Des thrillers francs-maçons à la Médiathèque de Toulouse
livres
Le 23/11/2013
Jacques Ravenne et Éric Giacometti, auteurs de nombreux
«thrillers maçonniques» devenus des best-sellers, seront les invités du
Salon du livre maçonnique, demain samedi à Toulouse. Jacques Ravenne
nous dit tout !
Comment est né votre duo ?
Nous nous sommes connus… au lycée Berthelot à Toulouse. Nous avions déjà une passion commune pour l’ésotérisme, et la région est passionnante, entre les Cathares, Rennes-le-Château… Nous lisions Gérard de Sède, et les Pyrénées étaient un très beau terrain de jeux ! Nous nous sommes retrouvés plus tard à Paris.
Pourquoi cet intérêt pour la maçonnerie ?
Au départ, nous avions des positions radicalement différentes. Éric, en tant que journaliste, a enquêté sur les réseaux maçons du Sud-Est et n’en avait pas une bonne opinion. Moi, je venais d’être initié au Grand Orient de France, une obédience humaniste et progressiste. Du coup, nous avons imaginé le personnage d’un flic franc-maçon, chacun de nous voyant les choses à sa manière. Cela a donné notre premier thriller, «Le Rituel de l’Ombre».
Votre héros, Marcas, est plutôt un flic humaniste ?
C’est un homme qui porte des valeurs. Du reste, il y a beaucoup de policiers francs-maçons. On dit que 75 % des hauts fonctionnaires de la place Bauveau sont maçons. Et Toulouse est une place forte maçonnique !
Vos romans font aussi la part belle à l’occultisme ?
On s’est aperçu qu’il y a une France qui est terre des lumières, mais aussi une France avec un versant obscur : les Cathares, Rennes-le-Château, les Templiers, les Rose-Croix… spécialement dans le Grand sud. Nous voulions confronter un flic franc-maçon du Grand Orient rationaliste à des énigmes qui le fascinent. Pour nous, l’ésotérisme, c’est le merveilleux du XXIe siècle. Cela permet de donner libre cours à notre imagination.
Il y a beaucoup de fantasmes autour de ces thèmes…
Oui, et nous nous méfions beaucoup du conspirationnisme, qui fleurit sur Internet. Il est vrai que la franc-maçonnerie alimente bien des fantasmes, bien des confusions avec notamment les «illuminatis». Certains ont trouvé là un bouc émissaire : ce sont eux les responsables de leur malheur.
Cela vous inquiète ? Oui, il y a actuellement un regain d’antimaçonnisme inquiétant.
Comment réagissent vos lecteurs… maçons et non-maçons ?
Après huit livres, nous avons des réactions très favorables des initiés. Du reste, nous ne révélons aucun secret ! Les non initiés apprennent des choses. Mais surtout, nous essayons d’écrire des thrillers, avec un rythme haletant. Nous tâchons de créer de bons bouquins sans nous prendre au sérieux !
Salon du livre maçonnique, samedi et dimanche, Médiathèque Cabanis,Toulouse.
Comment est né votre duo ?
Nous nous sommes connus… au lycée Berthelot à Toulouse. Nous avions déjà une passion commune pour l’ésotérisme, et la région est passionnante, entre les Cathares, Rennes-le-Château… Nous lisions Gérard de Sède, et les Pyrénées étaient un très beau terrain de jeux ! Nous nous sommes retrouvés plus tard à Paris.
Pourquoi cet intérêt pour la maçonnerie ?
Au départ, nous avions des positions radicalement différentes. Éric, en tant que journaliste, a enquêté sur les réseaux maçons du Sud-Est et n’en avait pas une bonne opinion. Moi, je venais d’être initié au Grand Orient de France, une obédience humaniste et progressiste. Du coup, nous avons imaginé le personnage d’un flic franc-maçon, chacun de nous voyant les choses à sa manière. Cela a donné notre premier thriller, «Le Rituel de l’Ombre».
Votre héros, Marcas, est plutôt un flic humaniste ?
C’est un homme qui porte des valeurs. Du reste, il y a beaucoup de policiers francs-maçons. On dit que 75 % des hauts fonctionnaires de la place Bauveau sont maçons. Et Toulouse est une place forte maçonnique !
Vos romans font aussi la part belle à l’occultisme ?
On s’est aperçu qu’il y a une France qui est terre des lumières, mais aussi une France avec un versant obscur : les Cathares, Rennes-le-Château, les Templiers, les Rose-Croix… spécialement dans le Grand sud. Nous voulions confronter un flic franc-maçon du Grand Orient rationaliste à des énigmes qui le fascinent. Pour nous, l’ésotérisme, c’est le merveilleux du XXIe siècle. Cela permet de donner libre cours à notre imagination.
Il y a beaucoup de fantasmes autour de ces thèmes…
Oui, et nous nous méfions beaucoup du conspirationnisme, qui fleurit sur Internet. Il est vrai que la franc-maçonnerie alimente bien des fantasmes, bien des confusions avec notamment les «illuminatis». Certains ont trouvé là un bouc émissaire : ce sont eux les responsables de leur malheur.
Cela vous inquiète ? Oui, il y a actuellement un regain d’antimaçonnisme inquiétant.
Comment réagissent vos lecteurs… maçons et non-maçons ?
Après huit livres, nous avons des réactions très favorables des initiés. Du reste, nous ne révélons aucun secret ! Les non initiés apprennent des choses. Mais surtout, nous essayons d’écrire des thrillers, avec un rythme haletant. Nous tâchons de créer de bons bouquins sans nous prendre au sérieux !
Salon du livre maçonnique, samedi et dimanche, Médiathèque Cabanis,Toulouse.
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