vendredi 3 octobre 2025

LE CODEX DAGONENSIS : UNE VRAIE RARETÉ

 


Le Codex Dagonensis est un de ces ouvrages occultes « apocryphes » qui gravitent autour du Necronomicon et des grands grimoires du Mythe. Il n’apparaît pas directement chez Lovecraft, mais a été forgé par les exégètes et continuateurs du Mythe (notamment dans la mouvance Call of Cthulhu RPG, ou dans des éruditions fictives à la façon de Derleth et ses successeurs).


Le Codex Dagonensis

Origine supposée

  • Manuscrit attribué à une communauté d’adorateurs de Dagon, probablement rédigé au Moyen Âge tardif ou à la Renaissance.
  • Le terme Dagonensis (litt. « relatif à Dagon ») suggère une provenance monastique, où le livre aurait été dissimulé, puis corrompu par des cultistes.
  • Certaines versions le situent dans un couvent du sud de l’Italie ou de l’Adriatique, foyer ancien de cultes marins.

Contenu

  • Rituels et invocations dédiés à Dagon et à sa parèdre Hydra, seigneur et dame des profondeurs marines.
  • Généalogie monstrueuse reliant Dagon à Cthulhu et à la descendance aquatique (les Profonds).
  • Descriptions de cités englouties : Y’ha-nthlei, parfois même des allusions à R’lyeh.
  • Hymnes liturgiques, souvent en latin mêlé de grec et d’araméen.
  • Prières collectives pour assurer la fécondité des mers et l’alliance avec les Profonds.

Influence et usage

  • Souvent décrit comme un « manuel liturgique » du culte de Dagon, destiné aux prêtres ou aux grands adeptes.
  • Citations fragmentaires circuleraient dans le Necronomicon (comme sources secondaires).
  • Dans certains récits post-lovecraftiens, des exemplaires fragmentaires du Codex Dagonensis auraient été retrouvés à Innsmouth, utilisés par les prêtres de l’Ordre Ésotérique de Dagon.

Parallèles

  • Peut être vu comme l’équivalent marin du Livre d’Eibon ou du Cultes Innommés :
    • Une somme liturgique spécialisée, focalisée sur un pan particulier du culte.
  • En Europe, il a été rapproché du Codex Regius (nordique) ou des grimoires bénédictins dévoyés.

Symbolique

  • Il incarne la transmission liturgique et cultuelle d’un culte païen préhumain qui a infiltré les structures humaines (ordres religieux, guildes maritimes).
  • Son existence est un rappel que le Mythe s’incarne toujours dans des textes, et que chaque divinité peut avoir son « livre noir ».
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