L’œuvre de Claude Manesse sera exposée à Paris en octobre
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Vue par un millier de visiteurs à Monthelon en juin
2012, l’œuvre monumentale de l’artiste montréalais s’expatrie à Paris,
au cœur du quartier Saint-Germain.
En 2012, après avoir peint l'Apocalypse selon Saint Jean,
Claude Manesse avait présenté son 'uvre monumentale (24 mètres de long
sur 1,62 mètre de haut) comme pouvant être le testament artistique d'une
carrière entamée en 1958.
Infatigable, l'enfant de Montréal a revu sa position. À cela deux raisons essentielles. Tout d'abord parce que son Apocalypse s'apprête à quitter l'atelier de la rue de Montbard pour connaître une seconde vie. Elle fera escale, du 8 septembre au 5 octobre, à l'église Saint-Mathurin de Larchant (Seine-et-Marne). Mais elle sera surtout visible, à l'automne, à l'intérieur de l'église Saint-Sulpice, à Paris. Ce nouveau rendez-vous sonne comme un hommage à cet artiste doué et (hyper) actif qui dit « avoir été préoccupé pendant plus de trente ans par cette 'uvre ».
Hors de France Mais c'est aussi la récompense d'un labeur de plus d'un an, interrompu en 2010 par l'incendie de son atelier. « Ça devrait être plutôt pas mal à Paris. Saint-Sulpice est traditionnellement très sombre et lorsque le visiteur se retournera, il prendra en pleine tronche l' Apocalypse et sa lumière, s'amuse Claude Manesse. Après, j'aimerai voir cette 'uvre quitter la France pour le Japon. Or la capitale regorge de touristes japonais. C'est peut-être un signe. » En marge de l'exposition, il s'installera dans une petite salle de la rue des Saints-Pères, au c'ur du quartier Saint-Germain. Il y présentera une vingtaine de peintures, dont des grands formats réalisés à Venise ou à Ostende (Belgique) : des lieux dans lesquels le Montréalais aime se réfugier.
« J'ai déjà illustré l'Enfer de Dante à 21 ans » La seconde raison de son revirement est liée à son désir de boucler la trilogie. Après la Tentation de Saint-Antoine en 1978 (1) – 'uvre par laquelle Max-Pol Fouchet (1913-1980), son ami, lui conseilla de commencer – puis l'Apocalypse selon Saint Jean (2012), Claude Manesse envisage de plonger dans l'Enfer de Dante. « Je le connais puisque je l'ai illustré quand j'avais à peine 21 ans, en sortant des Beaux-Arts, se souvient-il. C'est sans doute l''uvre la plus facile de la trilogie bien que ça représente un travail de fou. Dans l'Apocalypse, la contrainte résidait dans la précision de la description par rapport au texte de saint Jean. »
Un premier voyage à Venise, en fin d'année, est déjà en vue
afin de dessiner les premiers croquis. Comme à son habitude, Claude
Manesse présentera, en avant-première, son 'uvre aux Montréalais.
(1) La Tentation de Saint-Antoine (33 mètres), créée et présentée à Vézelay en 1978 a été exposée à la cathédrale d'Aix-en-Provence, puis à Bruxelles, Ostende et Moissac.
Franck Morales
franck.morales@centrefrance.com
Infatigable, l'enfant de Montréal a revu sa position. À cela deux raisons essentielles. Tout d'abord parce que son Apocalypse s'apprête à quitter l'atelier de la rue de Montbard pour connaître une seconde vie. Elle fera escale, du 8 septembre au 5 octobre, à l'église Saint-Mathurin de Larchant (Seine-et-Marne). Mais elle sera surtout visible, à l'automne, à l'intérieur de l'église Saint-Sulpice, à Paris. Ce nouveau rendez-vous sonne comme un hommage à cet artiste doué et (hyper) actif qui dit « avoir été préoccupé pendant plus de trente ans par cette 'uvre ».
Hors de France Mais c'est aussi la récompense d'un labeur de plus d'un an, interrompu en 2010 par l'incendie de son atelier. « Ça devrait être plutôt pas mal à Paris. Saint-Sulpice est traditionnellement très sombre et lorsque le visiteur se retournera, il prendra en pleine tronche l' Apocalypse et sa lumière, s'amuse Claude Manesse. Après, j'aimerai voir cette 'uvre quitter la France pour le Japon. Or la capitale regorge de touristes japonais. C'est peut-être un signe. » En marge de l'exposition, il s'installera dans une petite salle de la rue des Saints-Pères, au c'ur du quartier Saint-Germain. Il y présentera une vingtaine de peintures, dont des grands formats réalisés à Venise ou à Ostende (Belgique) : des lieux dans lesquels le Montréalais aime se réfugier.
« J'ai déjà illustré l'Enfer de Dante à 21 ans » La seconde raison de son revirement est liée à son désir de boucler la trilogie. Après la Tentation de Saint-Antoine en 1978 (1) – 'uvre par laquelle Max-Pol Fouchet (1913-1980), son ami, lui conseilla de commencer – puis l'Apocalypse selon Saint Jean (2012), Claude Manesse envisage de plonger dans l'Enfer de Dante. « Je le connais puisque je l'ai illustré quand j'avais à peine 21 ans, en sortant des Beaux-Arts, se souvient-il. C'est sans doute l''uvre la plus facile de la trilogie bien que ça représente un travail de fou. Dans l'Apocalypse, la contrainte résidait dans la précision de la description par rapport au texte de saint Jean. »
(1) La Tentation de Saint-Antoine (33 mètres), créée et présentée à Vézelay en 1978 a été exposée à la cathédrale d'Aix-en-Provence, puis à Bruxelles, Ostende et Moissac.
Franck Morales
franck.morales@centrefrance.com
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