Le Sceau de R’Lyeh (August
Derleth 1957, in Tome III, Robert Laffont). Encore un texte terriblement
téléphoné, la clef de l’énigme nous étant donnée dès les premiers paragraphes. Il
s’agit du dernier des rejetons de la branche des Phillips qui hérite de son
oncle d’une maison sur un promontoire près d’Innsmouth. Une demeure qui remue
parfois comme si elle était édifiée sur un « immense corps vivant ». Il se
plonge dans l’étude des papiers et des ouvrages du défunt et découvre que ce
dernier était à la recherche du « sceau de R’Lyeh », afin de libérer
Cthulhu prisonnier au fond de l’océan. Toute la littérature maudite sera bien
évidemment sollicitée (Sussex Fragments, Manuscrits Pnakotiques, Culte des
Goules, Livre d’Eibon, Unaussprechlichen Kulten) et le Necronomicon consulté
à l’université de Miskatonic. Il plongera également dans la fiction de
Lovecraft, riche en enseignements. Avec l’aide de sa gouvernante, Ada Marsh,
descendante d’Obadia Marsh, il découvrira dans sa maison un tunnel qui descend
dans une grotte sous la maison et exploreront ensemble ce qu’il reste du Récif
du Diable. Ils constateront à cette occasion qu’ils n’ont pas besoin d’appareil
de plongée mais sont capables de « respirer » sous l’eau. Fort des
indications trouvées dans les papiers de l’oncle, ils monteront une expédition
à Ponape et finiront par localiser R’Lyeh où ils feront sauter le sceau qui
emprisonne Cthulhu.
Une
nouvelle sans grand intérêt dans laquelle, une fois de plus, Derleth transforme
la mythologie lovecraftienne en lui donnant le parfum chrétien du bien et du
mal.
1 commentaire:
D'accord avec toi. Un texte fade.
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