jeudi 21 mars 2019
COMMENT DÉTRUIRE L'AFFAIRE DE RENNES-LE-CHÂTEAU : mode d'emploi
Trouvé ce message de Michel Vallet. Je partage sa conclusion : c'est vraiment la fin d'un cycle. On ne peut mieux faire pour pourrir la Belle Histoire :
Nouvel article sur Le trésor de Rennes-le-Chateau
Jean-Christophe Casanova et le livre qui rend fou
par Michel Vallet
Vient de paraître une nouvelle réalisation des productions Debowska. Il s'agit d'un DVD intitulé : De curieux abbés. Trésors dans la Haute Vallée de l'Aude. L'interviewé est Jean-Christophe Casanova, un familier du site des deux Rennes.
Sans barguigner, cet aficionado nous sert comme des vérités premières les fadaises qu'il a lu par ailleurs dans quelques livres, et particulièrement la brochure de Franck Daffos, Le trésor qui rend fou, parue en 2016.
Et pour le coup, rien ne nous est épargné. Gasc, Mêche, Jourde, Boudet sustentateur de l'abbé Saunière, le berger Paris, tout cela défile comme un palmarès de mort imminente. Mais également, Notre-Dame de Marceille transformée en coffre-fort, Vaux-le-Vicomte et Versailles construits avec l'or de Rennes. Autant d'absurdités égrenées par Jean-Christophe Casanova avec un flegme que ne désavouerait par un prêtre tibétain agitant son moulin à prières.
Mais le plus abject, c'est cette accusation qu'il reprend à l'égard d'Alfred Saunière, frère de Bérenger, le présentant comme l'assassin de l'abbé Gélis ! J'ai publié le dossier d'instruction il y a quinze ans et l'ai réédité l'année passée; or, rien ne permet de jeter un nom en pâture.
L'incartade de J.C. Casanova n'est pas la première du genre, puisque c'est devenu le passe-temps de quelques-uns, depuis que Jean-Michel Thibaux s'y est essayé dans L'Or du Diable, de déblatérer sans mesure sur ces religieux décédés qui constituent les protagonistes de cette affaire. Saunière (escroc, simoniaque), Boudet (fou littéraire, plagiaire de Jourde), Gélis (usurier), Bigou (falsificateur d'épitaphes), Pavillon (prévaricateur), Courtauly (truqueur de livres), et bien d'autres...
Tout cela est bien triste et annonce, irrémédiablement, une fin de cycle.
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