Annoncé comme un véritable
événement littéraire, la publication de Le
Journal Perdu de Bram Stoker (Elisabeth Miller & Dacre Stoker, J’Ai Lu,
2012) laissera plus d’un amateur sur sa faim. Il ne s’agit pas d’un journal
intime, mais d’une série de notes hétéroclites sur la période dublinoise de
l’auteur. En fait, le seul intérêt de l’ouvrage réside dans les copieux
commentaires d’Elisabeth Miller qui, sous prétexte de nous aider à décoder les
notes, nous livre une véritable biographie du jeune Stoker, avant qu’il ne
parte à Londres rejoindre l’acteur Henry Irving. Les draculogues fous seront
forcément déçus. En revanche, et quel clin d’œil, les distingués saunièrologues
d’obédience lincolnienne feront une belle découverte. Parmi divers poèmes de
jeunesse qui n’entreront jamais au Cénacle des Muses, ils trouveront quatre
petites pièces dédiées à Marie-Madeleine. Joliment écrites de surcroît.
Comme quoi !!!!
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