Ce message a été posté hier soir sur nos forums castelrennais (renneslechateau.com). Nous le reproduisons intégralement sans autre commentaire.
Le secret de Rennes
En raison de certaines circonstances graves et à l’importante campagne de calomnies et de déstabilisation dirigée contre moi, j’ai pris le parti de livrer tel quel la localisation dont je dispose. Libre à chacun de me croire ou non. C’est le résultat d’un travail commun, assidu, constant, de sept années pleines avec Didier Héricart de Thury.
Désormais, cette affaire n’a plus d’intérêt pour moi, gâchée par la veulerie, l’esprit de domination et l’égocentrisme de Franck Daffos. Celui-ci pour me discréditer n’a aucune limite dans le mensonge, la suffisance et la prétention.
Depuis juin 2007, date à laquelle je lui ai fait rencontrer Héricart de Thury, il n’a eu de cesse d’effectuer un travail de sape à mon égard, faisant tout pour minimiser ou nier mon rôle dans les recherches déjà effectuées (de 2000 à 2008), et, qui plus est, de me faire passer pour un parasite de tous les instants.
Voici donc le point qu’il convient de retrouver pour accéder à cet endroit désigné dans les tableaux de Poussin et Téniers et grâce à la compréhension du livre de l’abbé Boudet. L’épitaphe de la marquise de Blanchefort amenant à signifier une altitude par rapport à une montagne.
En fait de montagne, il s’agit d’une colline, le pic d’En couty, face au hameau des Clamencis, sur la commune de Sougraigne. Il y a une allusion très nette à cet endroit dans le tableau de Téniers, où l’on voit un nain, chevauchant un lion, brandissant un couteau (coutil), dans un état de fébrilité extrême, visant de son regard, l’œil de la montagne, sur le socle en pierre, à côté de saint Antoine, qui n’est plus tenté, le regardant étonné.
Si vous souhaitez retrouver le point indiqué, (bien qu’il y ait un parcours plus long par le chemin qui conduit aux sources de la Sals) abordez cette montagne depuis le pont où coule la Sals, sur la route de Fourtou. Prendre en compte l’arête à main droite, celle constituée de roches naturelles. Longez cette arête jusqu’à parvenir environ à mi parcours de la montagne, entre le début du parcours et le sommet de cette colline (Un peu avant, vous rencontrerez un chemin forestier transversale, dès lors rapprochez-vous de l’arête à main droite). Une vingtaine de mètres plus haut, vous serez à l’altitude 617 m, entre 539 et 674 m), cherchez un orifice dans une de ces masses rocheuses. C’est une ouverture « à ciel ouvert », face à vous, étroite (dont la forme est identique à cette échancrure que vous voyez sur la bourse de la fresque ronde bosse de l’église de Rennes, mais inversée), permettant le passage d’un homme. Attention, ne pas s’y aventurer seul, la cavité rocheuse est en déclivité et la position de celui qui s’y engouffre est très inconfortable et ne permet pas de revenir en arrière par ses propres moyens. Cette entrée, que Boudet surnomme le Goliath (en rapport avec l’histoire mythologique de David et Goliath) creusée naturellement dans la roche par la force des eaux venant des profondeurs de la terre est voisine avec une entrée de cavité dont l’entrée est actuellement camouflée par des pierres. Cette galerie souterraine, qui est d’une certaine ampleur et profondeur, conduit sur une impasse. Ce dilemme de deux entrées, l’une séparée de l’autre de 5 m, est évoqué dans la Station IV du Chemin de Croix de Rennes-le-Château, où une est préférable à l’autre. Le véritable passage étant, en réalité, le plus étroit. Ce qui est confirmé dans la Station V, où Simon, aidant Jésus à porter sa croix, entre son pied droit dans l’orifice à considérer.
A environ 3 mètres, le conduit se rétrécie, empêchant davantage la progression. Il y a un an et demi encore, il était possible de voir au-delà, mais une secousse sismique en a légèrement modifié la configuration. Je pouvais observer le parcours sur encore 1,50 m, dont cet angle droit, dit « coude incommode ». En fait, on est arrêté par une « impossibilité naturelle », selon un terme convenu. C’est-à-dire un enrochement rapproché rendant impossible le franchissement de ce seuil.
Extérieurement, depuis l’ouverture de cette cavité, mesurer 28 m en vous dirigeant vers l’autre arête rocheuse parallèle, mais qui n’est fait que de roches successives. Tirer votre cordeau en étant légèrement plus haut que la cavité que j’ai décrite, pour arriver à un ensemble de pierres donnant vaguement l’impression d’un dolmen. Une pierre haute, une table et, dessous, 4 petites pierres encastrées, inamovibles. C’est le dolmen si chère à Boudet, c’est le dolmen de la Piéta, enfin restitué de visu et non imaginé comme sur la toile de Rennes-les-Bains. Ce dolmen, donc, est à 618 m. On peut aussi l’aborder en suivant le chemin forestier que l’on rencontre à mi chemin de la colline. En ce cas, on longe l’autre arête, faite de pierre parsemées, afin d’aborder le dolmen par sa face opposée. On sera curieux de le voir environner d’une pierre ressemblant au Dé et de trois autres, un peu au-dessus, rappelant les Roulers.
Ce lieu est décrit dans la Station I de Rennes-le-Château. A la base de la scène, deux lignes sont parallèles : une pleine, l’autre en pointillé. Celle pleine est interrompue par un petit triangle noir : c’est le dolmen. Au-dessus de ces 2 lignes, sous une tablette où le petit serviteur noir pose son pied, un point éclairé. Cela signifie de considérer les deux arêtes, d’aviser un dolmen (c’est ainsi qu’on les représentait dans les livre au XIXe s.). Le point éclairé veut dire que l’ouverture à explorer est à distance du dolmen. A remarquer que les deux lignes parallèles vont de part et d’autre de l’escalier. C’est la notion des 2 arêtes qui vont de la base de la colline à son sommet (le dessin se lisant de gauche à droite). Effectivement, les 2 arêtes viennent s’éteindre d’un côté comme de l’autre au sommet de la crête sommitale. Peu après ce que l’on peut considérer comme un œil s’illuminant par un soleil au zénith, visible depuis le pic de Bren, de l’autre côté des Clamencis.
Pour parler du Chemin de Croix, les autres Stations ne font que retracer la marche à suivre. Mais la 1ère Station positionne le début du parcours à 618 m, sur le pic d’En couty.
Cette cavité décrite est un passage annexe d’un labyrinthe évoqué par Boudet et la décoration de l’église de Rennes-le-Château. Au XIXe siècle, cette exploration n’a pas été possible. Ce fut aussi le cas au XVIIe siècle, lorsque furent réalisés les tableaux de Poussin et Téniers. Au XIVe siècle, encore, lorsque fut mis au point une figure géométrique, prenant en compte le menhir de Peyrolles, mais, surtout, basé sur la position du château d’Arques. Enfin, au XIe siècle, lorsqu’une première triangulation a été initiée.
En réalité, de l’aveu même de Boudet, les accès de ce labyrinthe lui sont restés inconnus. Ce qui signifie qu’il y a une véritable entrée à découvrir, probablement dans la continuité de l’arête de droite, un peu plus haut ou un peu plus bas.
Ce labyrinthe serait entrecoupé par une poche d’eau, probablement un réceptacle d’eaux boueuses, créé par les eaux pluviales entraînant avec elles feuilles mortes et petits branchages. La station XI indique qu’il faut s’arrimer pour passer cet obstacle. Dans sa première partie, accessible par la véritable entrée, serait cachée ce qui y a été déposé (un dépôt très important du VIe s). Puis, il y a l’obstacle de la poche d’eau, enfin, par un dernier conduit le long duquel s’échelonne quelques niches, on parvient à une sorte de cuvette où là, croit-on, aurait été occis 30 malheureux (soldats sacrifiés, esclaves…), sans doute ceux qui ont participé à cet enfouissement. Or, du point décrit plus haut, après ce coude à angle droit, il y a 1,50 m. En tout, depuis l’entrée de la cavité, il y a un parcours d’environ 3 m. Ensuite, probablement un a-pic d’où l’on voit les morts (Station IX).
Voici le secret de Rennes. Je le répète, libre à chacun d’accorder ou non quelque valeur à mes propos. Libre à chacun d’aller se rendre compte par lui-même sur place. En tout cas, en ce qui me concerne, cette affaire est close. Que chacun agisse en conscience, désormais, en prenant ses responsabilités.
Michel Vallet
5 commentaires:
Je viens de voir ca sur le site en question......Je ne sais pas trop quoi dire....Des photos d'illustrations seraient les bien venues (dolmen etc)
Meme s'il n'y a surement plus rien cela serait vraiment interessant de voir si c'est vraiment le bon lieu...
Faux , faux et encore faux ,comment peux t on laisser courir un bruit basé sur une interprétation délirante comme beaucoup de pseudos grands messieurs (au royaume des aveugles les borgnes sont rois).Comprennent qui pourras !
Le lieu dit de la cache a été bouclé par la gendarmerie et la police auditionne les "découvreurs". Voir demain "La Dépêche du Midi".
je vous comprend monsieur vallet je suis archéologue et historien je traverse moi aussi ce genre hypocrisie et de discrédit a mon encontre tout cela parce que ce sont des personnages qui n ont aucun savoir avec un QI de bulot!!! alors ils n hésiteront pas a détruire les plus érudit afin d être en première page ou devant les médias ... courage !!
Bon. Des calculs savants, des apparences, des déductions plus ou moins alambiquées à partir de légendes, des on-dit invérifiables à propos d'endroits maintenant inaccessibles et évidemment personne qui n'a jamais vu ni n'est jamais allé là où repose l'ultime secret.
Bien. Vous conviendrez quand même que tout ça puisse laisser perplexe.
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