Belle surprise que ce premier ouvrage, Les Poussières de l’Aube, de Cathy Coopman (Rivière Blanche, 2013).
Le thème du vampire est ici revisité à travers la narration d’une jeune femme,
Susylee, qui reprend conscience à la fin du XVIII ème dans une Famille
anglaise… de vampires. Après une révolte évidente, elle est obligée d’admettre
qu’elle a été « transformée » et va lentement s’adapter à sa nouvelle
forme d’existence avec l’assistance de son « tuteur », le séduisant
Soriel. Et elle découvrira progressivement que le monde est désormais régit par
« les Traqueurs » et « les Familles » et qu’un code très
précis a été élaboré pour rendre la coexistence possible entre les deux
espèces. On verra du reste, en traversant les siècles, que les Vampires jouent
un rôle occulte de premier plan auprès des politiciens, mais aussi dans le
monde des Lettres et des Arts. La charmante Susylee partira en quête de sa
propre histoire, à la recherche de son « Créateur », tout en devenant
un écrivain à succès. Les personnages sont attachants et les règles du jeu
parfaitement respectées (vivre la nuit, pieu et décapitation etc…). Et ce qui
ne gâche rien, ce sont les nombreux clins d’œil qui émaillent le récit :
David Bowie est un ancien vampire (mais oui, au bout de 1000 ans, un vampire
peut renoncer à son immortalité), Steve Jobs est un humain, mais très proche de
la Famille qui bénéficie de ses avancées technologiques ; quant à Jacques
Sirgent, c’est un méchant qui se prendra une raclée dont il ne se remettra pas !!!
Ce livre devrait avoir une suite, et nous attendrons avec
impatience cette nouvelle perle (de sang !).
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