Historia Occultae n°12
Historia Occultae n°12. Editions L’œil du Sphinx, 36-42 rue de la Villette, 75019 Paris – France.
Sous la houlette de Philippe Marlin et Emmanuel Thibault, la revue poursuit sa route avec un numéro 12 qui rassemble des contributions très variées et intéressantes, souvent érudites.
Sommaire : Éditorial, par Emmanuel Thibault – L’Omoto et Teilhard de Chardin, deux études de cas sur la revitalisation, par Pr. Wallace Gray Jésus – Kierkegaard et le zen, par Stuart D. B. Picken – Quelques brèves réflexions sur la nature de la conscience (2), par Emmanuel Thibault – L.-C. de Saint-Martin, Eques a Leone Sidero, par lui-même, par Christian de Caluwe – Du médiévalisme au néo-paganisme contemporain, par Georges Bertin – Le Centre suprême : mythe ou réalité ? par Paul-Georges Sansonetti – Le renouveau ésotérique du XIXe-XXe siècle : Aleister Crowley, par Baptiste Antoniazza & Marc Schilliger – La création du monde, du paulicianisme au bogomilisme et au catharisme, par Alain Vuillemin – Un artiste face à la Tradition, interview de Gérard d’Yvie – L’héritage du new age, la dynamique des pratiques néopaïennes et néochamaniques actuelles, par Emmanuel Thibault.
Nous insisterons sur l’excellent travail de Christian de Caluwe consacré à Louis-Claude de Saint-Martin. Il met en perspective les œuvres de Martines de Pasqually, Louis-Claude de Saint-Martin et Jean-Baptiste Willermoz dans une vison globale et créatrice, résolument orientée vers la finalité du procès initiatique, liquidant ainsi des oppositions factices ou des discussions inutiles.
De même, Georges Bertin, lui aussi, propose une pensée globale permettant d’appréhender le néo-celtisme, ou le néo-druidisme dans ce qu’ils doivent aux traditions du passé, quitte à les tordre, et ce qui les en éloigne. Il explicite un cheminement Antiquité > Moyen-âge > Fantasy > New Âge dans lequel se fraie notamment le culte de la Grande Déesse.
D’autres contributions, notamment celles d’Alain Vuillemin, Paul-Georges Sansonetti ou Emmanuel Thibault, permettent ainsi de distinguer les structures et ne pas se laisser prendre par l’adhésion aux formes. C’est non seulement nécessaire mais salutaire en nos temps de grandes identifications fermées, non exclusivement sur le plan culturel mais surtout pour un art de vivre.
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