A LA MEMOIRE DE JEAN-LUC ROBIN

 

Vendredi 2 août à La Reine du Château

Une soirée organisée par les associations ODS, ARTBS et APARC et  les librairies Atelier Empreinte et Mutus Liber.

21 heures (possibilité de diner sur place)

Hommage à Jean-Luc Robin

Par Nicolas Miècret et Philippe Marlin

Une soirée dédiée à la mémoire de celui qui fut durant de nombreuses années « l’âme de Rennes-le-Château ». Elle prendra la forme d’une projection de films réalisés à l’occasion des conférences données par Jean-Luc Robin, lors de la sortie de ses ouvrages. Il sera notamment interviewé par un de ses grands amis, René Choy.

Rennes-le-Château a eu, pendant de nombreuses années, une âme, et celle-ci s’appelait Jean-Luc Robin. Né le 27 juillet 1949, il arpenta très jeune la colline, toute proche de Carcassonne où il résidait. Nul doute que, comme tout le monde, il farfouilla à la recherche du trésor, son père lui ayant raconté, dès l’âge de sept ans, l’histoire du « Curé aux Milliards ». Après des études de lettres et de droit, il fut tour à tour antiquaire et chef étoilé, en France, au Brésil, en Bolivie... Il se réinstalla dans l’Aude en 1995 et, répondant à une petite annonce, se retrouva rapidement gestionnaire du Domaine de l’Abbé qu’Henri Buthion venait de revendre à un homme d’affaires américain et à un journaliste hollandais.

Commence alors une longue histoire d’amour, Jean-Luc cherchant à faire partager sa passion aux nombreux visiteurs arpentant la Cité du Chariot. Avec ses amis Antoine Captier et Claire Corbu, il ouvrit un petit musée pour présenter les documents et objets ayant appartenus à Bérenger Saunière et qui avaient pu être préservés. Il se lança également dans la restauration « conviviale », faisant de « La Table de l’Abbé » le point de passage incontournable des chercheurs, touristes, curieux et amis. Car, et c’est ce qui fit la force et le charme du personnage, à savoir se créer des réseaux de relations solides et fidèles dont certaines têtes de proue étaient Henry Lincoln et René Choy.  Nous nous souviendrons longtemps des conférences qu’il animait de main de maître dans le jardin du curé, faisant intervenir toutes les sensibilités de la recherche castelrennaise. On gardera aussi la nostalgie du méchoui des chercheurs qu’il organisait tous les mois d’août, une grande fête « gauloise » comme il aimait la qualifier.

Jean-Luc nous a laissé deux ouvrages, Le Secret de Saunière (Sud Ouest, 2005) et Mon village à l’heure du Da Vinci Code (Sud Ouest, 2006, épuisé) dans lesquels il retrace son aventure, sa perception poétique de l’affaire et sa formidable volonté de « préserver le rêve ». À ce titre, et ce sera son dernier combat, il créa en 2006 L’Association pour la Préservation de l’Âme de Rennes-le-Château, s’insurgeant contre les modifications apportées au site par la municipalité de l’époque. Il s’est éteint le 9 mars 2008, alors qu’il venait de remporter les élections municipales.

UFOLOGIE SUR RAZES ; L'AFFICHE

LES CHRONIQUES D'EL'BIB : RENNES-LE-CHATEAU, LE SECRET DEVOILE de Christian Doumergue

 

Franck Daffos nous avait donné Rennes-le-Château, le Secret Dérobé (EODS, 2005). Christian Doumergue franchit un pas supplémentaire et nous propose Rennes-le-Château, le Secret Dévoilé (Les Éditions de l’Opportun, juin 2013), un titre pour le moins alléchant, préfacé par nos deux « Maîtres du Mystère » que sont Giacometti et Ravenne. Passionné bien sûr par l’affaire, l’auteur est aussi un mordu de l’écriture puisque cet ouvrage est sa quatrième synthèse castelrennaise. On peut du reste se demander s’il y en aura une cinquième, puisqu’il a enfin percé le Grand Secret du Razès !

La première partie résume de façon synthétique, mais bien documentée, l’affaire Saunière : du trafic de messe (en s’appuyant notamment sur les travaux d’Octonovo, Une Affaire Paradoxale, EODS, 2008), des dons (en intégrant ses propres recherches sur « Le Cercle de Narbonne ») et des découvertes trésoraires (en s’appuyant notamment sur les révélations de la dernière version de L’Héritage de l'abbé Saunière, Corbu/Captier, EODS 2012).

Mais tout cela n’est qu’une très légère entrée en matière. Car le Grand Mystère se cache au plus profond de la pensée de Pierre Plantard, véritable créateur du Mythe. Un Plantard qui aux yeux de l’auteur était un grand ésotériste, très marqué par la pensée de Paul le Cour, fondateur de la revue Atlantis. Et quel était le but de cette mystification ? Éveiller les consciences à l’aube de l’entrée dans L’Ère du Verseau.

Mais il n’y a pas, chez Plantard, qu’une grandiose farce ésotérico-surréaliste. Il y a aussi la découverte d’un indicible secret. Christian Doumergue revient sur ses précédentes investigations, et notamment celles concernant Marie-Madeleine dont le tombeau devrait être dans la région. Une Marie-Madeleine réfugiée de Palestine, transportant avec elle le corps du supplicié. Il subodore la localisation du tombeau sacré à proximité de Rennes-les-Bains, au Rocco Negro sous lequel, selon certains écrits plantardiens, se trouverait un « temple circulaire ». Mais les révélations de Christian Doumergue ne s’arrêtent pas ici, et, rapidement, débouchent sur du « très lourd ». Suit en effet une lecture très contestable de La Race Fabuleuse de Gérard de Sède au cours de laquelle Christian Doumergue oublie deux choses, qui lui ont pourtant été signalées : premièrement, c’est que certaines personnes ayant activement participé à l’élaboration de La Race Fabuleuse sont toujours présentes et savent exactement ce que signifie cet ouvrage, c’est-à-dire un pamphlet à l’encontre des utopies de Pierre Plantard (voir la photo de couverture du livre) ; deuxièmement, c’est que Gérard de Sède et ses amis avaient un véritable sens de l’humour… Et l’auteur, prenant l’ouvrage au premier degré, de nous expliquer que Jésus était manifestement d’origine extraterrestre, les « Fils de Dieu » s’étant comme chacun sait unis aux "Filles des Hommes » qu’ils trouvèrent belles. Le chercheur, sans complexe du reste, nous avoue qu’« après avoir structuré toute ma quête autour de la raison, peut-être était-il temps de l’abandonner là et de continuer sans elle ». Il rejoint ce faisant l’école des grands investigateurs romantiques que furent Charroux, Von Däniken, Guieu et bien d’autres. Il s’appuie également sur les « visions » du célèbre médium Edgard Cayce qui voyait certaines possessions sacrées des Atlantes dans les Pyrénées.

En conclusion, sur des bases fortement discutables, Christian Doumergue apporte une contribution importante au Rêve du Razès. Discutables, mais aussi éminemment dangereuses, car il évacue totalement la vraie histoire de Bérenger Saunière, devenue accessoire, reconnaissant lui-même que cette grandiose construction mythologique aurait pu être édifiée à partir d’autres lieux que le village du curé. Non, décidément, il faut vraiment lutter pour « préserver l’âme de Rennes-le-Château ».

PM & PR

OLIVIER HULO ET LE SYMBOLISME DES BATISSEURS DE CATHEDRALES

Olivier Hulo sera l'hôte des conférences APARC/ARTBS ce jeudi 1er août à l'Hostellerie de l’Évêché à Alet-les-Bains.Il nous parlera du

SYMBOLISME DES BÂTISSEURS DE CATHÉDRALE

Âgé de 56 ans, Olivier est ingénieur et travaille pour un grand groupe industriel français. Passionné d'ésotérisme et de symbolisme, il vient chaque année se ressourcer dans le Razès. On lui doit un ouvrage très fouillé sur la Cathédrale de Troyes.

(21h, possibilité de dîner sur place)

ALBI, LE CARLA, RENNES-LE-CHATEAU ET LE FLON FLON DE LA FETE DU VILLAGE

Belle soirée hier samedi à la Reine du Château avec le jeune écrivain Claude Rey. Policier dans le civil, il est tombé dans le Mystère à la lecture de L’Enigme Sacrée et a publié, en autoédition, un excellent thriller ésotérique,  In Eminenti. Le décor de l’affaire est la cathédrale d’Albi, la petite église du Carla et … le Sphinx de Gizeh. Saluons la performance éditoriale réalisée, puisque Claude a écoulé près de 2000 exemplaires de son bouquin, imprimé à ses frais et expédié aux clients à la poste par ses soins. Bravo l’artiste.

Il était accompagné d’Alain Gauthier, un autre auteur albigeois à qui l’on doit aussi une étonnante vraie-fausse autobiographie de Saunière, La véritable histoire de François-Bérenger Saunière d'Alain Gauthier (Edilivre, avril 2010). Une accroche tout à fait originale puisqu’elle retrace les confessions du prêtre à l’abbé Rivière à l’aube de sa mort. Il y a bien sûr beaucoup de « Belle Histoire » dans le roman, mais l’ensemble est bien fait sur fond de « lourd secret qui risque de faire trembler l’Eglise ».

Un bon moment au total, même si l’on peut regretter le caractère clairsemé du public, il  est vrai sollicité hier par d’autres activités hautement culturelles, la fête du village de Rennes-le-Château.  Heureusement que la sono du restaurant était performante et nous a permis de surmonter les flons flons des joyeux fêtards

JOURNEE UFOLOGIQUE DU RAZES

(Photo Mariano Tomatis)

JOURNEE UFOLOGIQUE DU RAZES

Rennes-le-Château

Samedi 7 Septembre 2013

Salle de la Capitelle (Mairie)

L’Association et les Editions de l’Œil du Sphinx, les librairies Atelier Empreinte et Mutus Liber, ont le plaisir de vous proposer une première journée ufologique du Razès. Une façon de se demander ensemble si l’ufologie est devenue une discipline « fossile » ou si elle reste une matière bien vivante.

10 h Introduction par Yves Lignon

10 h 15 Geneviève Béduneau : « Les OVNIS du passé »,

11 h Pause

11h15 Richard D. Nolane, « Jimmy Guieu et l’ufologie »

12h30 Pause-déjeuner (déjeuner libre)

14h30 Thibaut Canuti : « L'ufologie et la science »

15h30 Thierry Gaulin : « Historique des associations ufologiques françaises »

16h30 Pause

17h30 Table ronde animée par Yves Lignon et avec la participation du chercheur Gildas Bourdais qui présentera un livre important dont il assure la traduction : Des généraux, des pilotes et des responsables officiels témoignent de Leslie Kean

(Titre original : UFOs. Generals, Pilots, and Government Officials Go on the Record)

18h30 Pot de l’amitié

19h30 Dîner pris en commun pour ceux qui souhaitent prolonger la journée (25 € tout compris)

Frais d’inscription, 20 €

On envoie un chèque de 20 € (ou de 45 € incluant le dîner) à l’ordre de l’ODS à

Philippe Marlin

L’ŒIL du Sphinx

26 Cour de Caderonne

11260 Expéraza

Il est également possible de payer par paypal sur ods@oeildusphinx.com

IL FAUT AUSSI PRESERVER L'AME DE RENNES-LES-BAINS

Rennes-les-Bains. Le conseil municipal a été remanié

Publié le 27/07/2013 à 03:49, Mis à jour le 27/07/2013 à 08:58

rennes-les-bains

Une bourrasque estivale a soufflé sur le conseil municipal de Rennes-les-Bains. Dans un communiqué, le maire explique les raisons qui l’ont conduit à retirer les délégations à sa première adjointe Evelyne Codina. «Il m’était devenu impossible, écrit-il, de continuer à être responsable en tant que maire de ces dites délégations exercées sans partage. Par la suite Mme Codina a démissionné de son mandat de première adjointe, pour éviter d’être l’objet d’un vote réglementaire et obligatoire. Tout ceci est l’aboutissement d’une histoire datant de 9 mois, soit le jour où Mme Codina, suite à un vote complémentaire au sein du conseil municipal, a dû me laisser briguer le mandat de maire que je ne convoitais pas.» André Authier, dénonce et regrette l’attitude de sa première adjointe en ces termes: «On peut comprendre la frustration qui fut alors la sienne, mais certainement pas son attitude qui, dès le départ, a consisté à vouloir imposer sa personnalité, avec des manquements itératifs au fonctionnement démocratique et républicain d’un conseil municipal. Un rappel, de ma part, aux règles élémentaires n’a rien changé. C’est dans ce contexte dégradé que Mme Codina a pris en main les dossiers (vidéo protection, constructions illégales) qui ont tourné à la catastrophe et à l’affrontement, prouvant son manque de maturité gestionnaire qu’elle tente de masquer par un activisme verbal.» Et de conclure : «Le climat délétère ainsi instauré n’est pas de nature à faciliter l’action municipale, mais j’ai décidé de relever le défi avec un conseil municipal remanié, afin que nous puissions vivre dans un village serein et apaisé, où chacun pourra retrouver la place qui lui revient et la tranquillité qui lui est due.»
La Dépêche du Midi

LA COLLINE EN EBULLITION

IL FAUT SAUVER LE SOLDAT GISCARD

GISCARD A LA REINE DU CHATEAU

Belle soirée vendredi à la Reine-du-Château avec Marie Géraldine Furic et Pauline Jung, deux spécialistes en Beaux-Arts de Toulouse, qui nous ont parlé de la légendaire Fabrique Giscard.

Après avoir étudié le décor de l'église de Rennes-le-Château, elles on retracé l'histoire du statutaire de Toulouse jusq'uà sa disparition, avec le décès du dernier descendant de la lignée en 2005.

Elles ont créé une association afin de préserver ce patrimoine exceptionnel. On peut consulter leur site ici :

MANUFACTURE GISCARD

Pas d'interprétations romantiques, mais un constat : à part le diable, tout le statutaire de l'église provient du catalogue commercial de la maison.

Une belle soirée érudite qui a ravi le public.

Exposé très fouillé et très complet de l’histoire de la Manufacture Giscard de Toulouse, accompagné de photos fort intéressantes, décrivant les procédés de fabrication et de moulage des statues et autres objets d’ornement religieux, voire profanes.
En quelques mots qui ne peuvent réellement résumer une conférence d’une heure et demie, Giscard fabriquait et assemblait ses ouvrages de manière quasiment industrielle, presque en série, au départ de moules, ce qui – indépendamment de leur taille – les rendait similaires et finalement relativement peu coûteux, et convenait très bien à des curés désireux de restaurer ou embellir les édifices religieux en peu de temps et à peu de frais. A preuve, le chemin de croix, dont on dénombre une soixantaine d’exemplaires quasiment identiques. A preuve également, divers moules et divers exemples de statues, quand même nettement moins nombreuses.
Le message sous-jacent semble donc être : la décoration de Rennes-le-Château n’a rien d’extraordinaire.
Je regrette un peu qu’un travail universitaire de cette qualité ne prenne pas compte d’un autre aspect de cette affaire. Il est vrai que les pièces d’un Lego sont fabriquées industriellement et sont toutes identiques. Mais il est vrai que l’on peut aussi en faire ce que l’on veut…
Il est certain que Saunière a employé des objets fabriqués en série, mais il est certain aussi qu’il les a choisis. Et ce n’est probablement pas au hasard.
Comment expliquer cette fameuse citation au fronton de l’église : « Terribilis est locus iste », alors qu’il n’y a pas la moindre allusion à l’Echelle de Jacob dans la décoration statuaire, ni à l’entrée, ni ailleurs ?
Comment expliquer, juste sous cette citation, la phrase tronquée : « Domus mea domus vocationis vocabitur ». « Ma maison sera appelée maison de prière », et qui se complète par les termes : « et vous en avez fait une caverne de voleurs »… ?
Ce ne sont que des exemples, il y en a plusieurs autres.
« Simples citations de textes religieux, normales à l’entrée d’une église ». C’est possible. Mais toute œuvre humaine exprime d’une manière ou d’une autre la pensée de leur auteur, et il n’existe aucune pièce de monnaie qui n’ait qu’une seule face.
Il n’existe pas non plus de légende qu’il ne faille lire entre les lignes.
Ceci dit, bravo aux deux conférencières pour la qualité de leur travail, en leur souhaitant le succès qu’elles méritent.

Paul Rouelle.

LES CHRONIQUES DE EL'BIB : TOME SANG Eric Maneval

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La fiction castelrennaise n’est pas en reste et Eric Maneval, un ancien bouquiniste audois, nous livre un sympathique thriller régional, Rennes-le-Château, Tome Sang (Terre de Brume, Polar & Grimoires, mai 2012). Et quand on sait que le personnage principal est lui-même bouquiniste à Quillan, on devine facilement que les livres vont tenir une large place dans l’action. Mais ce qui est passionnant, c’est le tableau que nous dresse l’auteur de la population des « chercheurs », avec leur naïveté et leurs dérives. On y recontrera l’inévitable gourou, bibliophile bien sûr, qui gère un gîte de luxe près de Bugarach. On y suivra de nombreux paumés à la poursuite de leur rêve, tour à tour Tintin, Indiana Jones ou Bob Morane. La scène de la localisation de la cache est du reste particulièrement savoureuse. Elle ressemble à s’y méprendre à l’affaire du « Pech d’En Couty » qui avait défrayé la chronique locale en juillet 2011. Mais on suivra surtout les parcours terrifiants des plus faibles, découvrant avec terreur, lorsque les brumes de l’illusion se dissipent, un vide glacial et un silence assourdissant. Il y aurait du reste une intéressante étude psycho-sociologique à effectuer sur tous ces personnages qui ont sacrifié leur vie (famille, finances, santé) sur l’autel du lourd Mystère du Razès.

CARNAVAL, TOUJOURS !

Une parade à Quillan pour ouvrir le festival de folklore

Le 19 juillet à 6h00 par N.VdB. | Mis à jour le 19 juillet

L'INDEPENDANT

Un moment fort du festival : la parade d'ouverture est de retour dans la cité des Trois Quilles. PHOTO/Photo archives Th. Meynier

C'est l'événement culturel phare de l'été pour toute une vallée. Rassemblant plusieurs milliers de spectateurs de Limoux à Axat, le Festival international de folklore en Pyrénées audoises s'étoffe cette année, allant jusqu'à Caudiès-de-Fenouillèdes, Soulatgé, Rodome ou Escouloubre. À l'heure où la future intercommunalité des Pyrénées audoises se met en place, le festival est un bel exemple de solidarité entre les communes de ce territoire. Emmené par un syndicat à vocation unique, producteur du festival, pas moins de seize communes accueilleront cette année une ou plusieurs troupes, venues la plupart du temps de l'autre bout de la terre. Pérou, Nouvelle-Zélande, Thaïlande, Inde, Géorgie, Guadeloupe et Pologne feront vibrer du 31 juillet au 4 août toutes ces petites communes qui se veulent ouvertes sur le monde.

L'ouverture, de retour à Quillan...

Après des difficultés budgétaires connues en 2011, et une année d'assainissement financier pour ce festival gratuit, la traditionnelle parade d'ouverture sera de retour le 31 juillet à Quillan pour la 18e édition du festival de Folklore. "Le chemin a été long, explique Jean-Louis Rodriguez, président du Sivu. Il a fallu retrouver la confiance des communes après une année d'économies substantielles et trouver de nouveaux partenaires pour financer cet événement gratuit qui est un peu la carte de visite estivale de notre territoire. Le soutien exceptionnel de la Région, du Conseil général et de nos partenaires nous permet d'organiser un festival qui sera de qualité".
Avec un nouveau partenaire, le conseil international des organisations de festivals de folklore et d'arts traditionnels, qui fournira les troupes, le festival renouera avec une parade d'ouverture à Quillan le 31 juillet. "Cinq troupes étrangères accompagnées par des troupes locales (les Fécos de Quillan, la batucada botafogo samba de Limoux, ainsi que les musiciens des Hauts de l'Aude) défileront sur les boulevards Jean-Bourrel et Jean-Jaurès". Les troupes se produiront ensuite dans les villages jusqu'au dimanche 4 août. Les spectacles nocturnes auront lieu tous les soirs, du jeudi au dimanche, à Quillan, place Raoul-de-Volontat et à Limoux, place de la République.
Festival international de folklore en Pyrénées Audoises : du 31 juillet au 4 août. Parade d'ouverture à Quillan le 31 juillet à 21 h 30.

Où voir le festival ?

Cette année, le festival se rendra dans seize communes: Alet-les-Bains, Axat, Belvianes-et-Cavirac, Belvis, Bourigeole, Caudiès-de-Fenouillèdes, Coudons, Escouloubre, Espezel, Lapradelle, Lasseere-de-Brenac, Limoux, Quillan, Rennes-les-Bains, Rodome et Soulatgé. L’ouverture du festival aura lieu à Quillan le 31 juillet à 21h30. Dans la cité des Trois Quilles, les nocturnes auront lieu place Raoul-de-Volontat, à partir de 21h, et les spectacles de l’après-midi à 17h place de la République. Deux spectacles sont également prévus au Domaine de l’Espinet et à Carrefour Market. À Limoux, les spectacles auront lieu en nocturne place de la République à partir de 21 h.
Plus d’infos et programme complet disponibles sur www.festival-folklore.com

Henry Lincoln & Jean-Luc Robin

Henry Lincoln évoquera le Rennes-le-Château de Jean-Luc Robin demain soir 18 juillet à l'Hostellerie de l'Evêché à Alet-les-Bains.

A partir de 21 h, possibilité de dîner avant.

Une conférence de l'APARC.

MINES LEGENDAIRES ET ANTIQUES DE RENNES-LES-BAINS

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Au risque de se répéter lourdement, force est de reconnaître que Stéphanie Buttegeg fait un excellent travail, alliant les recherches sur documents anciens et investigations sur le terrain. Elle nous le prouve une fois de plus avec Les Mines Légendaires Antiques de Rennes-les-Bains (A la Recherche du Secret Perdu, Légendes d’Oc, avril 2013). Elle nous propose une recension très fouillée des mines de la région balnorennaise, avec, en trame de fond, les recherches de Pierre Plantard. Elle reprendra le dossier immobilier du Grand Nautonnier sur le territoire de la commune (cf Actes du Colloque d’Etudes et de Recherches sur Rennes-le-Château 2012, EODS, 2013) en s’interrogeant sur les motivations ayant conduit ce prétendu mythomane à acheter des parcelles de terrain sur le lieu de ses « délires ». Et notamment celle sur laquelle se trouve le Rocco Negro. Après avoir retracé l’histoire des fouilles de Dubosc et Fleury, elle pointe le doigt sur un article attribué à Thomas Plantard dans Le Cercle (1987) faisant allusion à l’existence d’un « Temple Rond » dans le sous-sol de lieu. Les investigations menées ne permettent pas d’apporter la preuve irréfutable de cette « découverte », mais la chercheuse nous présente tout un faisceau d’éléments fort troublants sur le sujet.

Merci Stéphanie pour cette contribution très importante.

UN CASSOULET EN SALADE ?

UN COMMUNIQUE DE JEAN HAUTEPIERRE

Bonjour,

Une émission du Libre journal des tréteaux de Radio-Courtoisie (95,6 FM) sera consacrée à mes deux dernières publications, Tristan et Yseult (tragédie en vers, qui sera représentée cet automne) et Celui qui marchait parmi les étoiles (traduction d’un choix de poèmes de Clark Ashton Smith, grand poète américain méconnu).
Elle sera transmise le mardi 16 juillet de 21h30 à 23h00 et le jeudi 18 juillet aux mêmes heures.

Bonne vacances à ceux qui partent,

Jean Hautepierre

GISCARD ARRIVE SUR LA COLLINE

LES CHRONIQUES D'EL'BIB : BUGARACH LE MYSTERE DE LA FEMME A L'OISEAU, Régine Salvat

 

Le filon de la littérature de fiction bugarachienne ne s'est pas tari, malgré le grand ratage de "la fin du monde" de décembre 2012. Régine Salvat nous propose, avec Bugarach, le mystère de la femme à l'oiseau (TDO, juin 2013), un excellent roman dans lequel le pech partage la vedette avec le village de Rennes-les-Bains, véritable centre de gravité de l'intrigue. Un village bien croqué, avec ses pailloux, son libraire (!), son bistrot de la place et son tenancier gay. Une jeune femme part à la recherche d'une amie disparue, son dernier signe de vie étant un courrier posté de la station balnorennaise. Et de pénétrer, au prétexte de faire des recherches en botanique, dans les milieux marginaux qui hantent le café pour mener en toute discrétion son enquête. On y côtoie des personnages haut en couleurs, qui participent tous à un lourd secret. Il y a bien évidemment une odeur de secte qui plane sur le passé de la communauté, mais il y a surtout dans le récit un paysage magnifique que la plume de l'auteur nous restitue parfaitement. A consommer sans modération par tous les amoureux des Deux Rennes. 

CHARLY SAMSON SUR LA COLLINE

Belle conférence de Charly Samson hier soir à la Reine du Château, sur cette terrasse magique qui surplombe le Haut Razès.

Charly, avec sa verve habituelle, est revenu sur l'affaire Bugarach, "une fin du monde ratée".

Pour les amoureux de la Belle Histoire, il a repris la mythologie récente du Bugarach, évoquant notamment la personnalité de Jean de Rignies qu'il a bien connu.

Le public était conquis !

L'OUVRAGE DEFINITIF SUR LE MANUSCRIT DE VOYNICH

Cela s’appelle de l’escroquerie. Je pensais avoir trouvé la perle rare sur Amazon, un ouvrage sur le Manuscrit de Voynich dont je n’avais jamais entendu parler, signé par Miller/Vadome/Mc Brewster et publié par @lphascript publishing (2011). J’ai commandé pour la modeste somme de 30 € et reçu… un petit livret  d’une cinquantaine de pages reprenant les articles sur le sujet publiés sur Wikipédia. Papier de mauvaise qualité, et les contributions ne sont même pas classées par ordre logique (les manuscrits, les personnages, les techniques de décryptage, les langages bizarroïdes etc°). Une belle arnaque quant on sait que Wikipédia offre la possibilité de faire soir même son livre (format PDF ou TXT), de classer les articles, voire d’ajouter une préface. Et tout cela gratuitement pour votre imprimante ou votre tablette. Et pour les puristes Wikipédia a son propre prestataire (Pediapress) qui pour quelques euros vous imprime votre livre sur beau papier et avec illustration de couverture. J’ai fait la comparaison : le produit de nos petits malins me serait revenu à 8 € chez ce fournisseur. Mais, il paraît que tout cela est légal, Wikipédia étant une source libre !

LE RELAIS DE PREIXAN (Aude)

11250 – Le Relais de Preixan (11250 Preixan, tél 04 68 26 35 54). Située dans un petit village qui surplombe la route qui va de Limoux à Carcassonne, cet établissement se veut « auberge rurale et gourmande » et c’est un qualificatif particulièrement bien choisi. L’équipe au service a manifestement été recrutée dans l’équipe locale de rugby et la moustache du patron fleure bon le Ricard. On ira se réfugier  sur une délicieuse terrasse jardin et on n’aura que l’embarras du choix : le cassoulet est authentique, les grillades sont cuites devant vous et la tarte au thon provençal moelleuse à souhait. Et si je vous dis que la spécialité est l’omelette aux pommes de terre ? Pas de panique, ça passe tout seul (avec un petit rosé bien glacé évidemment).

CRYPTOZOOLOGIE A RENNES-LES-BAINS

L'amphibien fabuleux

Publié le 08/07/2013 à 07:48

LA DEPECHE 

biodiversité

En voilà un qui a tout d'un animal légendaire, à l'instar de la salamandre. L'euprocte s'est laissé approcher et photographier sur le bord du ruisseau./ Photo DDM, CSB

Vieille de 65 millions d’années, cette espèce protégée d’amphibien vit dans l’Aude, les Pyrénées, la Corse et la Sardaigne. L’euprocte fait partie des trésors audois au plan de la biodiversité. Un trésor délaissé.
C’est le genre de pépère qui impose le respect. Et d’une, pour sa longévité. L’euprocte a chatouillé les pattes géantes des derniers dinosaures et leur a survécu. De la taille d’un lézard, l’espèce de cet amphibien à bouille ronde, corps sombre et vif comme l’onde affiche 65 millions d’années au compteur ! Et de deux, pour son extraordinaire capacité à se régénérer. On lui coupe un doigt de pied ? Il repousse. Un œil ? Idem. Et même une partie du cerveau ! On vous enjoint fermement, toutefois, à ne pas jouer les Docteur Folamour et laisser cette petite bestiole protégée vivre sa vie tranquillou dans les cours d’eau. Dans les cours d’eau audois dont elle raffole. C’est là la troisième raison de s’intéresser à cet urodèle localisé dans trois zones de la planète : la chaîne pyrénéenne, la Corse et la Sardaigne.
Dans l’Aude, championne à plus d’un titre en matière de biodiversité, c’est à la fin des années 80 que cette sorte de salamandre aquatique a été identifiée. Vers la fin des années 90, Bruno Le Roux (fédération Aude Claire) et Olivier Guillaume, chercheur au laboratoire souterrain de Moulis ont conduit un programme de recherches sur l’animal en milieu naturel. Et là, bingo ! La prospection permet d’inventorier 35 sites audois où loge l’amphibien. Parfois en masse, comme dans le ruisseau du Cass-Riats, entre Rennes-les-Bains et Bugarach. À l’époque, sur les 3 km observés, 1 066 euproctes avaient été comptabilisés. La plupart des informations recueillies sur les us et coutumes de cette espèce tiennent à ce seul programme. Au grand dam de Bruno Le Roux qui regrette qu’un plan national de gestion et de préservation de l’espèce ne soit pas lancé, à l’instar des plans dévolus au desman des Pyrénées ou à la loutre. “Les recherches ont permis de faire progresser la connaissance au niveau de la génétique. En fait, l’espèce a évolué en diverses sous-espèces. Ces micropopulations sont différentes dans chacun des sites. Il n’y a plus de brassage des populations. Du coup, la moindre modification du milieu peut être fatale à l’euprocte. Et plus particulièrement le réchauffement climatique car il aime les eaux plutôt fraîches : pas plus de 12°», explique le naturaliste. Au-delà, l’amphibien est un réservoir de ressources pour la recherche médicale, du fait de sa disposition à la régénération. Pas seulement ! Cet amateur de rivières ou grottes ultra froides, s’accommode très bien des températures négatives. Il s’auto-congèle, tout simplement, et n’en meurt pas. Un fabuleux pépère on vous dit !

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Un tableau légendaire primitif

C’est le long du Cass-Riats, aux côtés de Bruno Le Roux, que nous sommes partis observer l’euprocte, la semaine passée. Même si on n’avait pas réussi à voir l’amphibien, la balade aurait été un enchantement. Ce coin de rivière niché dans l’épaisse forêt a tout du tableau légendaire primitif avec ses fougères, ses lichens, ses mousses touffues qui pendent des branches et cette eau qui bondit joyeusement sur la roche. On verrait une licorne nous saluer qu’on ne trouverait rien d’irréel à cela ! Les cascades de tuf offrent des bassines où l’euprocte n’est pas le seul locataire : crapauds accoucheurs et autres tritons palmés y ont établi leurs quartiers.

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Le chiffre : 1066

euproctes > au fil de 3 km de rivière. C’est le nombre d’individus qui avait été recensé sur le site du Cass-Riats à la fin des années 90. L’amphibien vit depuis des millénaires dans l’Aude.
«L’espèce a évolué en sous-espèces. Ces micropopulations sont différentes dans chacun des sites. Il n’y a plus de brassage des populations. Du coup, la moindre modification du milieu peut lui être fatale».
Bruno Leroux, fédération Aude Claire

LE PALACE, 11500 Quillan

11500 – Le Palace (8 place de la République, 11500 Quillan). J’adore cette place de la vieille ville, et le Palace est à l’image du quartier : un immeuble décrépi qui a dû avoir ses heures de gloire au début du siècle précédent, ici sous forme d’hôtel. Il n’en reste que la grande salle au rez-de-chaussée, avec un bar gigantesque. Il faut savoir aller s’y relaxer le jeudi soir, à l’occasion du marché nocturne (le marché de la lune) qui anime la placette et les bistrots locaux. Choix limité ce jour là, mais que de la qualité : assiette d’entrecôte, assiette chinoise (colossale) ou crudités. Du bonheur simple !

LA TABLE DU REBOMBIER, 11390 Brousses et Villaret

11390 – La Table du Rebombier (11390 Brousses-et-Villaret). Attention, table d’exception. Une auberge rustique, perdue au fond de la Montagne Noire, entourée de plusieurs hectares de jardin potager. Ici, tout est frais, bio même puisque cela fait fait branché. Les tomates n’étaient pas encore mûres ; donc pas de tomates… Mais un beau menu, avec l’assiette locale (terrine de poularde maison, foie gras mi-cuit, magret fumé et une belle salade du jardin), foie gras poêlé au pain d’épices, magret aux figues ou filet de bœuf aux cèpes et au flanc de légumes (du jardin). Fromage de chèvre (maison) et desserts aux fruits rouges (maison). Le tout arrosé des petits crus des producteurs (bio) voisins. Une forme gastronomique du rêve à un prix très raisonnable.

LES CHRONIQUES D'EL BIB : LOVECRAFT ET LE NECRONOMICON

 

Je m’attendais, en ouvrant "Lovecraft et le Nécronomicon" de Fabrice Kircher (Le Temps Présent/JMG, 2012) à trouver le pendant français de l’excellent Necronomicon Files de Daniel Harms (Night Shade Books, 1998). Ma déception a été d’autant plus grande que l’ouvrage mythique ne tient qu’une toute partie dans l’ouvrage de Fabrice Kircher qui est, pour l’essentiel, un recueil d’articles lovecraftiens parus dans diverses revues de « Mystères ». D’où une impression de décousu dont le fil directeur nous est asséné tout au long des chapitres : Lovecraft était un grand initié, conscient ou non. On retiendra surtout de ce travail la grande érudition mythico/religieuse de l’auteur qui, au travers de maintes contorsions, s’échine à rapprocher les créatures du Mythe de divinités relevant des mythologies qui ont illustré l’histoire de l’humanité. Mais là aussi, on est loin de la profondeur de l’analyse du Comte d’Erlette dans Lovecraft, les Fins Dernières (Les Clés de l’interdit, 2008).