lundi 30 juin 2014
LE CRANE CASTELRENNAIS
L'incroyable histoire du crâne percé
Rennes-le-Château (11)
Il aura fallu 58 ans pour qu'un crâne percé par une arme, subtilisé lors de fouilles, soit enfin restitué à la commune de Rennes-le-Château. Un crâne qui a suscité des convoitises et maintenant quelques mystères.
Rennes-le-Château ses mythes, ses légendes, ses secrets. L'histoire du crâne percé est, quant à elle, bien réelle, même si elle est encore habitée par quelques énigmes qui pourraient être levées dans les mois à venir. Une histoire vieille de 58 ans qui vient de rebondir grâce à l'obstination d'un homme, Germain Blanc-Delmas, le fils de l'ancien maire de Rennes-le-Château (1934-1968) qui pendant plus d'un demi-siècle a mené une enquête historique. L'affaire débute en 1956, quand un groupe de chercheurs audois découvre un crâne percé à l'intérieur de l'église Sainte Marie-Madeleine de Rennes-le-Château. Un crâne percé déjà mis au jour en 1 895 par le prêtre de l'époque sous une dalle carolingienne. Après les fouilles et la découverte de ce crâne en 1956 , l'un des chercheurs audois s'en empare sans mot dire. C'est en 1970, à la suite d'un article de la Dépêche du midi, que Germain Blanc-Delmas s'intéresse à ce crâne et à sa disparition. Après de multiples recherches au début des années 2000 le fils de l'ancien maire parvient à identifier le détenteur du crâne et à le localiser en région parisienne. Ce n'est autre que le petit-fils du chercheur indélicat qui avait «hérité» de la boîte crânienne la conservant précieusement. Après une prise de contact le petit-fils concède de prêter le crâne pour que Germain Blanc-Delmas et un archéologue audois puissent réaliser une expertise. Le crâne s'avère être très ancien et l'origine du trou provoqué par une arme acérée hallebarde ou pertuisane. «Nous n'avions pas les moyens financiers pour réaliser une expertise au carbone 14», confie Germain Blanc-Delmas. Ce dernier essaie de convaincre le détenteur du crâne qu'il doit revenir dans le patrimoine local. Le petit-fils ne veut rien entendre et repart avec son «trésor». Le maire, Alexandre Painco en collaboration avec Germain Blanc-Delmas tente de le convaincre de le restituer. Sans succès. Tergiversations, imbroglio juridique… mairie et détenteur du crâne, qui se déclare comme propriétaire, ne parviennent pas à un accord et surtout à sa restitution. La publication en 2010, du livre de Germain Blanc-Delmas «le crâne percé» provoque un véritable engouement dans le public pour cette affaire. Fort de ces soutiens, l'historien amateur et le maire de Rennes-Le-Château écrivent, en avril 2013,au ministère de la Culture, une lettre de trois pages résumant un demi-siècle de recherches, d'errance, d'espoirs et de désillusion avec toujours le même objectif que le crâne soit restitué à la commune de Rennes-Le-Château pour un jour pouvoir l'identifier. Puis, le conservateur régional de l'archéologie enjoint le détenteur du crâne de le rendre indiquant que celui-ci ne lui appartenait pas et que «les lois bioéthiques interdisent le commerce des éléments du corps humain». Il y a quelques jours( lire encadré) le maire reçoit enfin le crâne dans un carton à chapeau. Reste à avoir à qui appartenait ce crâne et comme à Rennes-Le-Château les légendes sont tenaces, il se dit déjà que ce serait celui du fils de Charlemagne.
Rennes-le-Château ses mythes, ses légendes, ses secrets. L'histoire du crâne percé est, quant à elle, bien réelle, même si elle est encore habitée par quelques énigmes qui pourraient être levées dans les mois à venir. Une histoire vieille de 58 ans qui vient de rebondir grâce à l'obstination d'un homme, Germain Blanc-Delmas, le fils de l'ancien maire de Rennes-le-Château (1934-1968) qui pendant plus d'un demi-siècle a mené une enquête historique. L'affaire débute en 1956, quand un groupe de chercheurs audois découvre un crâne percé à l'intérieur de l'église Sainte Marie-Madeleine de Rennes-le-Château. Un crâne percé déjà mis au jour en 1 895 par le prêtre de l'époque sous une dalle carolingienne. Après les fouilles et la découverte de ce crâne en 1956 , l'un des chercheurs audois s'en empare sans mot dire. C'est en 1970, à la suite d'un article de la Dépêche du midi, que Germain Blanc-Delmas s'intéresse à ce crâne et à sa disparition. Après de multiples recherches au début des années 2000 le fils de l'ancien maire parvient à identifier le détenteur du crâne et à le localiser en région parisienne. Ce n'est autre que le petit-fils du chercheur indélicat qui avait «hérité» de la boîte crânienne la conservant précieusement. Après une prise de contact le petit-fils concède de prêter le crâne pour que Germain Blanc-Delmas et un archéologue audois puissent réaliser une expertise. Le crâne s'avère être très ancien et l'origine du trou provoqué par une arme acérée hallebarde ou pertuisane. «Nous n'avions pas les moyens financiers pour réaliser une expertise au carbone 14», confie Germain Blanc-Delmas. Ce dernier essaie de convaincre le détenteur du crâne qu'il doit revenir dans le patrimoine local. Le petit-fils ne veut rien entendre et repart avec son «trésor». Le maire, Alexandre Painco en collaboration avec Germain Blanc-Delmas tente de le convaincre de le restituer. Sans succès. Tergiversations, imbroglio juridique… mairie et détenteur du crâne, qui se déclare comme propriétaire, ne parviennent pas à un accord et surtout à sa restitution. La publication en 2010, du livre de Germain Blanc-Delmas «le crâne percé» provoque un véritable engouement dans le public pour cette affaire. Fort de ces soutiens, l'historien amateur et le maire de Rennes-Le-Château écrivent, en avril 2013,au ministère de la Culture, une lettre de trois pages résumant un demi-siècle de recherches, d'errance, d'espoirs et de désillusion avec toujours le même objectif que le crâne soit restitué à la commune de Rennes-Le-Château pour un jour pouvoir l'identifier. Puis, le conservateur régional de l'archéologie enjoint le détenteur du crâne de le rendre indiquant que celui-ci ne lui appartenait pas et que «les lois bioéthiques interdisent le commerce des éléments du corps humain». Il y a quelques jours( lire encadré) le maire reçoit enfin le crâne dans un carton à chapeau. Reste à avoir à qui appartenait ce crâne et comme à Rennes-Le-Château les légendes sont tenaces, il se dit déjà que ce serait celui du fils de Charlemagne.
Une souscription pour les analyses
«En 2008, il m'a parlé de cette affaire de crâne percé et j'ai été très vite intéressé par cette histoire avec la volonté de le récupérer. Après de nombreux contacts avec le détenteur du crâne. Il y a quelques jours, le 22 mai, le conseil municipal a voté la décision de déposer plainte contre ce monsieur . Et comme par hasard, le lendemain, le curé de Quillan est venu m'apporter ce carton à chapeau qui contenait le crâne», précise le maire «Notre volonté est de le faire expertiser au Carbonne 14 afin d'établir une datation. Nous allons ouvrir une souscription pour financer ces recherches et s'il s'avère que ce crâne a une valeur historique nous l'exposerons», poursuit Alexandre Painco.dimanche 29 juin 2014
BERDER EN LIMOUSIN (Juin 2014)
-->
Les aléas de l’édition m’ayant amené à me
rapprocher de la maison Edite tenue par l’un des fils de feu Jean-Charles
Pichon, Jean-Christophe, je me décide à participer pour la première fois aux
rencontres des sympathisants de l’auteur défunt, organisées cette année dans un
adorable château perdu dans la campagne limousine.
Décision d’autant plus facile
à prendre que, descendant dans le Razès pour la saison d’été, cela constituait
une agréable escale, exactement à mi-chemin entre Paris et Rennes-le-Château. Décision qui de surcroît devait être placée
sous l’œil bienveillant du « Dieu du Futur » puisque je serai
accompagné pour le trajet par la charmante Vanessa L., hôtesse de l’air et
sophrologue, en quête d’un covoiturage pour rejoindre le Convent.
La rencontre débutera le vendredi par un
piège infernal : le premier intervenant qui devait parler d’architecture
sacrée ayant disparu dans la nature, Jean-Christophe (photo) me demandera de le
remplacer au pied levé. Les mains dans les poches, je leur expliquerai ce
qu’est l’ODS avant de leur présenter de façon synthétique l’affaire de
Rennes-le-Château. Puis ce sera un défilé étourdissant de conférenciers qui
nous parleront des fractales et des mathématiques de l’impossible, des
Illuminatis, du Washington secret, de l’Utopie, des états modifiés de
conscience, de la méditation, des NDE et du féminin sacré etc.
Le tout ponctué d’excellents repas préparés
par une équipe de bénévoles qui forcent le respect par leurs talents culinaires.
L’eau ferrugineuse n’était du reste pas absente des tables pour la plus grande
satisfaction de l’auteur de théâtre Bernard P. qui ne cessait de redouter une
crise de sécheresse. (Photo avec JC Pichon)
Ces rencontres sont étonnantes. Elles ont en
fait beaucoup de points communs avec les manifestations de l’ODS (plusieurs des
membres participent du reste à nos activités). Nous partageons une même partie
de la « Matière ». Et nous sommes tous deux adeptes de la convivialité culturelle. La
différence, bien sûr, c’est que Berder est organisé autour de l’œuvre
multiforme de Jean-Charles Pichon, décédé en 2006. Une œuvre que j’ai
découverte dans les sixtees par la revue Planète.
C’est en 2008 que « la
Famille » a décidé de créer ces rencontres, à l’origine à Berder dans le
golfe du Morbihan, région natale de l’auteur disparu. Et cette famille est
formidable : la fille et les deux fils, leurs enfants (je ne parle pas des
petits-enfants qui pointent leurs museaux !), tous plus attachants et
cultivés les uns que les autres. Et de nous promener dans les cycles, le temps
et l’espace, l’histoire des Dieux. La matière s’élargira au fil du temps avec
l’apport des participants externes à « La Famille », comme par
exemple Georges Bertin (le Graal, les Druides) ou Lauric Guillaud (les
Littératures de l’Imaginaire, les Sociétés Secrètes, les Mondes Perdus) (photo avec Vanessa).
Mais
on n’est jamais loin de la pensée du père fondateur. Même point commun avec
nous, c’est que les rencontres donnent lieu à publication des Actes du Colloque
(comme ceux de l’ARTBS). Et raccourci de l’histoire, ces Actes sont désormais
une coédition de… l’ODS.
On sort de ce type de manifestation avec un
sacré coup de soleil aux neurones. Bravo et merci à la famille, aux
contributeurs et à tous les bénévoles
qui maîtrisent une précieuse recette, celle nous faire dépasser les
frontières du quotidien. Je reviendrai.
UN CONCERT EXCEPTIONNEL D'HAYET SUR LA COLLINE
Bonjour,
nous vous informons que l’artiste lyrique Hayet AYAD sera en concert à Rennes le Château le vendredi 4 juillet à 21h.
Artiste de renommée internationale, Hayet AYAD chante le répertoire des chants sacrés issus du bassin méditerranéen.
Ambassadrice de paix, sa démarche est centrée sur la promotion des idées de tolérance et de coexistence pour la paix et l’amitié entre les peuples.
Sa voix puissante et chaleureuse nous transporte dans un voyage depuis les déserts d’orient jusqu’aux jardins d’Espagne.
De nombreuses représentations en Europe, aux États-Unis et dans le monde arabe, furent l'occasion de collaborations et de rencontres qui placent Hayet Ayad parmi les artistes recherchées du monde musical méditerranéen.
Dès 21 heures éclairé de bougies, le jardin de Marie au coeur de Rennes Le Château, se verra transformé en un patio andalou où les mélopées du désert d'orient et des jardins d'Espagne de la chanteuse d’origine kabyle, Hayet Ayad résonneront en pays cathare …
Une soirée à ne pas manquer …
Entrée concert 10 euros.
lundi 23 juin 2014
jeudi 19 juin 2014
AU COIN PASTEUR, Paris 15 ème
15 – Au Coin Pasteur (59 Bd Pasteur, 75015 Paris, tél 01 43 20 79 80). Voilà une adresse comme
le les aime, style brasserie vintage des années 50 et cuisine familiale. J’ai
retrouvé, en entrée, la saveur perdue du véritable jambon persillé fait maison.
Ensuite, difficile de choisir entre le pot au feu traditionnel, la gelée de pot
au feu (froide) avec l’os à moelle grillé ou une succulente tête de veau. Et
pour tasser le tout, le baba au rhum à l’ancienne est évidemment
incontournable.
samedi 14 juin 2014
LES CHRONIQUES D'EL'BIB : LE TERRIBLE SECRET DE L'ABBE BOUDET, Claude Devos
-->
Nous avions déjà rendu compte de l’excellent thriller
castelrennais de Daniel Devos, Coup de
Chaud à Rennes-le-Château. C'est ici :
Avec le
terrible secret de l’abbé Boudet (Editions Baudelaire, 2014), l’auteur
revient sur son enquête, en remontant aux origines, à savoir la vie et l’œuvre du
pasteur balno-rennais. L’ouvrage n’a pas la truculence du premier livre, car
ici, nous sommes dans la recherche la plus fouillée, en compagnie du Marquis de
Fleury, de l’abbé Lasserre, Louis Fédié, et des évêques de l’époque. Le tout
dans un contexte de réaction à la République qui les amènera à fonder « Le
Cercle du Rosaire », sorte de contre-maçonnerie bien pensante. C’est du
reste Saunière qui sera chargé de centraliser cette opération, au grand dam de
ses commanditaires. Ses rêves de grandeur le perdront ! Mais ce qui est
passionnant dans ce livre, c’est l’analyse en profondeur de la démarche de
Boudet. Sur le plan linguistique, d’abord, traquant dans l’anglais moderne des
survivances de la langue originelle. Sur
le plan géographique ensuite, la lecture de la « notice Delmas » lui
ayant donné la conviction qu’un tombeau sacré est enfoui dans la région. Et ce
sera la grande découverte, à la Source du Cercle, et le transfert par sécurité
des dépouilles sacrées à la Chapelle Jaffus. Une découverte difficile à gérer
et amenant l’abbé à multiplier les codages pour que son « invention »
ne soit pas oubliée.
L’auteur est un fin connaisseur des différentes
disciplines de la Saunièrologie, et on y rencontrera le Père de Coma du Baulou
avec ses rêves de grandeur ; on y retrouvera les équipes de la SESA lors
de leur excursion à Rennes en 1905 et on comprendra comment a été fabriquée la
fausse reproduction des inscriptions de la tombe de la Marquise. C'est du reste assez bien vu !
Passionnant !
jeudi 12 juin 2014
LES CHRONIQUES D'EL'BIB : LES CATHEDRALES DU VIDE, Lovenbruck
Avec Les Cathédrales
du Vide (J’Ai Lu 2009), Henri Lovenbrück nous propose un nouveau thriller
ésotérique mettant en scène l’attachant barbouze du nom de Ari Mackenzie. Cette
fois, ce sont les carnets secrets de Villard de Honnecourt[1]
qui sont à l’honneur[2],
et notamment leur septième page. L’architecte de Cambrai aurait laissé un
certain nombre de documents localisant les entrées au centre de la terre et
découvert un mystérieux cristal noir. Sous couvert d’une ONG écologique, une
étrange société discrète, style « Maîtres du Monde », la Summa Perfectionis, regroupe les plus
grands savants du monde pour exploiter cette pierre fabuleuse dont les
propriétés pourraient bouleverser complètement le marché de l’énergie et
rapporter beaucoup d’argent. Mais les dits savants sont en fait prisonniers
d’un Docteur dément, et la fuite de l’un d’entre eux va permettre de découvrir
le pot au rose et lancer les services secrets européens dans une vaste
opération de démantèlement.
Comme d’habitude chez cet auteur, l’enquête est
remarquablement documentée et l’Art Royal passé au crible, avec en bonus une
passionnante contre-enquête sur le véritable secret de Nicolas Flamel. Un
ouvrage de qualité qui préfigure déjà la performance que réalisera l’auteur
avec Le Mystère Fulcanelli.
[1] Villard, né autour de l'an 1200, est originaire du
village de Honnecourt-sur-Escaut situé près de Cambrai.
Comme les compagnons de son temps, il fait son apprentissage en allant de
ville en ville et de chantier en chantier. Il deviendra plus tard magister
latomus, c'est-à-dire maître d'œuvre, profession qui englobe le métier
d'architecte. Son activité professionnelle couvre les années 1225 à 1250.
Les hommes de métier de l'époque voyageant beaucoup, nous connaissons, grâce à son Carnet, quelques-unes des étapes de son périple : Vaucelles, où il travailla à la construction de l'abbaye cistercienne, Cambrai, où il assista à « l'élévation du chœur de Notre-Dame de Cambrai », Reims, Laon, Chartres et Lausanne, mais également, vers 1235 la Hongrie, où il édifia à Košice, la cathédrale dédiée à sainte Élisabeth de Hongrie.
Les hommes de métier de l'époque voyageant beaucoup, nous connaissons, grâce à son Carnet, quelques-unes des étapes de son périple : Vaucelles, où il travailla à la construction de l'abbaye cistercienne, Cambrai, où il assista à « l'élévation du chœur de Notre-Dame de Cambrai », Reims, Laon, Chartres et Lausanne, mais également, vers 1235 la Hongrie, où il édifia à Košice, la cathédrale dédiée à sainte Élisabeth de Hongrie.
On
lui doit aussi le «Canon de division harmonieuse», qui est utilisé en
typographie pour dessiner les proportions des marges dans le cadre de la page.
(Wiki)
[2] Suite de l’enquête débutée dans Le Rasoir d’Okham.
LES CHONIQUES D'EL'BIB : CAUCHEMAR DE FER, Guillaud & Debenat
Ce petit ouvrage, Le
Cauchemar de Fer, L’Imaginaire face au Nazisme reprend les travaux
universitaires de Lauric Guillaud et Jean-Paul Debenat et avait été publié par
Les Editions Recto-Verso en 1993. Il vient d’être réédité en 2014 par les
Editions Le Temps Présent. L’intérêt de ce livre, en prenant le cas du nazisme,
est de montrer comment la science-fiction peut être extraordinairement
prédictive. Outre les grands classiques regroupés dans la catégorie des fantastiqueurs de la Golden Dawn, les
chercheurs exhument toute une batterie de textes totalement méconnus (du moins
de moi !) traitant de Thulé, de l’Atlantide, de la Terre Creuse etc….. Un
travail qui n’est pas sans rappeler celui présenté par Théo Paijmans au Congrès
Fortéen 2012 à Paris.
L’ouvrage se poursuit par un très bon texte de Debenat sur
« l’Architecture et l’Imaginaire », montrant comment les réalisations
d’Albert Speer s’inscrivent dans ce mouvement de démesure à proprement
« réaliste-fantastique ».
La postface, signée Jean-Charles Pichon, fera un point à la
fois synthétique et inspiré de « la Prophétie dans l’Histoire ».
lundi 9 juin 2014
LES COULISSES OCCULTES D'UN COLLOQUE CASTELRENNAIS
Samedi 7 juin 2014
Les coulisses occultes d’un Colloque
Castelrennais
12
ème édition déjà pour notre colloque annuel d’Etudes et de Recherches sur
Rennes-le-Château organisé sous l’étiquette de l’ARTBS. Une belle enceinte pour
approfondir le contexte de l’affaire Saunière au-delà des hypothèses les plus
romantiques et des polémiques les plus stériles.
Nous
nous retrouvons donc dans la salle de la Capitelle, mise amicalement à notre
disposition par la Municipalité. Une salle décorée par une mini-exposition des
toiles d’Astrid Ancelle, notre nouveau « Pinceau du Razès ». (photo)
La séance sera ouverte par Geneviève
Béduneau qui, comme à l’accoutumée, nous surprendra par son incroyable
érudition en nous présentant Entre Aude
et Pyrénées, les sacralisations archaïques. Une communication qui nous
conduira à l’heure du déjeuner que nous partagerons chez Morgan, au Jardin de Marie. Nous serons obligés
d’adopter de strictes mesures de sécurité au restaurant, eu égard au nombre
anormal « d’hommes en noir » gravitant autour de la table de Jean
Robin. Il est vrai que ce dernier venait de se voir remettre, par l’Erudit de
Serres, une copie du légendaire Manuscrit
d’Arques.
Petit coup de fil cordial de l’excellent
Jacques L. qui s’excuse de ne pas être des nôtres, retenu par une parie de
pêche aux maquereaux écossais.
Le colloque reprend par un exposé d’Yves
Lignon sur Les Wisigoths, clair et
précis comme toujours chez notre ami.
Puis le micro sera passé à l’abbé Gilles
Semenou qui nous proposera un dossier très documenté sur Notre-Dame de Marceille, reprenant l’histoire du sanctuaire,
dénonçant les thèses farfelues dont il a fait l’objet sans fermer totalement la
porte au « mystère ».
Paul Rouelle clôturera la partie contributive
avec La Farce de la Race, expliquant,
en tant que collaborateur et ami de Gérard de Sède, comment la Race Fabuleuse avait été écrite sous
forme de pamphlet érudit pour se moquer de Pierre Plantard, le Rejeton Ardent.
Il n’aura pas du reste de mots assez durs pour dénoncer le côté cynique de ce
dernier personnage.
Jean Robin nous offrira un petit bonus,
nous expliquant la signification eschatologique de Rennes-le-Château. La région
est à l’extrémité de l’arbre de vie et a longtemps caché la pierre noire de la
régénérescence.
La journée se terminera par la remise,
par Monsieur le Maire, du prix Bérenger
2014 à Stéphanie Buttegeg pour la qualité de ses travaux dans le cadre de A la recherche du Secret Perdu.
Puis les
troupes se retrouveront au Dragon de
Rhedae pour partager le dîner de l’amitié.
Jean Robin et le Vieux
Philosophe de Couiza préféreront pour leur part s’éclipser afin de se pencher
dans le calme d’une cellule des Ducs de
Joyeuse sur le décryptage des onciales utilisées pour l’écriture du vieux
parchemin.
En
aparté
Nous avions déjà conté les extraordinaires
expériences de missing time d’Yves
Echaroux à l’Hostellerie de l’Evêché à Alet-les-Bains. :
Il nous confie avoir
subi le même phénomène en Normandie. Ce qui n’est pas surprenant : la
Normandie est le fief d’Arsène Lupin, de Mgr de Bonnechose et de Mgr Billard.
Mais je n’ai pu prolonger trop longtemps mon interrogatoire, Yves étant
complètement sous l’émotion de ses retrouvailles avec Stéphanie la lauréate.
Dimanche 8 juin 2014
Le
colloque se prolonge traditionnellement par une journée d’excursion pique nique
qui réunira encore 12 participants. Nous monterons à Rennes-le-Château par le
chemin du Ritou avec une petite escale à la base Van Buren. Un groupe de
touristes est sur place, attendant patiemment l’arrivée du cigare volant de
11h55.
Puis, par la route des loups garous, nous rejoignons le col de la Fage,
lieu de notre rendez-vous. Jean Robin est déjà là, en compagnie d’un couple
dont le mari est un gendarme à la retraite.
En nous voyant arriver, je
surprends Jean en train d’enfouir dans son blouson une grosse enveloppe en
kraft que venait de lui remettre son mystérieux interlocuteur. Décidément, la
recherche occulte semble progresser à grands pas.
Mon
sac étant vide, je me laisse nourrir par le Chef Pierre du Relais de la Madone
à Antugnac qui a préparé d’excellents sandwichs au saumon fumé. Une mention
spéciale également au gouleyant « vin de merde » qui semble
particulièrement réjouir Geneviève Béduneau.
Puis
ce sera la plongée sur Arques par la forêt du Rialsesse qui nous laisse admirer
cet extraordinaire « balcon sur le Bugarach ». Escale ensuite au Relais de Bugarach pour tester les
nouveaux sirops de Patrice. Très discrètement, comme à son habitude, Jean Robin
nouera enfin le « contact » tant attendu.
Direction
Caudiès en Fenouillet où nous irons saluer le fameux « cheval de
Dieu »
puis dislocation des troupes à l’Auberge du Rebenty tenu par un
sympathique couple belge. Toutes les bières belges sont au rendez-vous et
j’aurai droit de faire, en toute confidentialité, un « contrôle qualité »
sur les frites maison. Inutile de dire que le résultat a dépassé toutes mes
espérances.
Quel week end, les amis........
JACKY LOVECRAFT FERJAULT DANS LA LETTRE DU CROCODILE
9 juin 2014
100 auteurs évoqués par Howard Phillips Lovecraft par Jacky Ferjault, Editions L’œil du Sphinx.
Une fois de plus, Jacky Ferjault met ses vastes connaissances à notre disposition pour un projet original et particulièrement intéressant.
H.P. Lovecraft n’était pas seulement un passionné de fantastique et de science-fiction. Les littératures, les sciences, les arts nourrirent sa pensée. Il entretint des relations avec de nombreuses personnalités et développa une vaste correspondance dans laquelle il est fait référence à de très nombreux auteurs.
En nous présentant 100 auteurs cités par Lovecraft, Jacky Ferjault ne fait pas que mettre en évidence l’érudition de celui-ci, il éclaire l’organisation de sa pensée et la manière dont il se nourrit de celle des autres, par adhésion, par opposition, par distinction…
L’ouvrage commence par les auteurs de l’Antiquité auxquels se réfère Lovecraft, Homère, Sophocle, Aristophane, Théocrite, Ovide, Lucrèce, Socrate, Empédocle, etc.
Il se poursuit par les auteurs français. Lovecraft admirait la littérature européenne, notamment certains auteurs français. On retrouve bien sûr Molière, Corneille, Racine, Hugo mais aussi Rabelais, La Rochefoucauld, Diderot, Rousseau, Chateaubriand, Alexandre Dumas, Villiers de l’Isle-Adam, Eliphas Levi, Jules Verne et d’autres encore.
Le gros de l’ouvrage est constitué des « autres » écrivains parmi lesquels des familiers comme Bullwer-Lytton, Edgar Rice Burroughs, Dante, Arthur Conan Doyle, les frères Grimm, Hemingway, Arthur Machen, Abraham Merritt, Milton, Edgar Allan Poe, Walter Scott, Shakespeare, Shaw, Marie Shelley, et beaucoup d’autres, certains moins connus de ce côté-ci de l’Atlantique.
Ce morceau de bibliothèque lovecraftienne permet de dresser un portrait très nuancé et subtile de Lovecraft, fin lettré, penseur complexe et auteur profond.
Les Editions L’œil du Sphinx, 36-42 rue de la Villette, 75019 Paris, France.
www.oeildusphinx.com
Une fois de plus, Jacky Ferjault met ses vastes connaissances à notre disposition pour un projet original et particulièrement intéressant.
H.P. Lovecraft n’était pas seulement un passionné de fantastique et de science-fiction. Les littératures, les sciences, les arts nourrirent sa pensée. Il entretint des relations avec de nombreuses personnalités et développa une vaste correspondance dans laquelle il est fait référence à de très nombreux auteurs.
En nous présentant 100 auteurs cités par Lovecraft, Jacky Ferjault ne fait pas que mettre en évidence l’érudition de celui-ci, il éclaire l’organisation de sa pensée et la manière dont il se nourrit de celle des autres, par adhésion, par opposition, par distinction…
L’ouvrage commence par les auteurs de l’Antiquité auxquels se réfère Lovecraft, Homère, Sophocle, Aristophane, Théocrite, Ovide, Lucrèce, Socrate, Empédocle, etc.
Il se poursuit par les auteurs français. Lovecraft admirait la littérature européenne, notamment certains auteurs français. On retrouve bien sûr Molière, Corneille, Racine, Hugo mais aussi Rabelais, La Rochefoucauld, Diderot, Rousseau, Chateaubriand, Alexandre Dumas, Villiers de l’Isle-Adam, Eliphas Levi, Jules Verne et d’autres encore.
Le gros de l’ouvrage est constitué des « autres » écrivains parmi lesquels des familiers comme Bullwer-Lytton, Edgar Rice Burroughs, Dante, Arthur Conan Doyle, les frères Grimm, Hemingway, Arthur Machen, Abraham Merritt, Milton, Edgar Allan Poe, Walter Scott, Shakespeare, Shaw, Marie Shelley, et beaucoup d’autres, certains moins connus de ce côté-ci de l’Atlantique.
Ce morceau de bibliothèque lovecraftienne permet de dresser un portrait très nuancé et subtile de Lovecraft, fin lettré, penseur complexe et auteur profond.
Les Editions L’œil du Sphinx, 36-42 rue de la Villette, 75019 Paris, France.
www.oeildusphinx.com
dimanche 8 juin 2014
samedi 7 juin 2014
A L'AUBERGE DE LA MADONE D'ANTUGNAC : LE HARENG DU LAC DE BARRENC
Soirée
privée hier à l’excellente Auberge de la Madone à Antugnac. Le Chef Pierre
voulait en effet tester auprès de représentants émérites du Mijotron le produit
phare de son nouvel élevage, le hareng du Lac de Barrenc.
Après les petits
amuse-gueules de rigueur (nous avons attribué une mention spéciale aux œufs
mollets de Pierre), nous avons testé cette nouvelle merveille. Goûteux à
souhait, les harengs s’étaient parfaitement imprégnés d’une délicate huile
extra vierge pressée à froid tout en flirtant sans retenue avec de belles
rondelles d’oignon. Ils étaient accompagnés par d’incontournables pommes de
terre tièdes et par un surprenant chou-fleur en salade.
Nous avons terminé le tout par une savoureuse
compotée de fruits frais, imprégnés par quelques jets de la gnôle du patron.
Le
verdict du Mijotron sera implacable : totale réussite.
Inscription à :
Articles (Atom)