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Encore une belle surprise que l’ouvrage de Syrie James, Dracula mon Amour (Hachette/Black Moon, juin 2010), car il ne s’agit rien d’autre que de réécrire l’œuvre fondatrice sous la plume très féminine de Mina Harker. Une réécriture époustouflante, car elle tient à réutiliser le moindre détail du roman de Stoker avec, bien sûr, un certain nombre de révélations sur des sujets sulfureux qui n’avaient pas été portés à la connaissance de l’écrivain irlandais. Tout commence à Whitby, après le naufrage du Déméter, avec l’apparition d’un mystérieux et séduisant personnage, Mr Wagner. Lucy succombera à ses charmes, et on connaît la suite. Une suite déjà esquissée dans Dracula l’Immortel, à savoir que notre vampire séducteur essaiera de sauver la jolie fiancée des transfusions sanguines opérées sans précaution par Van Helsing. Sans succès hélas. Mais c’est de Mina dont s’éprend Wagner/Dracula, Nicolae de son petit nom, un amour auquel elle répond avec passion alors qu’elle vient d’épouser Johnatan Harker à peine rescapé de son voyage en Transylvanie.
Et tout le récit est celui d’une double liaison, impossible à gérer, amenant souvent Mina à jouer double jeu pour préserver son amour secret des entreprises déterminées du « Club de chasseurs de vampires ». Un amour secret sur fond de sensualité trouble et de sexualité violente, comparé à la fadeur des relations maritales de la jeune épousée.
Je ne raconte pas la chute, qui est pleine de surprises, mais revient sur quelques précisions que nous apporte ce roman par rapport à l’original :
° on y apprend la véritable origine de Mina, fille d’une femme de chambre d’origine bohémienne qui avait « fauté » avec un jeune Lord Anglais.
° Dracula n’est pas Vlad Tepes II, mais l’un de ses frères. Et c’est Vlad, personnage démoniaque, qui a inoculé le virus à Nicolae.
° il existe une école de formation des vampires, dont le but est de les éduquer pour qu’ils puissent vivre « paisiblement » en société. Il s’agit de la Scholomance, dirigée par le père des vampires, Salomon himself.
° à l’instar du Drakula d’Elisabeth Kostova, notre prince est un amoureux de littérature et un collectionneur de livres rares. La description de ses bibliothèques est fort impressionnante.
Un ouvrage indispensable.
Et tout le récit est celui d’une double liaison, impossible à gérer, amenant souvent Mina à jouer double jeu pour préserver son amour secret des entreprises déterminées du « Club de chasseurs de vampires ». Un amour secret sur fond de sensualité trouble et de sexualité violente, comparé à la fadeur des relations maritales de la jeune épousée.
Je ne raconte pas la chute, qui est pleine de surprises, mais revient sur quelques précisions que nous apporte ce roman par rapport à l’original :
° on y apprend la véritable origine de Mina, fille d’une femme de chambre d’origine bohémienne qui avait « fauté » avec un jeune Lord Anglais.
° Dracula n’est pas Vlad Tepes II, mais l’un de ses frères. Et c’est Vlad, personnage démoniaque, qui a inoculé le virus à Nicolae.
° il existe une école de formation des vampires, dont le but est de les éduquer pour qu’ils puissent vivre « paisiblement » en société. Il s’agit de la Scholomance, dirigée par le père des vampires, Salomon himself.
° à l’instar du Drakula d’Elisabeth Kostova, notre prince est un amoureux de littérature et un collectionneur de livres rares. La description de ses bibliothèques est fort impressionnante.
Un ouvrage indispensable.
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