Nous retrouvons, dans La Ceinture Empoisonnée (The
Poison Belt, 1913 ; Robert Laffont, 1989), les quatre compères
du Monde Perdu, convoqués dans la
maison de campagne de Challenger avec pour mission d’apporter une bouteille
d’oxygène. Un terrible poison, détecté par le savant, est en train d’envahir
« l’éther » et est en passe de détruire toute forme de vie. Nos amis
se calfeutrent dans une pièce et grâce à l’oxygène, arrivent à retarder
l’échéance finale. Miracle, l’air redeviendra rapidement à son état normal,
mais la population est décimée. Que vont faire de leurs vies les quatre
survivants de la planète ? C’est alors que le second miracle se produira, Le Grand Réveil. Outre de nombreux
dégâts matériels, l’humanité souffrira surtout d’un « missing time »
de près d’une journée. Le récit se terminera par une leçon de morale qui n’est
pas sans évoquer L’Ultime Convergence de
Jocelin Morisson : il faut être gentil, respecter la vie, ne pas détruire
la planète….
On l’aura compris, ce n’est pas
la meilleure fiction de Conan Doyle. Le thème est aujourd’hui éculé, repris par
de nombreux romans de SF bien plus fringants. Quant à la saveur d’eau de rose,
elle est rapidement insupportable !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire