La marque de Kutulu
de David C. Smith (The Sign of Kutullu, 1974 in Abbadon no 1, Le Cycle de Cthulhu,
Oriflam, 1998) est un petit texte parodique, comme Lovecraft aimait aussi les
commettre. Derrik Mossig, le personnage central est un clin d’œil à l’écrivain
Dirk Mosig ; Harry Morris, le doyen de l’Université est le nom du
fanéditeur de Nyclalos ; quant à l’auteur, il devient l’arabe
Dawoud.
Le
professeur Mossig est retrouvé mort, après avoir fait une conférence remarquée
sur d’étranges inscriptions cunéiformes sumériennes qu’il avait trouvées sur
une vieille pierre. Pour réaliser l’étude de cette écriture, il se fit
communiquer le Necronomicon par l’Université d’Arkham et invita un de
ses correspondants égyptien spécialiste en antiquités, un certain Dawoud. Ce
dernier avait pour sa part découvert un sceau cylindrique portant des
inscriptions identiques à celle de la pierre de Mossig, à savoir kutullu. Une
étude détaillée du livre d’Alhazred permit au professeur de constater qu’il s’agissait
de Cthulhu, un Grand Ancien venu des étoiles pour s’abattre dans la basse
vallée de l’Euphrate. Enthousiasmé par sa découverte, il informa Dawoud de son
intention de la publier. Ce qui déclencha une violente bagarre un soir entre
les deux hommes. Le veilleur de nuit, alerté par des cris assourdis et
gutturaux, pénétra dans le bureau pour retrouver le cadavre de l’universitaire
atrocement mutilé. Il déclara aussi avoir vu s’enfuir par la fenêtre une
créature avec des pieds palmés, des yeux jaunes et un visage orné de nombreux
tentacules.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire