mercredi 3 septembre 2025

LES BALADES DU BIBLIOTHÉCAIRE : CONNAISSEZ-VOUS VIRELOCH ?

 

 


 

🏰 Vireloch, la Cité des Brumes

 

Fondation Vireloch fut bâtie il y a plus de mille ans sur les falaises du nord du Golfe de Dagon, par les rescapés de Thalassor après le Premier Déluge. Ces exilés, porteurs de savoirs interdits, érigèrent la cité comme un bastion contre les forces marines qui avaient englouti leur ancienne civilisation. Les fondations de Vireloch reposent sur des grottes basaltiques, dont certaines descendent si profondément qu’on dit qu’elles touchent les veines de l’océan lui-même.

 

Les Veilleurs Brumeux Ordre secret fondé par les premiers scribes, les Veilleurs Brumeux sont les gardiens du Manuscrit de l’Écaille, un grimoire scellé contenant les révélations du Chaat Aquadingen. Ils vivent reclus dans la Crypte de l’Écaille, un sanctuaire souterrain dont l’entrée est dissimulée derrière la statue d’un poisson humanoïde aux yeux vides. On dit que les Veilleurs ne dorment jamais, car leurs rêves sont peuplés de chants marins qui les appellent vers les profondeurs.

 

La Malédiction du Brouillard Chaque matin, Vireloch est enveloppée d’un brouillard épais, surnommé le Voile du Chaat. Ce phénomène n’est pas météorologique : il est vivant. Les anciens récits parlent de silhouettes dans la brume, de murmures dans des langues oubliées, et de disparitions inexpliquées. Certains habitants prétendent que le brouillard est la respiration du Chaat, et que la cité elle-même est bâtie sur son dos endormi.

 

L’Éveil Selon les prophéties gravées dans les murs de la Salle des Échos, lorsque les trois colonnes englouties de Thalassor seront visibles à marée basse, le Chaat s’éveillera. Vireloch deviendra alors le point de rupture entre les mondes — le seuil par lequel les créatures des abysses franchiront la barrière du réel.

 

Extrait du Manuscrit de Vireloch, fragment 7 :

« …et dans les eaux stagnantes du Golfe de Dagon, là où les colonnes brisées des civilisations noyées pointent encore vers un ciel que nul ne regarde, il surgit. Le Chaat. L’Aquadingen. Mi-homme, mi-poisson, tout cauchemar. Sa peau, couverte d’écailles noires comme l’obsidienne, suintait une lymphe acide qui rongeait les pierres sacrées. Il ne parlait pas — il pensait dans les esprits. Et ceux qui l’entendirent ne furent plus jamais les mêmes. »

« Les prêtres de Thalassor le vénéraient comme un dieu, mais même eux ne pouvaient soutenir son regard globuleux sans que leurs âmes ne se liquéfient dans leurs orbites. Il méditait, oui — mais ce n’était pas la paix qu’il cherchait. C’était l’éveil. Et lorsque le Chaat ouvrir ses yeux pour la première fois depuis mille cycles, les eaux elles-mêmes se mirent à hurler. »

 


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