A la lumière de la lampe de Steven Paulsen (1993 in Terror Australis, Coronet Books & Le Cycle de Cthulhu, Oriflam, 1998) est un texte bien ficelé,
inspiré par l’un des sonnets des Fungi de
Yuggoth, tout comme La Lampe
d’Alhazred d’August Derleth. Un couple de marginaux, Peter et Jocelyn, erre
dans une vieille ruelle, en l’attente de l’arrivée de leur pourvoyeur de
drogue. Ils passent devant une librairie crasseuse qui propose des recueils de
poèmes d’un certain Justin Geoffrey (clin d’œil à La Pierre Noire de R.E. Howard) puis rentrent dans boutique d’un brocanteur
qui possède dans une cage un singe avec une dent en or. Peter tombe en admiration
devant une lanterne moyen-orientale à huile et décide de l’acquérir. De retour dans
leur mansarde, et suite à un violent orage qui fait sauter l’électricité, il
allume la lampe. La pièce se transforme, et sont projetés sur le mur des images
de paysages merveilleux ou de monstres inquiétants. Peter finira par se faire happer
par une créature poulpeuse sortie de l’image. Jocelyn deviendra folle et quittera
la maison en jetant la lampe dans la rue. Celle-ci sera récupérée par un petit
garçon qui meurt d’envie de l’allumer.
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