lundi 17 avril 2017

BERDER EN LIMOUSIN 2016 & INCOHERISM

Autour de Jean-Charles Pichon

Rencontres de Berder 2016 autour de Jean-Charles Pichon, association Les Portes de Thélème, Editions L’œil du Sphinx.
Le colloque de Berder-Ligoure de 2016 a rassemblé pendant près de trois jours treize intervenants et de nombreux participants autour de l’œuvre de Jean-Charles Pichon, une œuvre qui semble de plus en plus devoir être entendue au cours de ce siècle.

Couv rencontres-de-berder-2016

Sommaire : Charlotte-Rita Pichon, La double face de Jean-Charles Pichon – Julien Debenat, Projet d’une frise cyclique – Jean Hautepierre : Fantasy et poésie – Lauric Guillaud, Gustave Doré, mythologue – Jean-Marie Lepeltier, La vérité sur le cœur – Jean-Christophe Pichon, Synchronicité et le Déménagement zodiacal de Jean-Charles Pichon – Philippe Marlin, De la fin au renouveau – Geneviève Béduneau, Mythes et précession – Silvanie Mague, Sur Les litanies des dieux morts de Jean-Charles Pichon – Bernard Pinet, Les Esséniens ou le maillon manquant – Alain Labarsouque, Ma rencontre avec Jean-Charles Pichon – Julien Pichon, La folie quantique – Georges Bertin, Wilhelm Reich, un imaginaire de la pulsation.


Nous le constatons à la lecture des titres des contributions, certaines interventions traitent directement de certains aspects de la pensée complexe de Jean-Charles Pichon tandis que d’autres abordent des thèmes adjacents à son œuvre.
Pour Charlotte-Rita Pichon, il est impossible de comprendre l’œuvre sans approcher l’homme. Or, depuis l’enfance, Jean-Charles Pichon fut habité par un double, un autre en soi, un autre qui est soi.
« Je vais essayer, nous dit-elle, de prouver combien ce dédoublement fut le démarrage de son œuvre complète jusqu’à l’étude de la Machine qui lui tenait tant à cœur. Jean-Charles a toujours tenté de combattre l’injustice, le mensonge, de faire éclater la Vérité, Vérité qui n’est autre que celle tapie au fond de soi-même et qui fait éclater sa propre Réalité.
La Vérité sur le pourquoi de l’Homme, sur sa Liberté et son Conditionnement. »
Reprenant la chronologie des œuvres, Charlotte-Rita Pichon met en évidence la cohérence, de l’œuvre, le sens et le méta-sens derrière la tension entre richesse intime et souffrance :
« Ce qui ressort, conclut-elle de tous ces propos est la présence de Dieu, l’attente de la mort, le refus du bonheur, la recherche de la vérité, d’une justice, d’un idéal et l’extrême solitude de Jean-Charles. Être trop riche à l’intérieur de soi ne peut, en effet, que rendre seul. Cependant, ne pouvant vivre seul, il ne reste qu’une seule solution ; se créer un double. La cohabitation ne sera pas toujours facile mais, au moins, le nombre deux l’emportera toujours sur le Un et permettra à Jean-Charles de poser toutes les questions existentielles qui aboutiront à la recherche de Sa Machine, le libre arbitrage ou la destinée. »
Cette Machine, machine universelle que Jean-Charles Pichon n’a cessé d’approcher, conscient des paradoxes quantiques qui ne pouvaient que le dérouter, et du nécessaire questionnement sur la réalité de la réalité. Tout explorateur des intervalles insaisissables entre les apparences fait ainsi écho à sa démarche. Ainsi Gustave Doré, Carl Gustav Jung ou Wilhelm Reich sont venus dialoguer avec ce penseur d’exception(s) dans tous les sens possibles de cette expression. Les synchronicités, temporelles ou atemporelles font en effet partie de sa « machine de l’éternité ».
Cet ensemble de regards, se révèle plein de sciences et de poésies, empli de promesses et porteur d’intensité.
Editions L’œil du Sphinx, 36-42 rue de la Villette, 75019 Paris – France.
www.oeildusphinx.com


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