Et une nouvelle fiction
bugarachienne, cette fois très différente des premières : avec Fin du Monde à Bugarach, Wladimir
Vostrikov (lulu.com, 2012) nous fait pénétrer dans un cercle très fermé, le
« Phalanstère du Razès », étrange société philosophique qui réunit 12
membres, aujourd’hui septuagénaires, et éparpillés tout autour de la planète.
Et l’on va participer à leurs nombreuses réunions, entre deux avions, dans les
meilleurs hôtels internationaux et autour de tables respectables. Ils ont été
sélectionnés par d’obscurs ecclésiastiques et ont pour point commun une
généalogie qui remonte à des familles de la Haute-Vallée. Quel est leur
but ? Pas évident, malgré le nombre d’exposés qui nous est infligé que
d’aucuns qualifieraient de « planches » : politique, économie,
finance, écologie, apocalypse bien sûr. Et avec en arrière-plan une mystérieuse
force, le « V », qui n’est ni divine, ni extra-terrestre, et qui
régit le monde de façon aveugle. Cela n’est pas sans rappeler les Grands
Anciens de Lovecraft. L’une des dernières réunions se déroule chez le
correspondant français, qui évidemment demeure à Rennes-les-Bains. Mais à part
une séance de thalasso au Boulou et une dégustation de vins locaux à
Rennes-le-Château, on ne saura guère ce qui est recherché. Peut être rien d’autre
finalement que le plaisir de se retrouver entre copains qui manifestement ne
connaissent pas de fins de mois difficiles.
1 commentaire:
Cette analyse ne me déplaît pas, sauf qu'il y ait tout de même un sens, celui du questionnement des raisons de vie dans l'univers.
Wladimir Vostrikov
Enregistrer un commentaire