Guy-Georges Duvert nous narre dans Nid d’espions à Canton (Les Chroniques Occultes, Tome IV, auto-édition2024) la suite de la saga de notre club d’aventuriers d’Arkham. La traque des monstruosités du culte n’est pas terminée et la patronne du groupe occulte de la Miskatonic, Madame Fayton, est sur la piste d’un document renfermant des rituels liés au Mythe (les papiers de Cresci). Une queste qui va conduire nos savanturiers en Chine, dans la province de Canton et la petite ville de Qinggui. Un chercheur fou d’origine germanique y a établi son centre de recherches, visant par le biais de manipulations génétiques à prolonger la vie des mourants, voire à les ressusciter. Tout cela bien sûr pour accroître la force de frappe du Reich. Nous pénétrons dans l’Univers nauséeux des goules qui semblent cohabiter dans l’ombre de Grands Anciens indifférents au cannibalisme qui est chose courante dans la région. Un livre très agréable à lire, d’abord parce qu’il s’ouvre sur un chapitre de recadrage résumant les trois tomes précédents, ensuite parce qu’il s’appuie sur de solides bases historiques rendant très vivante la description de la vie dans la Concession.