Hypnos (1922, in National
Amateur 1923, Weird Tales 1924).
Le narrateur, un sculpteur non nommé, rencontre un quidam sur un quai de gare,
en pleine convulsions. Il est beau comme un « faune de la Grèce antique ».
Il l’emmène chez lui, dans la vieille tour d’un manoir du comté de Kent, et
devient son ami. C’est un rêveur qui va initier le narrateur à l’exploration de
ce qui est au-delà du miroir. Lors d’une excursion onirique, ils rencontrent
une barrière que seul l’ami parvient à franchir. Il se réveille, terrorisé, et les
deux comparses décident de cesser leurs voyages, faisant appel à des drogues pour
éviter le sommeil. L’ami succombera cependant à la somnolence et se mettra à
hurler alors que la pièce s’illumine de couleur rouge, émanation de l’étoile
Corona Borealis. On ne pourra le réveiller et à sa place, sur son lit, on
trouvera sa tête sous forme d’une magnifique sculpture en marbre sur laquelle
est gravée Hypnos.
Une
belle nouvelle onirique construite de telle façon qu’on ne sait jamais
clairement si l’ami a réellement existé ou si toute l’histoire n’est que le
produit des rêves du sculpteur.
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