Le jeudi 28 juillet 2011 à 09h21 | Mis à jour à 09h24
Selon les chercheurs, le trésor serait en fait dans les collines alentours. © GUILLAUME
« Il faut éviter un gâchis extraordinaire »
Il craint aujourd’hui de le voir piller par des chercheurs beaucoup moins scrupuleux, attirés par le seul appât du gain qui pourraient s’attaquer à la montagne à coup de pioches et de dynamite. La publication sur internet, dimanche dernier, d’informations pouvant mener jusqu’à la fameuse cavité l’inquiète effectivement beaucoup. D’autant qu’elles ont été mises en ligne par Michel Vallet, un passionné comme lui, avec qui il travaillait depuis de nombreuses années (lire ci-dessous). En fait, les deux hommes et un Carcassonnais, Didier Héricart de Thury, ont uni leurs efforts depuis 2007 pour mener à bien cette enquête longue et compliquée.
La publication, la semaine dernière, du livre L’or de Rennes, quand Poussin et Téniers donnent la clef de Rennes-le-Château, écrit par seulement Didier Héricart de Thury et Franck Daffos a mis le feu aux poudres et définitivement fâché Michel Vallet qui a donc publié le résultat des recherches sur le net. Au risque que le site soit fouillé par n’importe qui. « Il faut absolument éviter un gâchis extraordinaire. Le lieu doit être sécurisé pour que les pillards ne puissent pas s’en emparer ! », s’affole Franck Daffos.
« L’Etat peut déposer plainte »
Dès dimanche dernier, il est entré en contact avec les gendarmes du secteur qu’il a conduit sur les lieux. « Ils ont été très réceptifs et savent à quoi s’attendre, reprend le Haut-Garonnais. À présent, le dossier serait entre les mains de l’Etat qui peut déposer plainte pour “incitation au pillage du patrimoine national” ». Car, assure Franck Daffos, « Michel Vallet a spolié notre travail ». Les chercheurs avaient effectivement commencé à explorer les cavités de près, notamment grâce à du matériel importé des Etats-Unis. Une caméra a été introduite dans la faille mais les images n’étaient pas exploitables. Il reste maintenant à entamer des fouilles officielles qui ne pourront commencer qu’après que l’Etat en donne l’autorisation.
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