Les
éditions Avatar proposent une petite collection, Sonnenwende, consacrée à
« l’ésotérisme nazi ». C’est
dans ce cadre que Christian Bouchet publie Karl
Maria Wiligut (1866-1946), le Raspoutine d’Himmler (2007). Portrait d’un
très curieux personnage, militaire de carrière, mais aussi chercheur occulte
dont la démarche le conduira à fréquenter la franc-maçonnerie, la Société List
(ésotérisme völkich), la société de l’Edda (ésotérisme des runes) et pour
terminer se considérer comme le roi caché de l’Allemagne. Des élucubrations qui
conduiront le vieux militaire à se faire interner par sa famille. Mais il
rebondira après sa libération, remarqué par Himmler qui le fit rentrer dans la SS et lui confiera le
département de pré et proto histoire de l’Office de la Race, avant d’être
affecté au cabinet privé de son protecteur qu’il alimentera en notices sur
divers sujets théologiques et occultes. On dit du reste qu’il aurait participé
à l’aménagement du Wewelsburg. Malgré son amitié avec Otto Rahn qui travaillait
dans le même cabinet, il ne fut cependant jamais admis au sein de l’Ahnenerbe.
On
lui doit une révision de la théologie, montrant que les origines de la Bible
sont… allemandes !
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