Agréable surprise que ce polar de Gisèle
Gonneau, Coupe Amère, publié en 2018 chez Sybilline. On est dans le
polar régional (l’Ariège) mâtiné de maçonnerie. Agathe, le capitaine de police,
est en effet responsable d’une Loge locale qu’elle dirige comme ses équipes du commissariat,
« de main de maître ». Et de se retrouver confrontée à deux affaires,
l’une assez banale de braqueurs minables, l’autre nimbée d’un mystère sanglant.
Un tueur en série sévit sur toute l’Ariège à des dates déterminées, assassinant
de jeunes et jolies femmes (blondes), dont le point commun est d’être seules
dans la vie. Les cadavres sont retrouvés dans leur baignoire, les veines
tranchées, entourées de pétales de roses avec une coupe de champagne renversée ayant contenu des barbituriques. Les premières affaires seront classées dans la
famille « suicide », mais Agathe décide de rouvrir l’enquête, en
raison de la similarité des scénarios. Et l’investigatrice dispose de solides
moyens pour avancer dans sa traque, avec la complicité d’une mère voyante dont
elle a hérité de certaines facultés. Le récit est découpé en chapitres courts,
l’action ne cessant de rebondir. L’auteure sait du reste de quoi elle parle,
ayant été elle-même commandant de police. Quant à la beauté de la région, elle offre
au lecteur une toile de fond très attachante.
Un bon bouquin.
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