lundi 30 septembre 2013
LES FORGES DE PYRENE (09)
Madame, Monsieur,
Nous avons le plaisir de vous de vous faire parvenir l’invitation jointe que vous pouvez répercuter à vos adhérents.
Le 11 octobre vous pourrez ainsi :
1. Découvrir la matière du livret – guide et en acheter, pour vous et vos adhérents à raison de 4 € pièce. Si vous ne pouvez pas répondre à notre invitation, vous pouvez nous adresser une commande individuelle ou groupée au prix de 5 €, port compris (Bon de commande joint).
2. Prendre connaissance du projet 2014 de nos Randonnées en Musique au Moulin de la Laurède, qui auront lieu le 15 juin, journée nationale des moulins. Comme chaque année nous ferons de la farine et remettrons aux randonneurs et visiteurs un sachet de farine fraîchement moulue.
En plus de la visite directe du moulin, nous organisons une randonnée courte et une longue, chaque année sur des itinéraires différents.
Pour la première fois, le départ sera donné au col des Marrous. La randonnée courte aura une distance de 11 km pour un dénivelé de 640 mètres. La randonnée longue fera 18 km pour 1000 mètres de dénivelé.
Nous vous remercions d’en informer vos adhérents ou/et de l’intégrer dans votre programme annuel. Nous présenterons les itinéraires le 11 octobre prochain et répondrons à toutes les questions.
Nous rappelons aussi que pour la période conseillée du 1er avril au 1er novembre, nous pouvons accueillir des groupes sur rendez-vous pour des visites commentées et de possibles randonnées, éventuellement accompagnées par des bénévoles, sur les hauteurs ou les pentes entourant le Moulin.
Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire ou prendre des inscriptions par avance.
Veuillez croire, Madame, Monsieur, à notre plus cordiale considération
Pour le Bureau, le secrétariat
UN VOYAGE MYSTERIEUX
RENNES-Le-CHÂTEAU
Dans Da Vinci Code, Dan Brown développait une thèse controversée : Jésus ne serait pas mort sur la croix, il se serait enfui avec Marie Madeleine et aurait eu une descendance. Son récit a été suscité par l’affaire de Rennes-le-Château, un petit village dominant la haute vallée de l’Aude. Le lieu est depuis redevenu une destination touristique. Il attire les amateurs de trésors cachés, de théories ésotériques et de complots. Da Vinci Code évoque la société secrète du Prieuré de Sion, issue des Templiers. Elle protégerait, depuis des siècles, le secret du mariage de Jésus avec Marie Madeleine et de leur filiation, une lignée qui s’est perpétuée avec les rois mérovingiens et des personnages illustres comme Léonard de Vinci. Et Rennes-le-Château dans toute cette histoire? Il faut évoquer Bérenger Saunière, l’ancien abbé du village, un personnage qui a bel et bien existé. Ce dernier réalise, vers 1890, pour plusieurs millions d’euros actuels de travaux de construction. Le nouveau train de vie du modeste abbé est alors au cœur de toutes les conversations. Et les hypothèses fusent dans ce village coupé du monde. L’homme d’Église a-t-il découvert le trésor des rois wisigoths enfoui dans un ancien puits de mine? Il se dit qu’il a été exploité par les Templiers qui ont refondu l’or en lingots. Le curé aurait mis au jour, dans l’un des piliers de l’autel de son église, des parchemins le menant au magot. Sa découverte a aussi une importance religieuse. Car l’abbé a dû prendre connaissance d’un autre butin plus spirituel. Une société secrète ne devait-elle pas cacher l’existence du mariage de Jésus? En réalité, personne n’a su expliquer d’où est venue la soudaine fortune de l’abbé, mort en 1917. Et personne ne semble savoir où se trouve le moindre reliquat de l’hypothétique trésor. À Rennes même, les villageois sont partagés. Il y a ceux qui sont convaincus que le curé a bien mis la main sur un filon. D’autres pensent que la richesse lui est venue en faisant du trafic de messes. Il avait réussi, peut-être grâce à des annonces placées dans les journaux, à percevoir de nombreuses demandes de messes payantes. De l’argent lui parvenait de partout en France.
Alors, trésor ou pas? Peu importe finalement. Rennes-le-Château se situe dans une région magnifique, à 45 km de Carcassonne. Plusieurs gîtes et chambres d’hôtes accueillent les visiteurs épris de mystère (ou pas) et des restaurants sont là pour les rassasier. Pour le reste, plusieurs sentiers de randonnée prennent leur départ à Rennes pour se faufiler dans le Pays Cathare.
www.paysdecouiza.com
Un voyage mystérieux
Lavenir.net
ÉdA
Il y a dix ans déjà, l’écrivain Dan Brown remettait
au goût du jour le mythe du trésor des Templiers à Rennes-le-Château,
une charmante bourgade au cœur du Pays Cathare.
Dans Da Vinci Code, Dan Brown développait une thèse controversée : Jésus ne serait pas mort sur la croix, il se serait enfui avec Marie Madeleine et aurait eu une descendance. Son récit a été suscité par l’affaire de Rennes-le-Château, un petit village dominant la haute vallée de l’Aude. Le lieu est depuis redevenu une destination touristique. Il attire les amateurs de trésors cachés, de théories ésotériques et de complots. Da Vinci Code évoque la société secrète du Prieuré de Sion, issue des Templiers. Elle protégerait, depuis des siècles, le secret du mariage de Jésus avec Marie Madeleine et de leur filiation, une lignée qui s’est perpétuée avec les rois mérovingiens et des personnages illustres comme Léonard de Vinci. Et Rennes-le-Château dans toute cette histoire? Il faut évoquer Bérenger Saunière, l’ancien abbé du village, un personnage qui a bel et bien existé. Ce dernier réalise, vers 1890, pour plusieurs millions d’euros actuels de travaux de construction. Le nouveau train de vie du modeste abbé est alors au cœur de toutes les conversations. Et les hypothèses fusent dans ce village coupé du monde. L’homme d’Église a-t-il découvert le trésor des rois wisigoths enfoui dans un ancien puits de mine? Il se dit qu’il a été exploité par les Templiers qui ont refondu l’or en lingots. Le curé aurait mis au jour, dans l’un des piliers de l’autel de son église, des parchemins le menant au magot. Sa découverte a aussi une importance religieuse. Car l’abbé a dû prendre connaissance d’un autre butin plus spirituel. Une société secrète ne devait-elle pas cacher l’existence du mariage de Jésus? En réalité, personne n’a su expliquer d’où est venue la soudaine fortune de l’abbé, mort en 1917. Et personne ne semble savoir où se trouve le moindre reliquat de l’hypothétique trésor. À Rennes même, les villageois sont partagés. Il y a ceux qui sont convaincus que le curé a bien mis la main sur un filon. D’autres pensent que la richesse lui est venue en faisant du trafic de messes. Il avait réussi, peut-être grâce à des annonces placées dans les journaux, à percevoir de nombreuses demandes de messes payantes. De l’argent lui parvenait de partout en France.
Alors, trésor ou pas? Peu importe finalement. Rennes-le-Château se situe dans une région magnifique, à 45 km de Carcassonne. Plusieurs gîtes et chambres d’hôtes accueillent les visiteurs épris de mystère (ou pas) et des restaurants sont là pour les rassasier. Pour le reste, plusieurs sentiers de randonnée prennent leur départ à Rennes pour se faufiler dans le Pays Cathare.
www.paysdecouiza.com
dimanche 29 septembre 2013
MOON, Paris 15 ème
-->
15 – Moon (55 Bd Lefebvre, 75015 Paris, tél 01 45 30 33 20). Excellent bistrot coréen
que ce Moon, situé sur le Boulevard juste en face du Palais des Expositions.
La
salle est petite et bondée par une clientèle coréenne, ce qui est un signe !
Le menu du jour est à moins de 10 € et vous propose des raviolis grillés et un
excellent BBQ de bœuf avec ses garnitures et un bol de riz.
Les bibimbap sont
monstrueusement copieux et le steak tartare délicieux. A tester.
L'IMI ET LE DR HUBERT LARCHER
Bienvenue aus Editions de l'IMI qui nous régalent avec ce premier ouvrage consacré au Dr Hubert Larcher.
Bon vent.
LES EDITIONS DE L'IMI
UNE BELLE JOURNEE AVEC ROLAND WAGNER
Nous étions nombreux hier à la Médiathèque de Clamart pour rendre hommage à notre ami Roland Wagner. Images décalées comme à l'accoutumée, mais Roland n'était pas en reste en matière d'humour....... Nous avons en tous cas passé une excellente journée avec lui.....
La Papamobile du Cardinal de Sèvres, l'organisateur de la manifestation, était garée devant la Médiathèque.
Christophe Louvet en a profité pour faire un cours sur la matière noire à Philippe Caza.
Tous les amis avaient répondu présent.
Natacha, la fille de Roland, était là avec sa grand mère.
Le sénateur-maire nous a montré qu'il était un grand amateur de science-fiction.
Natacha et Sylvie Denis avaient un beau coup de fourchette.
Monsieur Jojo était de tout coeur avec nous.
La Papamobile du Cardinal de Sèvres, l'organisateur de la manifestation, était garée devant la Médiathèque.
Christophe Louvet en a profité pour faire un cours sur la matière noire à Philippe Caza.
Tous les amis avaient répondu présent.
Natacha, la fille de Roland, était là avec sa grand mère.
Le sénateur-maire nous a montré qu'il était un grand amateur de science-fiction.
Natacha et Sylvie Denis avaient un beau coup de fourchette.
Au revoir Roland
Monsieur Jojo était de tout coeur avec nous.
vendredi 27 septembre 2013
FIN DE L'EXPO SUR LE TITANIC (Paris)
La magnifique exposition consacrée aux objets du Titanic se termine dimanche soir. C'est à la Porte de Versailles.
Quelques souvenirs :
L'affiche
Maquette
Maquette après la collision
Une chambre de 1ère classe
Le grand escalier
Une sirène
Le coffe shop "La Veranda"
Popot
L'iceberg
Quelques souvenirs :
L'affiche
Maquette
Maquette après la collision
Une chambre de 1ère classe
Le grand escalier
Une sirène
Le coffe shop "La Veranda"
Popot
L'iceberg
DRAME A GRANES
Granès. Un chien errant sème la discorde
LA DEPECHE
insolite
Décidément le maire de Granès Olivier Labadie n’en a pas fini avec ses administrés et les déboires occasionnés par ces derniers. Hier un habitant de Granès bien intentionné a déposé un chien errant accidenté chez un vétérinaire de Couiza lui demandant de le soigner pour sa blessure. Ce dernier a prodigué les soins idoines, a même nourri la bête et a appelé le premier édile de Granès en le sommant de venir retirer le chien non tatoué trouvé sur sa commune , à son cabinet.Chien dont d’après la loi, le maire serait responsable de par sa fonction. C’est alors engagé une discussion animée entre le vétérinaire bienfaiteur qui voulait se débarrasser de la bête et le maire du petit village de la haute vallée (une centaine d’habitants) qui refuse de le prendre en charge arguant : «Je n’ai jamais constaté que ce chien était errant. Qui me dit qu’il a été réellement retrouvé sur Granès ! Si demain on retrouve un hippopotame et s’il n’est pas identifiable je devrais le récupérer ou payer les soins et le gardiennage ?» Après une enquête de voisinage sur sa commune, sans résultat l’élu lance un appel au propriétaire éventuel du chien .A ce jour l’animal peut être récupéré chez le vétérinaire de Couiza, son sort est lié au bon vouloir de son maître.Sinon c’est la SPA .jeudi 26 septembre 2013
ROYAL TATA, Paris Gambetta
20
– Royal Tata (237 rue des Pyrénées, 75020 Paris, tél 01 43 66 99 86). Un
excellent chinois de belle facture qui, c’est un signe, est souvent bondé.
Service impeccable et très belle carte qui réserve bien des surprises, comme
les nids de bonheur (nids d’oiseaux garnis de bœuf, crabes, grenouilles ou
canard) ou encore les coquilles d’ananas à la lotte ou aux Saint-Jacques.
Le
crabe qui mue, frit aux petits légumes, est bien sûr à l’honneur. Et véritable
découverte, la plaque chauffante de bœuf au Tojan Djan. Le bœuf est juste saisi
dans une sauce moelleuse aux fèves et aux piments.
Mérite le détour.
EXPOSITION PHILIPPE DRUILLET
Exposition Philippe DRUILLET
Dans le cadre de la manifestation « 5 EN BULLES » organisée par l’association 5/5, la Mairie du Vème arrondissement accueille, une
exposition « Philippe DRUILLET »
du jeudi 26 septembre au jeudi 3 octobre 2013 - Salle du Souvenir
Entrée libre
Informations pratiques :
Mairie du 5ème arrondissement
Salle du Souvenir
21, place du Panthéon- 75005 PARIS
Rens. 01 56 81 75 05
RER B Luxembourg, bus : 84 – 89
mercredi 25 septembre 2013
mardi 24 septembre 2013
LE RENNAISSANCE, Paris 19 ème
-->
19 – Le Renaissance (12 rue Euryale Dehaynin, 75019, Paris, tél 01 42 39 89 38). A deux pas du
bassin de la Villette, un sympathique bistrot aux couleurs orientales. La carte
décline toutes sortes de couscous, dont celui au méchoui qui est on ne peut
plus pantagruélique. Accueil sympathique et boukha glacée avant de reprendre la
route.
UNE TOILE POUR LE BUGARACH
Projet de Festival pour 21.12.2013 à Bugarach (et environs) présentant les dizaines de films, travaux photographiques, multimedia, réalisés à Bugarach ou intégrant Bugarach dans leur réalisation. Des conférences et des débats seront organisés autour des différents thèmes abordés dans les oeuvres. Vos idées et suggestions sont les bienvenues. Renseignements: patrice.etienne@gmail.com
LES WUNDERWAFFEN AU CYCLO A BELLEVILLE
Mais quelle est cette équipe de joyeux savanturiers cachés au fond du Cyclo à Belleville ?
C'est bien sûr le grand Richard D. Nolane qui fête avec ses amis la sortie du tome 3 des Wunderwaffen.
Sabine ne rate pas une miette des confidences de l'auteur sur la suite de la saga.
Il est vrai que le professeur Von Töplitz de l'Université de Nouvelle Souabe devrait prochainement entrer en scène.
dimanche 22 septembre 2013
LE MANUSCRIT MYSTERIEUX DE DANIEL DUGES
Le passionné d’histoire Daniel Dugès a enquêté sur un manuscrit ancien expédié par un Creusois
Lu 57 fois
LE POPULAIRE
Retour sur l’ésotérique et mystérieuse prédiction sostranienne. Enquête dans les pas d’un érudit, Daniel Dugès.
E
rudit bien connu à Bellac et dans la région de Montauban, Daniel Dugès a reçu un courrier non signé d'un Creusois lui demandant son avis « éclairé » sur un vieux papier trouvé dans la maison de famille. Que dit précisément ce message mystérieux ( lire ci-dessous) trouvé froissé, plié dans un vieux livre, dans le débarras d'une maison de La Souterraine et quelle maison ?
Enquête sur le terrain Daniel Dugès a fait le déplacement lors des Journées du patrimoine (notre édition du mardi 17 septembre) sans s'attacher vraiment à la prédiction qu'il contient – somme toute fantaisiste – mais plutôt aux lieux qui lui donnent des informations dans ses recherches sur les similitudes entre le symbolisme catholique et franc-maçon.
D'autres indices pourraient permettre aussi un rapprochement avec la région audoise et Rennes-le-Château dont il est un des spécialistes, détaché de tout ésotérisme de pacotille même s'il a su abandonner quelquefois le chemin de l'historien pour des escapades romancières.
Le document creusois fut un beau prétexte pour croiser les
données qu'il a pu recueillir là-bas avec celles qu'il a pu observer
samedi dernier lors de son passage à La Souterraine. Il attendait de
voir l'original promettant de reprendre contact dès réception. C'est
fait. Si le texte est abscon, les investigations de Daniel Dugès
pointent cependant quelques indices troublants entre Rennes-le-Château,
le trésor de l'abbé Saunière ou plutôt sa fortune – dont il fut dit
qu'il aurait pu provenir d'une société secrète soit monarchiste ou
franc-maçonne catholique – et La Souterraine.
De quelle porte
Saint Jean s'agit-il ? Dans ce poème, il est question d'abord de la Porte Saint-Jean : faut-il y voir celle de l'entrée de l'église de Rennes-le-Château qui ouvre face à Saint Jean Baptise Jésus, le Sauveur ? Les catholiques rapprochent Saint Jean de l'apocalypse ; pour Daniel Dugès, la célébration de Saint Jean est un des rites majeurs de la franc-maçonnerie : Saint Jean-Baptiste du solstice de l'été et Saint Jean l'évangéliste au solstice d'hiver, le 21 décembre, sont deux temps forts du calendrier maçonnique.
Concernant le Sauveur, il a bien sûr pensé à la chapelle éponyme de La Souterraine : outre le bénitier ressemblant à celui de Rennes-le-Château, qu'il a voulu retrouver lors de sa visite samedi, la chapelle lui a donné d'autres informations troublantes. Ainsi, l'architecte Jean-Baptiste Chevalt fut curé avant de prendre une mission de bâtisseur et Rocamadour et la chapelle du Sauveur sont citées parmi ses réalisations, tout comme les peintures murales de l'église de Verdun-sur-Garonne, commune tout à côté de Seilh et du château de Rochemontès où est née Joséphine du Bourg, mère fondatrice.
Verdun-sur-Garonne, au coeur de Midi-Pyrénées, donne à voir la curieuse architecture de la tour de la reine Margot, construite au XIX e et qui ressemble à celle de la tour Magdala de Rennes-le-Château que construira plus tard Beranger Saunière. D'ici à rapprocher la petite cure de Rennes-le-Château à la chapelle du Sauveur, Daniel Dugès ne s'y risque pas. Il relève simplement les caractéristiques de ce patrimoine religieux de la fin du XIX e, témoin d'une résistance monarchiste et catholique à la Révolution de 1789 qui décima entre autres des familles toulousaines dont Mathias du Bourg, père de Joséphine, magistrat, conseiller du Parlement de Toulouse dissous en 1788.
Un indice dans le tableau Le message parle ensuite du promontoire et sa tour. Il pourrait évoquer le mont Bugarach (qui a fait courir les crédules en tout genre l'an dernier) et la tour Magdala. À La Souterraine, on pense évidemment à Bridiers, son donjon, communément appelé la Tour de Bridiers, et son promontoire peu élevé. Daniel Dugès n'avait pas le temps de s'y rendre, il a préféré terminer sa visite à l'église paroissiale de « l'Assomption de la très Sainte Vierge » ou église Notre Dame, halte de Saint Jacques de Compostelle.
Il a vu peu de chose sinon un immense tableau au symbolisme là encore surprenant : il s'agit d'une Vierge entourée d'un concert d'ange dit le « couronnement de la Vierge ». Classé aux Monuments historiques, il serait de Van Mol Pieter, peintre flamand de la première moitié du XVII e siècle. Il n'est pas éclairé, peu lisible. Pour autant, le flash met en lumière quelques caractères qui interpellent l'historien : la construction générale d'abord et la présence d'angelots portant triangle et cercle (ouroboros ou serpent qui se mord la queue) typiques de la symbolique maçonnique. La boucle est bouclée pour Daniel Dugès qui entend bien revenir ici affiner ses recherches… Il reste le message reçu qui ne correspond à rien. Il semble écrit sur une page d'un livret militaire de la fin du XIX e, par qui ? pour quoi ? Pour l'historien, cela reste anecdotique.
rudit bien connu à Bellac et dans la région de Montauban, Daniel Dugès a reçu un courrier non signé d'un Creusois lui demandant son avis « éclairé » sur un vieux papier trouvé dans la maison de famille. Que dit précisément ce message mystérieux ( lire ci-dessous) trouvé froissé, plié dans un vieux livre, dans le débarras d'une maison de La Souterraine et quelle maison ?
Enquête sur le terrain Daniel Dugès a fait le déplacement lors des Journées du patrimoine (notre édition du mardi 17 septembre) sans s'attacher vraiment à la prédiction qu'il contient – somme toute fantaisiste – mais plutôt aux lieux qui lui donnent des informations dans ses recherches sur les similitudes entre le symbolisme catholique et franc-maçon.
D'autres indices pourraient permettre aussi un rapprochement avec la région audoise et Rennes-le-Château dont il est un des spécialistes, détaché de tout ésotérisme de pacotille même s'il a su abandonner quelquefois le chemin de l'historien pour des escapades romancières.
De quelle porte
Saint Jean s'agit-il ? Dans ce poème, il est question d'abord de la Porte Saint-Jean : faut-il y voir celle de l'entrée de l'église de Rennes-le-Château qui ouvre face à Saint Jean Baptise Jésus, le Sauveur ? Les catholiques rapprochent Saint Jean de l'apocalypse ; pour Daniel Dugès, la célébration de Saint Jean est un des rites majeurs de la franc-maçonnerie : Saint Jean-Baptiste du solstice de l'été et Saint Jean l'évangéliste au solstice d'hiver, le 21 décembre, sont deux temps forts du calendrier maçonnique.
Concernant le Sauveur, il a bien sûr pensé à la chapelle éponyme de La Souterraine : outre le bénitier ressemblant à celui de Rennes-le-Château, qu'il a voulu retrouver lors de sa visite samedi, la chapelle lui a donné d'autres informations troublantes. Ainsi, l'architecte Jean-Baptiste Chevalt fut curé avant de prendre une mission de bâtisseur et Rocamadour et la chapelle du Sauveur sont citées parmi ses réalisations, tout comme les peintures murales de l'église de Verdun-sur-Garonne, commune tout à côté de Seilh et du château de Rochemontès où est née Joséphine du Bourg, mère fondatrice.
Verdun-sur-Garonne, au coeur de Midi-Pyrénées, donne à voir la curieuse architecture de la tour de la reine Margot, construite au XIX e et qui ressemble à celle de la tour Magdala de Rennes-le-Château que construira plus tard Beranger Saunière. D'ici à rapprocher la petite cure de Rennes-le-Château à la chapelle du Sauveur, Daniel Dugès ne s'y risque pas. Il relève simplement les caractéristiques de ce patrimoine religieux de la fin du XIX e, témoin d'une résistance monarchiste et catholique à la Révolution de 1789 qui décima entre autres des familles toulousaines dont Mathias du Bourg, père de Joséphine, magistrat, conseiller du Parlement de Toulouse dissous en 1788.
Un indice dans le tableau Le message parle ensuite du promontoire et sa tour. Il pourrait évoquer le mont Bugarach (qui a fait courir les crédules en tout genre l'an dernier) et la tour Magdala. À La Souterraine, on pense évidemment à Bridiers, son donjon, communément appelé la Tour de Bridiers, et son promontoire peu élevé. Daniel Dugès n'avait pas le temps de s'y rendre, il a préféré terminer sa visite à l'église paroissiale de « l'Assomption de la très Sainte Vierge » ou église Notre Dame, halte de Saint Jacques de Compostelle.
Il a vu peu de chose sinon un immense tableau au symbolisme là encore surprenant : il s'agit d'une Vierge entourée d'un concert d'ange dit le « couronnement de la Vierge ». Classé aux Monuments historiques, il serait de Van Mol Pieter, peintre flamand de la première moitié du XVII e siècle. Il n'est pas éclairé, peu lisible. Pour autant, le flash met en lumière quelques caractères qui interpellent l'historien : la construction générale d'abord et la présence d'angelots portant triangle et cercle (ouroboros ou serpent qui se mord la queue) typiques de la symbolique maçonnique. La boucle est bouclée pour Daniel Dugès qui entend bien revenir ici affiner ses recherches… Il reste le message reçu qui ne correspond à rien. Il semble écrit sur une page d'un livret militaire de la fin du XIX e, par qui ? pour quoi ? Pour l'historien, cela reste anecdotique.
samedi 21 septembre 2013
CALENDRIER EL JICE 2014
Le calendrier 2014 de El Jice vient de sortir des presses. On le commande pour 25 € à l'Association Oeil du Sphinx, 36.42 rue de la Villette, 75019 Paris.
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