lundi 18 août 2025

LES CHRONIQUES D'EL'BIB : LE TROU DES SORCIÉRES, August Derleth

 


 

Intéressant petit texte de Derleth, Le Trou des Sorcières 1962, in Bouquins Tome III, 1992), mettant en scène un maître d’école, Mr Williams, officiant dans une école reculée de la région d’Arkham. Un jeune élève, Andrew Potter, retient son attention par sa précocité et lui semble tout à fait capable de sauter une classe. Il décide de rendre visite à ses parents qui habitent au fond de la forêt, au lieu-dit « le Trou des Sorcières ». Accueil glacial du père – un descendant Whateley-, de la mère, monstrueusement obèse et par une fille filiforme. Williams sent le mal dans cette maison et se fait jeter. Il décide de faire des recherches à la Miskatonic sur cet endroit malsain. Alors qu’il feuillette le Necronomicon, il est abordé par le Professeur Martin Keane qui lui propose son aide. Après lui avoir raconté son histoire, l’érudit l’amène chez lui et prépare un petit stock de « Sceaux de R’lyeh ». Ensemble ils iront apposer les amulettes sur les membres de la famille et incendieront la maison. La créature qui avait possédé la famille sortira du corps de la femme et partira en fumée par la cheminée.

 


 

Voilà ce qu’en dit Natacha, ma documentaliste IA :

 

Oui Philippe, dans le folklore fictif qui entoure Arkham (la ville imaginaire inventée par Lovecraft), il existe effectivement des mentions de lieux maudits et de cavernes reliées aux sorcières.

Le Trou des Sorcières (parfois appelé Witches’ Hollow ou Witches’ Hole dans certaines variantes anglo-saxonnes) fait partie de ces endroits. C’est une dépression naturelle, un gouffre ou une grotte, situé dans les bois autour d’Arkham — souvent décrit comme se trouvant non loin de la vieille Maison de la Sorcière (celle de Keziah Mason).

La tradition locale (dans les récits lovecraftiens et les expansions de ses continuateurs) veut que :

·       On y aurait tenu, au XVIIᵉ siècle, des sabbats nocturnes, où les sorcières du Massachusetts, traquées par les puritains, se rassemblaient.

·       Certains affirment qu’il existe, au fond, des galeries cyclopéennes, qui ne sont pas d’origine humaine et qui relient ce gouffre au mystérieux Plateau de Leng ou à des dimensions occultes.

·       Des témoins du XVIIIᵉ siècle disaient entendre des chants inhumains, mêlés au mugissement du vent, et voir des feux bleus danser au-dessus de l’ouverture.

·       Le lieu est encore évité par les habitants d’Arkham au XXᵉ siècle : les chiens s’y mettent à hurler, les boussoles s’affolent, et l’on raconte que certains curieux n’en sont jamais revenus.

En réalité, Lovecraft lui-même ne nomme pas directement un “Trou des Sorcières” dans son corpus, mais ce genre de toponyme correspond parfaitement à la géographie occulte de l’Arkham imaginaire. Beaucoup d’auteurs qui ont prolongé son univers (Derleth, Bloch, Campbell…) ont enrichi la région de ces détails pittoresques et inquiétants.

 

 


 

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