lundi 9 juin 2014

LES COULISSES OCCULTES D'UN COLLOQUE CASTELRENNAIS





Samedi 7 juin 2014
Les coulisses occultes d’un Colloque Castelrennais
12 ème édition déjà pour notre colloque annuel d’Etudes et de Recherches sur Rennes-le-Château organisé sous l’étiquette de l’ARTBS. Une belle enceinte pour approfondir le contexte de l’affaire Saunière au-delà des hypothèses les plus romantiques et des polémiques les plus stériles.
Nous nous retrouvons donc dans la salle de la Capitelle, mise amicalement à notre disposition par la Municipalité. Une salle décorée par une mini-exposition des toiles d’Astrid Ancelle, notre nouveau « Pinceau du Razès ». (photo)

La séance sera ouverte par Geneviève Béduneau qui, comme à l’accoutumée, nous surprendra par son incroyable érudition en nous présentant Entre Aude et Pyrénées, les sacralisations archaïques. Une communication qui nous conduira à l’heure du déjeuner que nous partagerons chez Morgan, au Jardin de Marie. Nous serons obligés d’adopter de strictes mesures de sécurité au restaurant, eu égard au nombre anormal « d’hommes en noir » gravitant autour de la table de Jean Robin. Il est vrai que ce dernier venait de se voir remettre, par l’Erudit de Serres, une copie du légendaire Manuscrit d’Arques.





  
Petit coup de fil cordial de l’excellent Jacques L. qui s’excuse de ne pas être des nôtres, retenu par une parie de pêche aux maquereaux écossais.



Le colloque reprend par un exposé d’Yves Lignon sur Les Wisigoths, clair et précis comme toujours chez notre ami. 



Puis le micro sera passé à l’abbé Gilles Semenou qui nous proposera un dossier très documenté sur Notre-Dame de Marceille, reprenant l’histoire du sanctuaire, dénonçant les thèses farfelues dont il a fait l’objet sans fermer totalement la porte au « mystère ». 





Paul Rouelle clôturera la partie contributive avec La Farce de la Race, expliquant, en tant que collaborateur et ami de Gérard de Sède, comment la Race Fabuleuse avait été écrite sous forme de pamphlet érudit pour se moquer de Pierre Plantard, le Rejeton Ardent. Il n’aura pas du reste de mots assez durs pour dénoncer le côté cynique de ce dernier personnage. 



Jean Robin nous offrira un petit bonus, nous expliquant la signification eschatologique de Rennes-le-Château. La région est à l’extrémité de l’arbre de vie et a longtemps caché la pierre noire de la régénérescence.



La journée se terminera par la remise, par Monsieur le Maire, du prix Bérenger 2014 à Stéphanie Buttegeg pour la qualité de ses travaux dans le cadre de A la recherche du Secret Perdu.  



Puis les troupes se retrouveront au Dragon de Rhedae pour partager le dîner de l’amitié. 



Jean Robin et le Vieux Philosophe de Couiza préféreront pour leur part s’éclipser afin de se pencher dans le calme d’une cellule des Ducs de Joyeuse sur le décryptage des onciales utilisées pour l’écriture du vieux parchemin. 



En aparté

Nous avions déjà conté les extraordinaires expériences de missing time d’Yves Echaroux à l’Hostellerie de l’Evêché à Alet-les-Bains. :


Il nous confie avoir subi le même phénomène en Normandie. Ce qui n’est pas surprenant : la Normandie est le fief d’Arsène Lupin, de Mgr de Bonnechose et de Mgr Billard. Mais je n’ai pu prolonger trop longtemps mon interrogatoire, Yves étant complètement sous l’émotion de ses retrouvailles avec Stéphanie la lauréate.



Dimanche 8 juin 2014
Le colloque se prolonge traditionnellement par une journée d’excursion pique nique qui réunira encore 12 participants. Nous monterons à Rennes-le-Château par le chemin du Ritou avec une petite escale à la base Van Buren. Un groupe de touristes est sur place, attendant patiemment l’arrivée du cigare volant de 11h55. 


Puis, par la route des loups garous, nous rejoignons le col de la Fage, lieu de notre rendez-vous. Jean Robin est déjà là, en compagnie d’un couple dont le mari est un gendarme à la retraite. 

En nous voyant arriver, je surprends Jean en train d’enfouir dans son blouson une grosse enveloppe en kraft que venait de lui remettre son mystérieux interlocuteur. Décidément, la recherche occulte semble progresser à grands pas. 

 Mon sac étant vide, je me laisse nourrir par le Chef Pierre du Relais de la Madone à Antugnac qui a préparé d’excellents sandwichs au saumon fumé. Une mention spéciale également au gouleyant « vin de merde » qui semble particulièrement réjouir Geneviève Béduneau. 

Puis ce sera la plongée sur Arques par la forêt du Rialsesse qui nous laisse admirer cet extraordinaire « balcon sur le Bugarach ». Escale ensuite au Relais de Bugarach pour tester les nouveaux sirops de Patrice. Très discrètement, comme à son habitude, Jean Robin nouera enfin le « contact » tant attendu. 

Direction Caudiès en Fenouillet où nous irons saluer le fameux « cheval de Dieu » 

puis dislocation des troupes à l’Auberge du Rebenty tenu par un sympathique couple belge. Toutes les bières belges sont au rendez-vous et j’aurai droit de faire, en toute confidentialité, un « contrôle qualité » sur les frites maison. Inutile de dire que le résultat a dépassé toutes mes espérances.
 

Quel week end, les amis........

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Paul Rouelle.....en tant que collaborateur et ami de Gérard de Sède....

Lui aussi ?
Les morts ont toujours beaucoup "d'amis"