Le Monde Perdu (The Lost
World, 1912 ; Robert Laffont, 1989). Il est toujours bon de revenir
aux sources et de dévorer les aventures du Pr. Challenger au premier degré. Le
personnage est truculent, caractériel, imbu de sa science, mais possède un cœur
gros comme un ballon de rugby ! Et il prouvera sa fantastique découverte,
face à un savant obtus – Summerlee -, un journaliste en mal d’exploit pour
conquérir le cœur de sa belle – Edward Malone –, et un Lord aventureux - John
Roxton-. On accompagnera les quatre compères dans un périple amazonien pour
retrouver le plateau repéré lors d’une précédente expédition par Challenger,
plateau où continueraient à vivre des créatures préhistoriques. Le cinéma s’est
emparé de cette œuvre devenue légendaire dont le déroulement est archi connu.
Mais il est agréable de retrouver la plume de Conan Doyle, à la fois pleine
d’humour et truffée de précisions scientifiques. Une aventure comme je les aime
qui se développe à une époque où la terre renfermait encore quelques (rares)
régions inexplorées.
Il y a encore assez
d'eaux vierges sur Le continent africain pour abreuver à satiété Les rêves des aventuriers et
"les espoirs les plus fous des naturalistes. Gageons que le jour où, au cours d'une séance de
l'académie des Sciences, un nouveau professeur Challenger pourra faire jaillir
d'une boite un des dragons de cauchemar qui s'y dissimulent toujours, sa
communication fera date dans les annales de la zoologie." (Bernard
Heuvelmans).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire