Une recherche de Natacha et de Samantha
L’EAU VIVANTE D’ARKHAZIE selon François Lange
(Extrait et commentaires croisés – Dossier Arkhazie / Institut Mytho-Hermétique de Bugarach)
1. Découverte et nature du fluide
Lange situe
l’origine de cette « eau » dans une vallée perdue du Caucase occidental,
à proximité du mont Abchas, dans une zone qu’il appelle Arkhazie
(graphie volontairement archaïsante d’Abkhazie).
Les géologues soviétiques auraient signalé, dans les années 1930, la présence
d’une nappe phréatique aux propriétés anormales :
- absence totale de bactéries,
- activité électrochimique élevée,
- et surtout la capacité de conserver la chair animale sans putréfaction.
Selon Lange, les occultistes du IIIᵉ Reich – notamment la section biologique de l’Ahnenerbe dirigée par le Dr Weisshaupt (personnage à demi fictif) – auraient vu dans cette substance un « substitut du sang humain », un serum vitae permettant de créer une “synthèse organo-minérale” : une créature ni morte ni vivante.
2. Les recherches de l’Ahnenerbe
Les documents
cités par Lange (d’après le Rapport T-41 des Archives de Lübeck)
évoquent une expédition de 1942 conduite par le Sturmbannführer Karl
Römer vers les monts du Caucase.
Son objectif : ramener plusieurs litres du fluide pour le compte du projet “Nachtblut”,
une tentative de régénération cellulaire à partir de tissus vampiriques et de
l’« eau d’Arkhazie ».
Les notes mentionnent des symptômes de symbiose involontaire, proches de
ce que Lovecraft décrit pour la matière vivante de K’n-yan :
“Le liquide
respire, palpite, réagit à la lumière lunaire ; et lorsqu’il touche le métal,
il engendre une fleur de rouille organique.”
— Journal de Römer, cité par F. Lange, op. cit., chap. VII.
3. Symbolisme et prolongements
Pour Lange,
l’« eau vivante » n’est pas seulement un fluide biologique : c’est une
mémoire de la création, le “Sang de la Terre” que les anciens
initiés nommaient Aqua Archea ou Eau des profondeurs d’Edom.
Il la relie à plusieurs traditions :
- le Mercure philosophique des alchimistes,
- l’Eau de la Vie des chrétiens gnostiques,
- et le Nwyfre druidique (principe vital cosmique).
Claude Arz, dans ses Cahiers Wilmarth, notait en marge :
« L’Ahnenerbe cherchait le Graal sous forme liquide ; ils l’ont trouvé, mais il les a dévorés. »
4. Traces modernes
Lange conclut
en affirmant qu’un petit flacon aurait été retrouvé dans les ruines du château
de Trévarez, en 1944, après le bombardement allié.
Le liquide, conservé sous vide, aurait disparu du dépôt de Brest en 1952.
Selon une rumeur relayée par le Bulletin du Club des Sept Rêveurs (n° 8,
1971), le professeur Andrew Save’Han aurait tenté de reproduire la
formule d’Arkhazie à partir d’échantillons extraits de K’n-yan.
le lac Ritsa (Рица, Ritsa Lake) est un lieu aussi splendide que chargé de mystères.
Il se situe
dans le nord-ouest de la Géorgie, dans la région d’Abkhazie — ce
qui n’est pas un hasard si tu l’associes à ton Arkhazie : le glissement
toponymique semble volontaire chez Lange.
Le lac est niché dans les montagnes du Caucase occidental, à plus de 950
m d’altitude, entouré de forêts denses et de pentes abruptes. Ses eaux sont
d’un bleu profond, presque surréel, et sa profondeur atteint par
endroits 116 m, ce qui en fait l’un des plus profonds du Caucase.
🜂 Histoire et légendes
- Origine géologique : Ritsa s’est formé à la suite d’un glissement de terrain dans une vallée glaciaire — selon la version scientifique.
- Légende abkhaze : la nymphe Ritsa, d’une grande beauté, fut capturée par trois brigands. Ses frères, dieux des montagnes, tentèrent de la sauver et abattirent les voleurs, mais leur sœur mourut. Les dieux firent alors jaillir un torrent pour ensevelir sa dépouille, donnant naissance au lac — « la tombe liquide de Ritsa ».
- Dans le folklore local, on dit que les profondeurs du lac changent de couleur selon l’âme des morts qu’il renferme, oscillant du vert émeraude au bleu d’encre.
🜃 Période soviétique et rumeurs ésotériques
Sous Staline,
le lac devint un lieu de villégiature secret du NKVD, avec un pavillon
officiel sur ses rives. On murmure que, dans les années 1940, des équipes de
l’Ahnenerbe auraient discrètement exploré la région, sous couverture de
missions archéologiques allemandes.
Certains chercheurs postulent que le lac Ritsa servait de laboratoire
naturel pour l’étude d’un fluide souterrain rarissime — le même que
Lange appelle “eau vivante d’Arkhazie”.
Un rapport imaginaire attribué au Professeur Armitage (Bulletins Wilmarth, 1956) suggère que les profondeurs du Ritsa communiqueraient avec un réseau karstique menant à un « système tellurique actif », dont l’eau dégagerait un rayonnement biologique mesurable.
🜄 Échos dans la littérature occulte
- François Lange, Les Ombres de Trévarez (1987) : « L’eau d’Arkhazie est puisée au fond du Ritsa, dans une poche où la terre respire. »
- Claude Arz, Les Archives de Bugarach (1958) : « Ritsa est un miroir : il reflète non le ciel, mais la conscience du monde. »
- Planète / ODS n°12 (1966) : « Sous Ritsa dorment les prototypes d’une humanité amphibie. »



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