jeudi 6 juin 2013

TERREUR A GRANES

Granès. Les 150 habitants vivent dans la peur des agressions

Publié le 04/06/2013 à 03:47, Mis à jour le 04/06/2013 à 07:17 | 38

LA DEPECHE

Agressions

Jean  Claude Sarda et le maire Olivier Labadie veulent témoigner  de l'infortune d'un village.
Jean Claude Sarda et le maire Olivier Labadie veulent témoigner de l'infortune d'un village.
Les habitants du petit village de Granès sont exaspérés : ils se disent terrorisés par un individu qui les agresse au quotidien verbalement et aujourd'hui physiquement.
Tout a commencé il y a cinq ans quand un habitant résidant dans le paisible village de Granès s'est mis à invectiver au quotidien et sans raison apparente ses voisins et autres passants dans ce hameau tranquille de la haute vallée de l'Aude pour finalement passer il y a quelques semaines au stade de l'agression physique selon les témoins. «Les faits sont montés crescendo, dans un premier temps on a tous été surpris par le comportement de cette personne qui avait une propension à l'insulte pour tout et contre tous. Jusqu'à ce que les choses s'enveniment et qu'il en vienne à des violences physiques.D'abord contre une habitante qui a porté plainte et plus récemment il s'en est pris à Jean Claude Sarda qui coupait l'herbe tranquillement dans son champ. Maintenant la coupe est pleine.» explique le maire Olivier Labadie exaspéré par la situation autant que ses administrés qui ont pétitionné pour que cesse cette situation et demandent la pose de caméras de surveillance. «Vous savez plus personne ne veut passer rue du Stade ou il habite, les gens ont peur. C'est un comble dans un village de 150 habitants» renchérit Jean Claude, la dernière victime agressée sur ses terres. «Personnellement jusqu'à fin mai j'entretenais des relations normales avec cet individu quand pour une raison que j'ignore l'autre jour il est venu me tabasser. J'étais en train de passer le giro broyeur chez moi, il est tombé en panne, je le réparais avec un ami et il a déboulé furieux, il est monté sur le tracteur et a dit qu'il allait m'écraser. Immédiatement j'ai eu la présence d'esprit de mettre le levier de vitesse au point mort. J'ai voulu le raisonner pour qu'il descende et là j'ai reçu un coup-de-poing dans la figure et ensuite au sol il m'a tabassé. Heureusement mon copain Eric était là si non !» Jean Claude Sarda montre sa lèvre suturée et ses hématomes sous sa chemise : «J'ai appelé les gendarmes et j'ai immédiatement porté plainte à la gendarmerie de Quillan , maintenant ça suffit , il ne faut pas attendre qu'il y ait un mort et que tout le monde pleure au cimetière pour faire quelque chose, on court à la catastrophe.» L'élu confirme en montrant les lettres qu'il a envoyées au préfet, à la gendarmerie, au ministre et précise que la personne incriminée à un long catalogue de plaintes en tous genres à son actif dans le village et ailleurs.
F.P

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