mercredi 3 septembre 2025

LES BONNES OEUVRES DU BIBLIOTHÉCAIRE : LA FONDATION WILMARTH

 


Fondation Wilmarth

(Notice pour l’Encyclopedia Occultae, vol. XII, 1987)

Origines

La Fondation Wilmarth tire son nom du professeur Albert N. Wilmarth (1883-1951), folkloriste et linguiste de l’Université Miskatonic d’Arkham. Wilmarth est célèbre pour sa correspondance avec Henry Akeley concernant les Mi-Go du Vermont (cf. The Whisperer in Darkness, H. P. Lovecraft, 1930). Après les événements dramatiques liés à cette affaire, il se retira de la vie publique, mais ses notes furent recueillies par quelques disciples.

Création

La fondation fut officiellement instituée dans les années 1960 par un petit cercle d’universitaires dissidents de Miskatonic, relayés ensuite par des chercheurs britanniques proches de Brian Lumley. Leur but :

  • préserver les archives laissées par Wilmarth,
  • collecter témoignages, manuscrits et artefacts relatifs aux activités des Mi-Go,
  • surveiller les signes de leur retour.

Siège et structure

  • Siège officiel : Providence, Rhode Island, mais un centre important aurait existé à Londres, près de Bloomsbury.
  • Archives secrètes : plusieurs sources mentionnent un dépôt souterrain dans la région d’Innsmouth, réaffecté après les raids fédéraux de 1928.
  • Financement : opaque. Certaines rumeurs parlent de mécènes liés à la famille Whateley ou à des sociétés occultes européennes.

Activités

  • Organisation de séminaires clandestins sur la lingua Aklo et les variantes du De Vermis Mysteriis.
  • Études de terrain dans les Montagnes Vertes du Vermont, à Kingsport et dans le Devonshire (UK).
  • Collaboration ponctuelle avec des figures comme Titus Crow, Henri-Laurent de Marigny et, plus récemment, certains membres du Pacte de Providence.
  • Publication restreinte de fascicules internes, intitulés Bulletins Wilmarth, tirés à moins de 30 exemplaires, recensant cas d’observations, disparitions et anomalies.

Héritage littéraire

Brian Lumley, dans ses cycles de Titus Crow et de la Transition, fait souvent référence à la Fondation Wilmarth comme à une sorte de relais scientifique et ésotérique entre le savoir lovecraftien originel et les confrontations modernes contre les entités du Mythe. Elle y joue un rôle d’interface entre tradition académique (Miskatonic) et résistance occulte (Crow, de Marigny, etc.).

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