.
En 2012, après avoir peint l'Apocalypse selon Saint Jean,
Claude Manesse avait présenté son 'uvre monumentale (24 mètres de long
sur 1,62 mètre de haut) comme pouvant être le testament artistique d'une
carrière entamée en 1958.
Infatigable, l'enfant de Montréal a revu sa position. À cela deux raisons essentielles. Tout d'abord parce que son Apocalypse s'apprête à quitter l'atelier de la rue de Montbard pour connaître une seconde vie. Elle fera escale, du 8 septembre au 5 octobre, à l'église Saint-Mathurin de Larchant (Seine-et-Marne). Mais elle sera surtout visible, à l'automne, à l'intérieur de l'église Saint-Sulpice, à Paris. Ce nouveau rendez-vous sonne comme un hommage à cet artiste doué et (hyper) actif qui dit « avoir été préoccupé pendant plus de trente ans par cette 'uvre ».
Hors de France Mais c'est aussi la récompense d'un labeur de plus d'un an, interrompu en 2010 par l'incendie de son atelier. « Ça devrait être plutôt pas mal à Paris. Saint-Sulpice est traditionnellement très sombre et lorsque le visiteur se retournera, il prendra en pleine tronche l' Apocalypse et sa lumière, s'amuse Claude Manesse. Après, j'aimerai voir cette 'uvre quitter la France pour le Japon. Or la capitale regorge de touristes japonais. C'est peut-être un signe. » En marge de l'exposition, il s'installera dans une petite salle de la rue des Saints-Pères, au c'ur du quartier Saint-Germain. Il y présentera une vingtaine de peintures, dont des grands formats réalisés à Venise ou à Ostende (Belgique) : des lieux dans lesquels le Montréalais aime se réfugier.
« J'ai déjà illustré l'Enfer de Dante à 21 ans » La seconde raison de son revirement est liée à son désir de boucler la trilogie. Après la Tentation de Saint-Antoine en 1978 (1) – 'uvre par laquelle Max-Pol Fouchet (1913-1980), son ami, lui conseilla de commencer – puis l'Apocalypse selon Saint Jean (2012), Claude Manesse envisage de plonger dans l'Enfer de Dante. « Je le connais puisque je l'ai illustré quand j'avais à peine 21 ans, en sortant des Beaux-Arts, se souvient-il. C'est sans doute l''uvre la plus facile de la trilogie bien que ça représente un travail de fou. Dans l'Apocalypse, la contrainte résidait dans la précision de la description par rapport au texte de saint Jean. »
Un premier voyage à Venise, en fin d'année, est déjà en vue
afin de dessiner les premiers croquis. Comme à son habitude, Claude
Manesse présentera, en avant-première, son 'uvre aux Montréalais.
(1) La Tentation de Saint-Antoine (33 mètres), créée et présentée à Vézelay en 1978 a été exposée à la cathédrale d'Aix-en-Provence, puis à Bruxelles, Ostende et Moissac.
Franck Morales
franck.morales@centrefrance.com
Infatigable, l'enfant de Montréal a revu sa position. À cela deux raisons essentielles. Tout d'abord parce que son Apocalypse s'apprête à quitter l'atelier de la rue de Montbard pour connaître une seconde vie. Elle fera escale, du 8 septembre au 5 octobre, à l'église Saint-Mathurin de Larchant (Seine-et-Marne). Mais elle sera surtout visible, à l'automne, à l'intérieur de l'église Saint-Sulpice, à Paris. Ce nouveau rendez-vous sonne comme un hommage à cet artiste doué et (hyper) actif qui dit « avoir été préoccupé pendant plus de trente ans par cette 'uvre ».
Hors de France Mais c'est aussi la récompense d'un labeur de plus d'un an, interrompu en 2010 par l'incendie de son atelier. « Ça devrait être plutôt pas mal à Paris. Saint-Sulpice est traditionnellement très sombre et lorsque le visiteur se retournera, il prendra en pleine tronche l' Apocalypse et sa lumière, s'amuse Claude Manesse. Après, j'aimerai voir cette 'uvre quitter la France pour le Japon. Or la capitale regorge de touristes japonais. C'est peut-être un signe. » En marge de l'exposition, il s'installera dans une petite salle de la rue des Saints-Pères, au c'ur du quartier Saint-Germain. Il y présentera une vingtaine de peintures, dont des grands formats réalisés à Venise ou à Ostende (Belgique) : des lieux dans lesquels le Montréalais aime se réfugier.
« J'ai déjà illustré l'Enfer de Dante à 21 ans » La seconde raison de son revirement est liée à son désir de boucler la trilogie. Après la Tentation de Saint-Antoine en 1978 (1) – 'uvre par laquelle Max-Pol Fouchet (1913-1980), son ami, lui conseilla de commencer – puis l'Apocalypse selon Saint Jean (2012), Claude Manesse envisage de plonger dans l'Enfer de Dante. « Je le connais puisque je l'ai illustré quand j'avais à peine 21 ans, en sortant des Beaux-Arts, se souvient-il. C'est sans doute l''uvre la plus facile de la trilogie bien que ça représente un travail de fou. Dans l'Apocalypse, la contrainte résidait dans la précision de la description par rapport au texte de saint Jean. »
(1) La Tentation de Saint-Antoine (33 mètres), créée et présentée à Vézelay en 1978 a été exposée à la cathédrale d'Aix-en-Provence, puis à Bruxelles, Ostende et Moissac.
Franck Morales
franck.morales@centrefrance.com
dimanche 20 octobre 2013
MUGUET, Paris 20 ème
20 – Muguet (67 rue des Pyrénées, 75020 Paris, tél 01 43 67 15 56). Bistrot sympa du
quartier Pyrénées/Avron. La couleur est ici italienne, mais si vous passez sur
les pizzas et autres pastas, la carte recèle des charmes discrets. Comme ce
rognon de veau à la moutarde ou à la crème. Ou encore, et c’était le plat du
jour, cette étonnante côte de boeuf à la compote d’échalotes, sauce au poivre
et tomate confite sur son nid.
Quant à la sole de ma voisine, elle n’avait pas
à rougir question de poids avec la spécialité carnivore.
CARTON JAUNE AU "PIED DE COCHON", Paris
01 – Au Pied de Cochon (6 rue
Coquillère, 75001 Paris, tél 01.40.13.77.00). L’adresse incontournable des
Halles, ouverte 24h/24, et gérée par les Frères Blanc. Comme son nom l’indique,
le cochon est roi ici et la tripaille s’éclate dans les assiettes. J’ai une
petite faiblesse pour « la Tentation Saint-Antoine », grande assiette
de dégustation de pied, oreille, museau et queue de porc. Encore que « la
Tête de Monsieur Cochon », servie en cocotte façon tête de veau…
Contrôle qualité en octobre 2013 :
J'adorais ce restaurant et son plat culte de morceaux de cochon,
"La Tentation Saint Antoine". Il y a trois mois, avec des amis, je
n'ai pas pu toucher au plat : les morceaux étaient du béton, totalement
immangeables. Le Maître d'Hôtel m'avait du reste suggéré de manger avec les
doigts !
J'y suis retourné aujourd'hui, et même résultat. La viande, cuite et recuite, doit être passée au grill au dernier moment, ce qui lui donne cette consistance de pneu rechapé. Et le Maître d'Hôtel, à qui j'ai à nouveau fait la remarque, m'a encore conseillé...... de manger avec les doigts. Précisant que c'est comme cela que le plat se déguste.... depuis 1947.
Dommage, j'aimais bien ce restaurant ; d'autant plus dommage que les prix ne sont pas spécialement économiques.
J'y suis retourné aujourd'hui, et même résultat. La viande, cuite et recuite, doit être passée au grill au dernier moment, ce qui lui donne cette consistance de pneu rechapé. Et le Maître d'Hôtel, à qui j'ai à nouveau fait la remarque, m'a encore conseillé...... de manger avec les doigts. Précisant que c'est comme cela que le plat se déguste.... depuis 1947.
Dommage, j'aimais bien ce restaurant ; d'autant plus dommage que les prix ne sont pas spécialement économiques.
samedi 19 octobre 2013
SCIENCE-FICTION ET PIN-UP, c'est à Belleville
• Jouer à la pin-up. Jusqu'à dimanche, la Bellevilloise se transforme en temple de l'effeuillage pour la 5e édition du Paris Burlesque Festival, avec sa soixantaine d'artistes venus du monde entier. Après une édition 2012 autour de la fin du monde chère aux Mayas, cette année le festival imagine un Nouveau Monde teinté de séries Z, entre pin-ups sauvages, aliens loufoques et guerrières SF. Le grand espace du XXe accueille un bar customisé, des happenings ludiques, des shows privés («l'alien peep show»), une revue burlesque (4 représentations vendredi et samedi soirs), des concerts, une expo collective Science-Fiction et Pin-Up, deux nuits de clubbing (electroswing vendredi et punk'n roll le samedi), un marché de jeunes créateurs le dimanche, des ateliers de formation à l'effeuillage, et une scène ouverte pour pin-ups en herbe. Mathieu Amalric n'a qu'à bien se tenir.
DES ARCHEOLOGUES RETROUVENT LES TRACES D'HENRY LINCOLN
La BBC a annoncé hier la (re)découverte de 9 épisodes présumés perdus
de la série Dr Who (la série originale, 1963-1989). Parmi ceux-ci, 5
épisodes sur 6 du cycle 'The Web of Fear', co-écrit par Henry Soskin,
autrement dit, 'notre' Henry Lincoln :
http://www.imdb.com/name/nm0511110/
Sur la découverte :
http://www.bbc.co.uk/news/entertainment-arts-24467337
http://www.doctorwhomagazine.com/the-enemy-of-the-world-the-web-of-fear-found/
http://www.mirror.co.uk/tv/tv-news/doctor-who-video-watch-clips-2359692
On doit pouvoir regarder/acheter dès maintenant les épisodes sur iTunes...
(Une information de Rémy Lechevalier)
vendredi 18 octobre 2013
LA BIBLIOTHEQUE D'ATLANTIS
Communiqué des Éditions de l'Oeil du Sphinx :
LA BIBLIOTHEQUE D'ATLANTIS
Nous venons d'approuver le BAT d'Atlantis. Livraison sous 10
jours environ. Vous pouvez d'ores et déjà commander cet ouvrage (15 €
plus 3,25 € de port) en passant par paypal, même si vous n'avez pas de
compte. Le paiement se fait par CB à l'adresse ods@oeildusphinx.com.
ANTHOLOGIE CIVILISATIONS DISPARUES, ANCIENS ASTRONAUTES ET AUTRES MYSTÈRES DU PASSÉ
Un ouvrage piloté par Richard D. Nolane
(Sommaire)
- « Un soir à l’auberge » par Geneviève Béduneau - THULÉ
- « Autodestruction » par Piet Legay – VANUATU + ANC. ASTR.
- « Reflets d’un Ancien Monde » par Jess Kaan – ATLANTES et NAZIS
- « Celui qui peignait l’Atlantide » par Charles Moreau – ATLANTIDE
- « Pharos » par Jacky Ferjault – ALEXANDRIE
- « En des temps troublés » par Sylvain Vinger – ATLANTIDE
- « La grande bibliothèque » par Anne Rossi – MU
- « Un coup de grisou » par Didier Reboussin – CHRIST
- « Une barque en Cornouailles » par Marianne Gellon – AVALON
- « Les murailles de Nan Madol » par Jean-Paul Raymond – MU
- « Premier déluge » par Aurélie Luong – PIERRES D’ICA
- «La Terre est vraiment ronde» par J.M. Archaimbault – NOVOMAGIUS
- «Anges déchus par la vie» par Dominique Moles – ELOHIM + ANC. ASTR.
- «Sous le silence des pierres» par Tepthida Hay – ANGKOR
- «Rétro histoire de l’I. de P.» (titre à changer) par Robert Darvel – ILE DE PÂQUES
- «Le Champs des Morts» par Patrick Genevaux – GLOZEL
- «Le Mystère Shaver» - article par David Hauguel. – LÉMURIE
Prochainement disponible sur Atelier Empreinte et Amazon.
EDGAR POE A L'ATELIER VOLANT
Edgar Poe extraordinaire par les comédiens de L'Atelier Volant au TNT
théâtre
Le 17/10/2013 Une création théâtrale autour de l’œuvre d’Edgar Allan Poe à partir de ce soir dans la petite salle du TNT. Le spectacle est signé Agathe Melinand et Laurent Pelly.Ils sont à nouveau réunis autour d’un spectacle qui s’annonce peu banal : une création autour de l’œuvre de l’écrivain et poète américain Edgar Allan Poe. Agathe Melinand s’est occupée de l’adaptation théâtrale des textes, Laurent Pelly de la mise en scène, de la scénographie et des costumes. Intitulé «Edgar Allan Poe, extraordinaires», le projet est monté pour et avec la nouvelle promotion de l’Atelier Volant, dispositif d’insertion professionnelle destiné à de jeunes comédiens. Entretien avec Laurent Pelly et Agathe Mélinand.
Comment est né «Edgar Poe, Histoires Extraordinaires» ?
Laurent Pelly : Le spectacle est fabriqué sur mesure pour L’ Atelier Volant, pour la promotion qui vient de passer un an avec nous. A chaque fin de parcours, Agathe et moi-même créons un spectacle pour et avec l’équipe de jeunes professionnels. Cela leur permet d’avoir une expérience complète de fabrication d’une production. Cet atelier est très important. Il permet au TNT d’avoir des comédiens permanents. Nous aimons à la fois inventer une forme pour eux et faire qu’ils participent à l’élaboration d’un spectacle. Edgar Poe constitue une matière extraordinaire pour inventer une forme théâtrale. L’idée d’un kaléidoscope qui aurait la forme d’un train fantôme est venue avec les comédiens. On est chez Poe dans un univers terrifiant, fascinant et d’une grande noirceur. Je me suis beaucoup intéressé à lui lorsque j’ai mis en scène «Macbeth». Nous avions réalisé là un gros travail sur le fantastique. Mais c’est Agathe qui eu l’idée de ce spectacle.
En quoi consiste le travail d’adaptation des textes d’Edgar Poe pour le théâtre ?
Agathe Mélinand. J’ai travaillé sur les thèmes récurrents de Poe : les fantasmes, les cauchemars. On trouve par exemple plusieurs fois dans son œuvre les thèmes de l’ensevelissement prématuré (la peur d’être enterré vivant), l’obsession de la femme disparue trop tôt (la cousine et épouse de Poe est morte bien avant lui)… J’ai voulu écrire une adaptation qui apparaisse comme des portes que l’on ouvre sur des cauchemars. On va trouver le roi peste, les fantasmes de Usher… Le spectacle est une sorte de voyage en train fantôme au cœur de l’œuvre de l’écrivain.
Quelle langue pour un tel univers ?
Agathe Melinand : Celle de la traduction réalisée par Charles Baudelaire. Elle m’a beaucoup aidé. On n’a pas souvent l’occasion de travailler sur un auteur américain dont le texte a été traduit par Baudelaire. Pour moi qui aime les mots, cette langue a vraiment participé au plaisir du travail. À partir de là, j’ai essayé de faire entendre la diversité de l’écriture de Poe. Elle exprime à la fois la peur, le grotesque, le rire et la poésie.
TNT ce jeudi à 20 heures Et jusqu’au 30 octobre. Tarifs: 12 € à 7€. Tél. 05 34 45 05 05.
Recueilli par Anne-Marie Choucha
jeudi 17 octobre 2013
DOLCE ITALIA, Narbonne
11100
– Dolce Italia (72 rue Droite, 11100 Narbonne, tél 04 68 65 34 50, www.dolce-italia.fr.). Une jolie table
italienne, à l’ombre de la cathédrale. Terrasse et jardin intérieur où vous
pourrez déguster de belles pizzas, un excellent carpaccio et un magnifique
choix de poissons de belle fraîcheur. Service souriant, ce qui ne gâche rien.
PAPPASITO'S, Clamart
92140 – Pappasito’s (26 route du Pavé Blanc, 92140 Clamant, tél O1 46 30 15 19, www.pappasitos.fr). Clamart est comme
chacun sait un joli port de pêche et son auberge est le Pappasito’s. Excellent
Tex-Mex/Latino, souvent bondé le soir ; vous pourrez y déguster d’énormes
plateaux de tapas et de non moins pantagruéliques plateaux de fajitas. C’est
savoureux, et la délicieuse Teresa, la patronne, vous offrira certainement
avant de partir sa mixture maison, faite de rhum, de téquila et de caramel, le
tout flambé au chalumeau.
LES CHRONIQUES D'EL'BIB : SHERLOCK HOLMES ET LE NECRONOMICON
Le croisement entre Lovecraft et
Sherlock Holmes nous a donné de bien belles fictions comme La Sagesse des Morts (Rodolfo Martinez, Mnémos, 2010) ou La Malédiction de Nephrem-Kâ (Sophie
Bellocq-Poulonis, EODS, 2011). Aussi est-ce avec beaucoup de curiosité que je
me suis précipité sur les deux tomes de la BD Sherlock Holmes et le Necronomicon de Sylvain Cordurié et Laci,
parus chez Soleil (2011 & 2013). Le graphisme est certes magnifique, mais
le scénario, mon Dieu ! Pour faire court, Sherlock Holmes n’a pas
totalement éliminé Moriaty à Reichenbach, une partie de l’esprit de ce dernier
s’étant réfugié dans le propre esprit du détective. Et par je ne sais quel
prodige, Moriaty revient à la surface pour récupérer son bien. Une opération
qui ne pourra se réaliser qu’en utilisant le Necronomicon, secrètement gardé à
la bibliothèque du Ministère de la Guerre à Londres. Les holmésiens auront du
mal à reconnaître leur héros préféré dans le personnage falot qui nous est
présenté ici. Quant à l’œuvre indicible d’Abdul Alhazred, elle est devenue une
bombe nucléaire de la toute dernière génération ! A classer !
mercredi 16 octobre 2013
ENTRETIEN AVEC CANSELIET
Il s’agit ici d’un entretien réel avec un alchimiste praticien sur une alchimie véritable. La ligne du dialogue, assez ondulée, parfois rebroussée, et l’enchaînement, souvent libre, des questions, des réponses et des répliques n’ont pas été modifiés. C’était le seul moyen d’insinuer le visage de l’artiste ainsi que celui de son maître Fulcanelli, et la nature d’un Art, énigmatiques celui-ci par définition et ceux là par construction, dont il semble que tant ne fut jamais dit si simplement "
Les cahiers de l’Arl et les Fils de la Vallée, à voir sur le site http://toysondor.wordpress.com
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