Y’HA-NTHLEI : ESSAI SUR LA CITÉ SOUS-MARINE DES PROFONDS
Extrait du Bulletin de la Société d’Archéologie Occulte de l’Université de Miskatonic, Arkham, 1932
Introduction
Peu de cités englouties ont suscité autant de craintes et de spéculations que Y’ha-nthlei, supposée demeure des Profonds (Deep Ones). Mentionnée dans divers fragments ésotériques et dans les récits recueillis à Innsmouth (Massachusetts), elle demeure l’un des points de convergence entre folklore maritime, mythologie et cryptohistoire.
I. Origines mythiques
Les sources les plus anciennes semblent indiquer que Y’ha-nthlei précède de beaucoup l’apparition de l’homme. Le Codex Dagonis (trad. partielle par Obed Marsh, 1843, ms. disparu) la décrit comme une « cité édifiée sous les vagues, selon une géométrie qui n’appartient point à cette terre »1.
II. Description supposée
Les rares témoins prétendent que ses ruines visibles à travers les eaux troubles montrent :
III. Le pacte avec les hommes
Les témoignages concordent sur un fait capital : un pacte aurait été conclu au XIXᵉ siècle entre le capitaine Obed Marsh et les habitants de Y’ha-nthlei. En échange de sacrifices humains et d’alliances matrimoniales, la cité des Profonds garantissait abondance halieutique et richesses maritimes3.
IV. La destruction présumée (1928)
Les archives militaires indiquent que, lors du raid fédéral sur Innsmouth, des charges sous-marines furent déclenchées au large du Devil Reef, censées « éliminer des cavernes de contrebandiers »4.
Pourtant, aucune preuve tangible de destruction totale n’a jamais été produite. Les rumeurs locales affirment que les explosions n’ont fait qu’ébranler les halls extérieurs de la cité, sans atteindre son cœur.
V. Persistance du culte
Depuis 1930, plusieurs pêcheurs d’Arkham et de Kingsport affirment entendre, par nuits de tempête, des chants sous-marins gutturaux résonnant du large, et observer des silhouettes nageant autour du récif. Ces faits tendraient à démontrer que Y’ha-nthlei, loin d’être anéantie, poursuit son existence silencieuse.
Conclusion
Y’ha-nthlei incarne à la fois la peur ancestrale des profondeurs et la tentation d’unir l’homme à l’océan. Qu’elle soit ruine morte ou cité encore habitée, son ombre continue de hanter la mémoire de la Nouvelle-Angleterre, et son étude demeure l’un des plus grands défis de l’archéologie occulte contemporaine.
Footnotes
P


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