Giacometti et Ravenne se lancent cette fois à la recherche du trésor
des Pauvres Chevaliers avec Le Septième
Templier (Fleuve Noir, 2011), un nouveau thriller maçonnique dont les deux
compères ont le secret. L’action se déroule sur deux plans temporels, à l’époque
du procès de l’Ordre du Temple et de nos jours, à un moment où le Vatican
risque de sombrer corps et biens. Mais oui, la banque de la Sainte Institution
a eu l’excellente idée de placer ses liquidités auprès d’un certain Madoff..
D’où l’urgence de retrouver le magot des chevaliers aux blancs manteaux pour
éviter la faillite. Une queste qui, après des péripéties hautes en couleur,
sera couronnée de succès, le précieux trésor étant du reste, comme La Lettre Volée d’Edgar Poe, déposé au
vu et au su de tout le monde. Le roman se termine cependant par une question
lancinante : mais le trésor des Templiers était-il uniquement
matériel ? Une façon certainement d’annoncer la suite..
L’ouvrage est par ailleurs bourré de clins d’œil. A Rennes-le-Château
bien sûr, où dans une cache d’œuvres d’art pillées par les nazis on retrouvera
une troisième version des Bergers
d’Arcadie. Aux amateurs d’ésotérisme aussi, en instillant à petite dose des
techniques éprouvées par les adeptes : la technique de la gestion des souvenirs
ou encore une méthode de relaxation bien connue dans les loges par exemple.
Passionnant.
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