Le Feu d’ Asshurbanipal (1936, Robert E. Howard, The Fire of Asshurbanipal, in Weird
Tales, 1936). Joshi dira de cette nouvelle qu’elle synthétise
parfaitement la plume de Howard et l’influence de Lovecraft. C’est effectivement
un bel exemple de ce que le « Circle » peut faire de meilleur. Deux
aventuriers amis, l’américain Steve Clarney et l’afghan Yar Ali, arpentent le
désert du Turkestan à la poursuite d’une chimère ; dans les bas-fonds de
Shiraz, un vieux marchand persan leur a en effet parlé de la mystérieuse Cité
des Démons, Beled-el-Djinn ou encore Kara-Shehr ou Cité Noire. Il s’agirait de
la Cité du Mal évoquée dans le Necronomicon
et dont le temple abriterait un squelette serrant dans ses doigts osseux une
gemme flamboyante, le Le Feu d’ Asshurbanipal. Après d’épiques
aventures qui sentent bon la poudre et le sang, les deux compères, épuisés et
morts de soif, retrouvent la cité et son trésor. Mais ils sont surpris par une
bande de pillards dirigés par un aventurier auquel Steve Clarney avait déjà eu
affaire. Le chef des brigands, malgré les protestations de ses troupes qui le
mettent en garde contre la malédiction, s’empare du gemme. Les murs se mettent
à trembler et une créature sans nom fait une petite fête amicale au profanateur.
C’était énorme, noir et chimérique ;
c’était une monstruosité lourde et puissante qui marchait et se tenait debout
comme un homme, mais cela ressemblait aussi à un crapaud, et cela avait des
ailes et des tentacules. Les noms de Yog-Sothoth et de Cthulhu sont murmurés
par les spectateurs terrorisés. Et Howrd d’injecter sa petite touche « d’horreur
cosmique » : l’Homme ne fut pas
le premier habitant sur terre ; d’autres Êtres vivaient ici avant sa venue
…
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