WILMARTH INSTITUTE – ARCHIVAL DIVISION
Mini-Dossier W-Δ17 : “Les Deux Livres Interdits”
Le Livre des Choses Cachées & Les Sept Signes Perdus de la Terreur
Niveau : Pnak-3 (consultation contrôlée)
1. Contexte général
Ces deux
ouvrages apocryphes sont mentionnés uniquement dans le journal de Claes van der
Heyl, conservé dans le dossier VDH-32.
Aucun exemplaire n’a été authentifié, mais plusieurs références croisées
(marginalia, correspondances privées, inventaires coloniaux) laissent supposer
qu’ils ont circulé, sous formes fragmentaires, dans les communautés
néerlandaises du New England entre 1670 et 1750.
Ils semblent liés à un corpus rituel préhumain découvert — ou redécouvert — par le clan van der Heyl.
2. Le Livre des Choses Cachées
2.1. Origine hypothétique
- manuscrit syncrétique, mélange de vieil hollandais, latin tardif et symboles non humains ;
- probable import colonial via les comptoirs maritimes (Suriname, Cap-Vert, Jakarta) ;
- annotations internes suggérant un texte antérieur, adapté par des prêtres du XVIIᵉ siècle.
2.2. Contenu supposé
Selon les fragments copiés par van der Heyl :
- descriptions de créatures souterraines vivant sous les “fondations du monde”,
- rites de perception élargie (“voir dans la pierre”, “écouter sous les dalles”),
- schémas géométriques proches des hiéroglyphes de la crypte,
- récits sur “les Premières Ombres”, terme récurrent mais non défini.
2.3. Risques documentés
- migraines, troubles visuels, distorsion du champ auditif ;
- signaux conceptuels proches des Formes de G’harne ;
- possible contamination onirique.
3. Les Sept Signes Perdus de la Terreur
3.1. Nature et fonction
Ce texte, plus
court et plus ancien, aurait servi de manuel rituel.
Il contient sept symboles impossibles à mémoriser pleinement, et décrits comme
:
- instables,
- mouvants,
- auto-réarrangés dans l’esprit du lecteur.
Ils sont probablement une transcription approximative d’idéogrammes préhumains.
3.2. Hypothèses d’origine
- tradition hybride germano-nordique du XVIᵉ siècle ;
- survivances d’un culte archaïque non humain lié aux profondeurs ;
- transmission orale via marins, pêcheurs ou dissidents religieux.
Aucun des signes ne correspond aux alphabets runiques ou occultistes connus.
3.3. Usage rituel présumé
Le journal indique que :
- le Premier Signe ouvre la perception,
- le Quatrième Signe produit une sensation de chute (altération gravitationnelle),
- le Septième Signe “ouvre un passage que nul ne peut refermer”.
Le rapprochement avec les portes de la crypte est évident.
4. Croisements entre les deux ouvrages
Les deux livres semblent avoir été utilisés ensemble :
- Le Livre des Choses Cachées fournit les concepts,
- Les Sept Signes fournit les clés d’accès.
Cette complémentarité est probablement la raison pour laquelle la lignée van der Heyl a conservé les deux textes.
Leur utilisation conjointe semble avoir :
- déclenché l’ouverture de la crypte au XVIIIᵉ siècle (Claes),
- et causé la disparition de Typer au XXᵉ siècle.
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5. Analyse Wilmarth (Synthèse)
L’Institut retient trois conclusions :
- Les deux
livres sont dangereux même sous forme fragmentaire.
L’effet mémétique des signes est attesté. - Ils dérivent probablement d’un corpus préhumain, transmis oralement puis maladroitement transcrit par des érudits coloniaux.
- Ils constituent la seule tentative connue d’expliquer ou de contrôler les créatures associées à la crypte.
6. Recommandations
- Consultation interdite hors protocole Δ.
- Reproduction intégrale strictement prohibée.
- Toute découverte de nouveaux fragments doit être immédiatement transmise au Département Archéoglyphique.
7. Addendum interne
“Les sept
signes semblent moins ouvrir un passage qu’exiger un appel.
Ce qui répond n’a jamais quitté les profondeurs.”
— Note interne W-Δ17/Ω





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