Intéressante curiosité que celle que
nous proposent les Editions du Carrousel[1]
avec Séraphîta d’Honoré de Balzac.
On connaît surtout Balzac pour ses œuvres passées à la postérité sous le
vocable de classique. On connaît moins son œuvre ésotérique et occulte dont
Sépharîta est sans conteste le fleuron. Inspiré par la mystique angélique de
Swendenborg, Balzac nous convie à une extraordinaire queste amoureuse dont le
héros est une mystérieuse créature androgyne, femme aux yeux de l’homme aimant,
homme sous le regard de la femme amoureuse. Être inaccessible par essence, car
de nature divine. Et nous assisterons stupéfait à la mue de la créature en un
ange éblouissant, car l’ange n’existe pas aux cieux, il est créature humaine
élue par Dieu qui le transformera graduellement jusqu’à sa Sublimation Finale.
La préface, signée Jean-Pierre Deloux,
nous apprend par ailleurs que Balzac était un disciple d’Eliphas Lévi auprès
duquel il a puisé l’essentiel de ses connaissances occultes. Il semble
également qu’il ait assidûment fréquenté les cercles martinistes. Sa pensée
ésotérique est synthétisée dans ses Etudes
Philosophiques.
A découvrir (P.M.)
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