Donald
Burleson, avec L’œil de Hlu-Hlu (The
eye of Hlu-Hlu, in Morgan and Rice
Gazette, 1993 & Le Cycle de
Cthulhu, Oriflam, 1998) nous propose un texte délicieusement téléphoné. Charles
Lloyd Hutchinson hérite du vieux manoir de son grand-père en
Nouvelle-Angleterre. Mycroft Ward Hutchinson était un grand savant, versé dans
l’archéologie, l’anthropologie culturelle et la linguistique. En classant ses
livres et papiers, Charles constatera qu’il avait passé sa vie à traquer un
mythe, celui d’une créature nommée Cthulhu dans le Necronomicon et dont on trouve la trace dans de nombreuses cultures
autour de la planète. Une créature venue des étoiles, qui n’a pas de forme
particulière, se trouvant dans la terre, en tous lieux. Il possède un œil monstrueux
caché dans les entrailles de la terre. On pourrait y accéder quelque part dans « une
forêt du Nord » où se dresse un cercle de pierres. C’est ce qui a amené
Mycroft à acquérir ce domaine perdu qui renferme un tel cercle. Il ne pourra
pourtant pas mener à bien ses recherches, terrassé par la mort. Charles
poursuivra le travail, mettant à jour un puits qui mène à un tunnel débouchant
sur une immense grotte. Il sera agressé par une troupes de zombies protégeant
une mare où l’on peut apercevoir l’œil. Il aura le temps de s’enfuir,
rebouchera le puits et quittera définitivement la région.
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